• tiré de http://voltair.free.fr/index.html

    Cet été 1999 est paru un numéro hors série de VSD de juillet, intitulé:
    LES OVNI ET LA DÉFENSE :A QUOI DOIT-ON SE PRÉPARER ?
    Les gens qui ont écrit ce rapport sont courageux, si l'on considère leur statut. Je connais des scientifiques dont la carrière fut stoppée dès qu'ils eurent envisagé l'hypothèse extraterrestre et nous en parlerons dans la suite de cet article.

    Tout, dans ce document, est conçu afin de mener le lecteur à une seule issue "viable" au problème OVNI : l'hypothèse extraterrestre. Cette dernière vient de gagner en crédibilité auprès des lecteurs "grand public" du VSD. Mais même tiré à plus ou moins 100 000 exemplaires, même au niveau national, cela reste semi-confidentiel. Espérons néanmoins que cela sera un pas de plus dans la bonne direction.

    Il y est dit que:"Le phénomène OVNI concerne la Défense au sens large et appelle un certain nombre de mesures que nous examinerons dans une dernière partie" : […] - une réflexion sur les conséquences stratégiques, politiques et religieuses qu'entraînerait une éventuelle confirmation de l'hypothèse extraterrestre, à laquelle il convient dès maintenant de retirer sa connotation bizarre."

    Le sujet ovni est, depuis des décennies, le dossier le plus tabou qui soit. Aucun intellectuel, aucun essayiste de renom, aucun philosophe, aucun journaliste scientifique et aucun scientifique de haut niveau (à de rares exceptions près) n'a osé s'y attaquer, par crainte du discrédit, faisant montre ainsi d'un manque total de courage intellectuel.

    En 1976 l'Institut des Hautes Études de la Défense Nationale publiait un premier rapport, lequel entraîna la création du GEPAN. L'IHEDN prenait délibérément le contre-pied de toutes les idées de l'époque, en osant prétendre que ce sujet pourrait lui semblait présenter des aspects intéressants, y compris au plan de retombées scientifiques et techniques. Pour ceux qui en seraient curieux, ce rapport se trouve reproduit dans le livre publié par Jean-Pierre Petit aux Éditions Albin Michel, en 1987 "Enquête sur les ovnis" , page 183 et suivantes. (Ce rapport sera bientôt retranscrit sur ce site)

    Près qu'un quart de siècle plus tard, d'autres militaires, secondés par des collaborateurs et ingénieurs de haut niveau, remontent à l'assaut de la forteresse-ignorance et prennent courageusement parti en faveur d'une étude sérieuse du dossier, éléments à l'appui.

    Une association loi de 1901, COMETA, dirigée par le général Letty, vient de rendre public, un document sans précédent dans l'histoire de ce dossier ovni, étant donnée la hardiesse des thèses qui s'y trouvent soutenues.

    Le mieux est de se le procurer. C'est un numéro spécial de VSD, dont le siège social se trouve 15, rue Cassette, à Paris. Si vous ne le trouvez plus en kiosque vous pouvez le commander auprès de Presse-Communication, 79-83, rue Baudin, 92309 Levallois Perret [note de J.F au 1er juillet 2003 : ce numéro de VSD ne semble plus disponible; par contre le rapport COMETA est maintenant publié en format livre]

    Donnons un aperçu du contenu de ce rapport et quelques précisions sur les intervenants.

    La préface est du général Norlain, ancien directeur de l'IHEDN. L'Institut des Hautes Études de la Défense Nationale, ça n'est pas rien. C'est là où se concoctent toutes les armes du futur, toutes les stratégies de l'avenir. Ses bâtiments se trouvent près de l'École Militaire, à Paris. L'accès est extrêmement difficile. Les différents services sont séparés par des sas en verre blindé. C'est "James Bond dans un monument historique aménagé" . Très haut en couleur. Dans ces locaux où on s'attend à voir surgir un personnage de Star Trek, où on pourrait aussi garer sa calèche dans la cour pavée.

    Dans sa préface le général Norlain indique qu'il a confié au général Letty le soin de préparer ce document, qui a été remis sur la table du Chef de l'État et de son Premier Ministre, d'après ce que dit VSD. Rien que cela. Le but étant "de servir la nation, et, peut-être, l'humanité" (je cite la fin de cette préface).

    Tout au long du rapport, ceci étant présenté "comme une commodité de langage" , le terme OVNI, explicité (Objet Volant Non Identifié) est employé, par tous. Le COMETA n'opte pas pour le terme PAN (Phénomène aérospatial non-identifié). Pourtant cette seconde expression, moins précise, aurait pu être conservée. Mais l'optique du rapport est claire. C'est d'objets volants dont on va parler, non de "phénomènes" .

    Notons qu'en règle générale aucune des personnes ayant collaboré à ce document n'occupe actuellement de poste de responsabilité. Aucune n'est en mesure de prendre des décisions, d'engager des fonds. Il ne s'agit que d'émettre des recommandations, des vœux, de formuler des opinions.

    Faisant suite à cette préface du général Norlain, le général Denis Letty, général de l'armée de l'air, en retraite, se présente comme le président d'une association loi de 1901, l'association COMETA, l'auteur de cette plaquette diffusée par VSD. Le Général Letty est donc le maître d'œuvre et le responsable de ces écrits.

    Parmi les membres de cette association COMETA, cités : Pierre Bescond, ingénieur général de l'armement, Denis Blancher, commissaire principal de la Police Nationale au Ministère de l'Intérieur, Bruno le Moine, général de l'armée de l'air, Françoise Lépine, de la Fondation des Études pour la Défense, Christian Marchal, directeur de recherche à l'ONERA (Office National de la Recherche Aéronautique), Marc Merlo, Amiral, Alain Orzag, docteur ès sciences physiques, ingénier général de l'armement.

    La plaquette présente alors un exposé de témoignages.

    - Un pilote de Mirage IV, Hervé Giraud, décrit une rencontre rapprochée datant de 1977. Récit hallucinant, d'un appareil supersonique français pris en chasse par un ovni, qui vient se loger "dans sa queue" (en causant au pilote et au navigateur, selon le témoignage qu'un de mes amis a personnellement recueilli, "la trouille de leur vie" ). L'évolution de l'ovni est décrite catégoriquement comme supersonique. Pourtant aucun bang ne sera entendu par des témoins situés au sol.

    - Un pilote de chasse, le Colonel Claude Bosc, témoigne également d'une rencontre rapprochée datant de 1976.

    - Plus récent (1994) est le témoignage impressionnant d'un Commandant de Bord d'Air France, Jean-Charles Duboc et de son équipage. Témoignages visuels confirmés par un suivi des radars militaires, au sol (plus loin, page 59 du rapport COMETA : "la détection d'une piste sur un écran radar se produit dans un cas aéronautique sur cinq ").

    Le dossier COMETA présente également des classiques étrangers, comme l'affaire de Lakenheath (Royaume-Uni), datant de 1956. Là encore, conjonction d'observations visuelles et de suivis radar. Le télex envoyé par la base de Lakenheath dit en substance : "le fait que des accélérations rapides et des arrêts brusques aient été détectées par les radars et par la vue à partir du sol donne au rapport une crédibilité certaine. On ne croit pas que ces observations puissent avoir une quelconque origine météorologique ou astronomique ". A noter que les avions furtifs ou les machines futuristes issues des "black programs" ne sont, en 1956, qu'à l'état de projets encore très vagues.

    On trouve également dans le rapport COMETA un vieux classique américain : l'affaire du RB-47 (1957), décrite dans de nombreux ouvrages. Il s'agit cette fois du suivi, pendant plus d'une heure, d'un quadriréacteur B-47, spécialement équipé pour la détection des signaux radar émanant de sous-marins soviétiques pouvant évoluer dans le golfe du Mexique, par un ovni virevoltant autour de l'appareil. Même confirmation par les radars du sol. L'appareil américain fournit d'intéressantes données concernant le rayonnement électromagnétique émis par l'ovni : 3 gigahertz, pulsé en 500 hertz, une fréquence optimale pour ioniser l'air, à cette altitude.

    Le cas de Téhéran, septembre 1976, est spectaculaire. Un mystérieux objet se trouve alors pris en chasse par des chasseurs Phantom 4, envoyés par le général Youssefi. Un des pilotes tente… de tirer vers lui un missile "sidewinder" , mais au même moment ses commandes de tir se trouvent bloquées (mais pas ses commandes de vol !). Là encore, conclusions : témoins multiples, à forte crédibilité, observations confirmées au radar, effets électromagnétiques enregistrés par trois équipages distincts, effets physiologiques, degré extraordinaire de manœuvrabilité (nous sommes en 1976!). Le dossier présente également des cas du même genre ( Russie, Argentine).

    On peut remarquer que dans ce rapport, sans doute pour éviter de l'alourdir, il n'est pas fait mention des tentatives d'interception d'ovnis par des F16 des Forces Aériennes Belges le 31 mars 1990 (mais il est vrai que ce rapport est maintenant classé "Confidentiel défense" en Belgique), ni du cas du vol JAL 1628 (Boeing 747) du 17 novembre 1986 dont l'équipage a pu observer pendant près d'une heure, d'abord deux ovnis de la taille d'un DC8, et ensuite une gigantesque soucoupe "de la taille de deux porte-avions.. ". Néanmoins ces témoignages ont été, avec bien d'autres, parfaitement analysés dans le hors série VSD de juillet 1998 "Ovnis, les preuves scientifiques"

    Le rapport se poursuit par des observations précises opérées à partir du sol.

    - Tananarive, 1954 (témoins : des membres du service technique d'Air France).

    - Observation d'une soucoupe près du sol par un pilote, en France (1979).

    - Juillet 89 : cas à témoins multiples dans une base militaire Russe.

    On passe aux "rencontres rapprochées" : Valensole, 1965 : un fermier est paralysé par des humanoïdes sortis d'un engin ovoïde, qui décolle en laissant dans des lavandes des traces biologiques de longue durée, ainsi qu'une étrange empreinte au sol.

    - Cussac, 1967, enquête GEPAN/SEPRA : Il s'agit cette fois d'une rencontre rapprochée entre de jeunes paysans et des humanoïdes d'un mètre vingt. Les témoins voient ces personnages "réintégrer leur véhicule sphérique par le haut, en y pénétrant tête première" . Un magistrat effectue une contre enquête, cuisine les témoins et conclut à la crédibilité de leur récit.

    L'incontournable cas de Trans-en-Provence, enquêté par le GEPAN, en janvier 81. Un paysan d'origine italienne voit une soucoupe de 3 mètres de diamètre se poser, assez brutalement, dans son terrain. Puis elle repart. Des analyses effectuées par le biologiste Michel Bounias mettent en évidence un important traumatisme biologique, affectant les luzernes, parfaitement corrélé avec la distance à l'épicentre du phénomène.

    Nancy, octobre 1982, le cas dit "de l'Amarante" . Un étrange face à face, dans son jardinet, entre un biologiste et un ovni de deux mètres de diamètre, lévitant sans bruit à deux mètres de lui. Végétaux altérés.

    Le SEPRA fournit ensuite deux cas d'observations ayant été ramené à des faits élucidés.

    La seconde partie est intitulée "Le point sur les connaissances ". COMETA évoque la naissance, au sein du CNES, du GEPAN (Groupe d'Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés), devenu plus tard le SEPRA (Service d'Expertise des Phénomènes de rentrées Atmosphériques). C'est le professeur André Lebeau, auteur d'une préface de la plaquette COMETA, qui signa l'acte de naissance de ce service, lequel se trouve placé sous le contrôle d'un conseil scientifique de sept membres. Phase de mise en place de l'organisation, rôle de la gendarmerie nationale, traitement des données, bilan et résultat de la coopération avec la Gendarmerie, participation de l'Armée de l'Air.

    Un chapitre est consacré aux "moyens complémentaires de recherche" . Des conventions sont évoquées, traitant de l'étude des impacts de foudre, des météores, des perturbations de lignes Edf. Un groupe de sociologues étudie également l'impact du dossier ovni sur les populations, le comportement des groupuscules ufologiques, l'activité de sectes orientées ovni. La société Fleximage se voit confiée l'analyse de clichés photographiques.

    Il convient d'insister sur deux passages, de quelques lignes, que nous allons reproduire intégralement :

    Page 30 :

    1. Analyse des prélèvements.
      Le GEPAN/SEPRA s'appuie sur différents laboratoires civils et militaires, dont ceux de l'Établissement Technique Central de l'Armement (ETCA), pour analyser les prélèvements de sol et de végétation recueillis au cours des enquêtes.
    2. Exploitation des photographies:
      Des travaux sur le traitement d'images ont été conduits entre 1981 et 1988 au sein de l'ETCA. Ils ont permis de définir les techniques et les procédures, reprises dans la note n° 18 du GEPAN, pour l'étude des photographies présumées d'ovnis. Des filtres de diffraction ont été mis en place dans les gendarmeries, pour permettre le recueil d'informations sur le spectre lumineux émis

    Ces passages seront spécialement commentés dans la seconde partie de cette étude du rapport COMETA.

    Enfin, la panoplie des moyens d'investigation du GEPAN/SEPRA évoque le système de surveillance du ciel, mettant en œuvre des radars particulièrement puissants et adaptés à ce type de "cibles" , que des radars civils classiques ne pourraient prendre en charge. .
    Chapitre sept : "Méthode et résultats du GEPAN/SEPRA"

    Le GEPAN/SEPRA existe depuis 1977, ce qui représente vingt deux ans d'activité. La lecture du rapport COMETA semble indiquer que les activités de ce service du CNES se sont bornées exclusivement à la collecte de renseignements et à des enquêtes sur le terrain, menées en collaboration avec la gendarmerie et les militaires. La réalité est quelque peu différente, mais cet aspect sera abordé dans la seconde partie de ce dossier, consacrée à un commentaire du rapport. Dans celui-ci, l'apport de cette équipe CNES semble se limiter à une simple typologie, qui avait d'ailleurs été présentée en conférence par le second responsable du GEPAN, le polytechnicien Alain Esterle, successeur du premier responsable, Claude Poher, tous deux ingénieurs au CNES.

    Une brève remarque en passant. Lors de sa prise de fonction, l'ingénieur du CNES Claude Poher, premier chef du GEPAN, avait fait étudier par la société Jobin et Yvon (rachetée depuis par la société ISA, 16 rue du Canal - 91165 Longjumeau) des bonnettes destinées à équiper les appareils photographiques faisant partie de la dotation de toute équipe de gendarmerie en activités (ne serait-ce que pour effectuer des constats sur un accident automobile). Ces bonnettes sont un accessoire peu encombrant qu'il suffit d'adapter en un simple geste sur l'objectif de l'appareil. Comportant ce qu'on appelle un réseau, il transforme l'image d'un ovni en spectre. Un réseau fonctionne à la manière d'un prisme et décompose la lumière en raies. L'analyse de ce document fournirait alors de nombreuses données concernant la nature du milieu émissif, sa température, la vitesse d'approche ou d'éloignement de l'objet (par effet Doppler) et même l'intensité du champ magnétique qu'il produit. Mais n'était-ce donc pas Payan qui était PDG de la société Jobin et Yvon en 1978/1980 ? Pour savoir qui est ce Payan, voir la page suivante; "commentaires".

    Apparemment, en vingt deux années, alors que toutes les équipes de gendarmerie sont équipées de cette bonnette, alors que de nombreux gendarmes ont été témoins directs du phénomène, aucun n'aurait réussi à obtenir un spectre d'ovni.

    Chapitre huit : OVNI : hypothèses, essais de modélisation.

    L'aspect le plus déconcertant de ces objets volants non-identifiés est, entre autre, l'apparence d'un déplacement supersonique, avec absence de Bang, d'onde de choc. Dans le rapport, on lit :

    La propulsion MHD pourrait rendre compte de ce silence : des premières expériences d'atténuation du bruit, par suppression du sillage et de l'onde de choc, encore que dans des conditions très particulières, sont encourageantes.

    Il n'est pas fait mention de l'auteur exclusif de cette idée : le professeur Jean-Pierre Petit, Directeur de recherche au CNRS. Il n'est pas fait état non plus de la thèse de doctorat de son étudiant Bertrand Lebrun, qu'il a dirigé avec succès, sur le sujet, et fait l'objet de plusieurs communications scientifiques dans des revues scientifiques de haut niveau et des congrès internationaux de MHD. Mais son nom figure dans la bibliographie, en fin d'ouvrage, associé à une bande dessinée "Le Mur du Silence" , parue aux éditions Belin, en 1983 et consacrée au sujet. Il est vrai que ce numéro spécial de VSD s'adresse au grand public, non à des scientifiques. Dans la seconde partie du présent document, dans les commentaires, quelques éclaircissements seront apportés concernant cet étrange mutisme.

    Ce chapitre huit se poursuit par l'évocation d'autres modes de propulsion. Il est rappelé que la propulsion MHD est inopérante dans le vide spatial, interplanétaire ou intersidéral, l'engin s'appuyant nécessairement sur le milieu ambiant (air ou eau). Le rendement propulsif est directement lié à la vitesse d'éjection. Dans des systèmes de propulsion conventionnels (fusées), celle-ci est limitée par la température régnant dans la chambre de combustion à 2000-2500 mètres par seconde.

    Le rapport ne mentionne pas les résultats de pointe qui avaient été obtenus en France, à l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille (laboratoire de MHD où travaillait Jean-Pierre Petit), en 1967, et où des vitesses d'éjection de 8000 mètres par seconde avaient été obtenues. Alors qu'il mentionne des efforts concernant la propulsion MHD poursuivis dans différents laboratoires étrangers (Rensselaer Polytechnic Institute de Troy, près de New York, par exemple) il est totalement muet sur les travaux très en avance qui avaient été poursuivis en France de 1965 à 1985, c'est à dire pendant vingt années. Nous donnerons dans la seconde partie de cette étude du rapport COMETA notre interprétation de cet état de fait.

    D'autres systèmes de propulsion sont évoqués. Il s'agit alors de propulseurs additionnels, destinés à équiper des sondes spatiales. Si ceux-ci sont censés ne pouvoir développer que des poussées relativement faibles, ils ont l'énorme avantage, avec un rendement propulsif très important (vitesses d'éjection de l'ordre de cent kilomètres par seconde et plus) de pouvoir maintenir cette poussée pendant des mois, donc de fournir, grâce à une accélération faible, mais soutenue, des gains de vitesse que les systèmes conventionnels ne sauraient assurer, raccourcissant notablement les durées de voyage de sondes en direction de planètes lointaines, comme Jupiter, par exemple. Avec un système conventionnel, s'agissant par exemple de positionner une sonde assez lourde comme Galileo, autour de Jupiter, un système de propulsion par fusée s'avère inopérant. Le gain de vitesse doit donc être recherché dans l'effet de fronde. C'est un classique de la technologie spatiale. On envoie alors la sonde "derrière" une planète orbitant autour du soleil. Attirée par la planète, la sonde se trouve alors accélérée. Dans le cas de Galileo, le gain de vitesse fut obtenu par deux effets de fonde successifs, dus à deux passages d'abord à proximité de Vénus, puis de la Terre elle-même, qui orbite autour du Soleil à 20 km/s.

    Si Galileo avait été équipé d'un propulseur additionnel à haut rendement, son temps de positionnement autour de Jupiter aurait pu être notablement réduit.

    Le rapport mentionne également l'intérêt considérable de l'emport d'énergie sous forme d'antimatière, synthétisée préalablement sur Terre, puis stockée à bord de la sonde dans des bouteilles magnétiques (technique parfaitement au point : je parle de la technique de confinement). Ce type de propulsion représenterait un saut qualitatif considérable. En effet, dans les fusées, plus de quatre vingt dix pour cent de la masse est concentrée dans le "propulsif" (combustible solide ou système cryogénique). Le propulseur utilisant comme énergie primaire de l'antimatière verrait cette masse "exo-énergétique" diminuer drastiquement (ainsi, pour positionner un satellite comme Galileo autour de Jupiter, l'énergie à mettre en œuvre correspondrait à une masse d'antimatière inférieure à un décigramme). Ca n'est pas l'antimatière elle-même qui se trouve alors éjectée. Son annihilation avec une masse équivalente de matière, toute aussi faible, est convertie en énergie électrique, laquelle est alors utilisée pour accélérer le propulsif lui-même, par exemple des atomes de silicium. Une sonde pourrait ainsi capter son propre propulsif au cours de son voyage, par exemple en traversant la ceinture d'astéroïdes, et "refaire le plein", avec … de simples cailloux !

    Il est précisé dans le rapport COMETA que la sonde Deep Space 1 , qui devait frôler l'astéroïde 1992 KD le 29 juillet passé, serait équipée d'un propulseur à fort rendement, sans qu'on sache grand chose sur sa source d'énergie primaire.

    Ces systèmes de propulsion avancés, si séduisants qu'ils puissent être, s'ils mettent les lointaines planètes de notre système solaire plus à notre portée, en réduisant les temps de voyage à quelques mois, resteraient inopérants pour des croisières intersidérales, les distances interstellaires étant 10.000 fois plus importantes que les distances séparant les planètes de notre propre système.

    Il existe des hypothèses plus avancées, comme celle de Jean-Pierre Petit, qui envisage que dans un futur plus ou moins lointain des "nefs terriennes" puissent emprunter un "univers jumeau du nôtre", utilisé comme une sorte de "métro-express" (où la vitesse de la lumière serait beaucoup plus importante que dans notre "versant d'espace-temps") et où des engins pourraient croiser après avoir opéré un "transfert hyperspatial". Mais, en l'état, quoiqu' intéressants, ces travaux restent spéculatifs dans l'état de la recherche "observationnelle" actuelle.

    Le rapport COMETA, quant à lui, se limite au modèle dérivant des idées d'O'Neill, reprises par les astronomes G.Monnet et Ribes dans leur ouvrage "la vie extraterrestre" (Larousse). Il s'agit alors de voyages sans retour, effectués dans d'immenses cités spatiales (30 km de long sur 6 de diamètre) abritant tout un écosystème, et passant d'un système planétaire à un autre "en des milliers de générations". Dans de tels ensembles, une lente rotation assurerait une pesanteur artificielle.

    Parmi les phénomènes classiquement associés aux objets volants non identifiés se trouvent les arrêts de moteurs de véhicules et, plus généralement, la perturbation de systèmes électriques. Page 37 nous lisons :

    On peut songer à des rayonnements radioélectriques, tels que des micro-ondes, dont nous savons qu'elles peuvent provoquer des effets de ce genre et qui peuvent être facilement formées en faisceaux pour agir à distance. Dans ces conditions, l'émission de micro-ondes par les engins inconnus serait de nature à créer autour du véhicule un champ électrique assez élevé pour que les tensions d'allumage, en s'y additionnant, provoquent l'ionisation autour du circuit haute tension du moteur (bobine, distributeur, fil de bougie), court-circuitant ainsi les impulsions d'allumage vers la masse du moteur en l'arrêtant.

    Et, plus loin :

    En France, des générateurs hyperfréquence de grande puissance, pouvant être utilisés à cette fin, sont à l'étude.

    Le rapport COMETA précise que les dispositifs à allumage électroniques et, plus généralement tous les dispositifs électroniques seraient a priori très sensibles à ce type d'effecteur. Les précisions techniques fournies laissent à penser que des tests pourraient avoir été faits avec succès. Mais on touche là au confidentiel défense. En effet, un pinceau de micro-ondes visant une ogive pilotable en phase de rentrée, ou un missile de croisière, pourrait ainsi mettre hors service son système de pilotage ou de mise à feu de sa charge, voire faire exploser celle-ci, s'il s'agit d'un explosif chimique, avant qu'elle ne frappe sa cible.

    Le rapport mentionne que les créations à distance de paralysies d'être humains par faisceaux de micro-ondes sont étudiées, entre autres, à l'Air Force Weapons Laboratory de Kirkland. Là encore, on touche au confidentiel défense. Si de telles études étaient menées en France (et il y a gros à parier qu'elles l'ont été depuis longtemps) on imagine mal les militaires français rendant compte du résultat de telles recherches.

    On touche là au paradoxe du rapport COMETA "les ovnis et la défense". On a l'impression très nette que les auteurs du rapport disposent de résultats d'études susceptibles de les entraîner à rendre prioritaire une hypothèse véhiculaire, mais qu'ils ne peuvent guère en faire état, ces études étant par trop liées à la Défense Nationale.

    Dans cette suite du chapitre huit les auteurs présentent les hypothèses d'ensemble. Le rapport dit :

    S'il n'y avait qu'une dizaine de PAN D (phénomènes aérospatiaux pour laquelle aucune explication "terrestre" n'a pu être fournie) on pourrait se contenter de classer "sans suite" ce dossier ambigu, mais nous n'en sommes plus là, de très loin.

    L'éventail des interprétations possibles est alors passé en revue. L'hypothèse de l'engin ultra-secret et révolutionnaire se trouve évacuée, étant donnée l'ancienneté des témoignages (songer à ceux qui sont reproduits dans le rapport et qui datent des années cinquante).

    On lit : Certes, l'avion furtif et la magnétohydrodynamique conduisent à des progrès impressionnants.

    L'existence des engins furtifs est déjà connue. La MHD aurait-elle déjà fait l'objet d'applications militaires ? On ne peut le rejeter a priori, le problème de la source de puissance embarquée pouvant être a priori résolu par l'emport d'une infime quantité d'antimatière confinée. Voir à ce sujet une des dernières phrases du rapport, citée, concernant "les retombées de l'étude des ovnis", page 85.

    Puis brève évocation "d'images holographiques" et des "phénomènes naturels inconnus". Puis ( 8.3.6, page 41) les auteurs évoquent les hypothèses extraterrestres. Hypothèses volontairement limitées au non-spéculatif. Le rapport invoque alors, comme évoqué plus haut, la thèse de Ribes et Monnet, inspirée des idées de O'Neill, concernant l'existence d'immenses cités de l'espace, opérant d'interminables croisières sans retour, à l'échelle "de milliers de générations humaines" dont les ovnis ne seraient que des engins d'exploration.

    Chapitre neuf : organisation des recherches à l'étranger.

    Bref survol des problèmes plus particuliers aux États-Unis (les enlèvements, par exemple). Évocation du passé, du fameux rapport Condon dont il est rappelé que les conclusions contredisaient le contenu même du document.

    Le rapport mentionne également, page 58, l'existence de la directive JANAP 146 (Joint Army, Navy, Air Force Publication), mise en place par les États Unis dès 1953, qui s'applique aussi bien aux militaires qu'à certains civils (commandants de bord de l'aviation civile, capitaines d'unités de la marine marchande) et qui intime à tous ces gens de rendre compte, de toute urgence, de tout témoignage lié au phénomène ovni, la divulgation de telles informations étant assimilées à celle de secrets militaires et tombant ainsi sous le coup des lois réprimant l'espionnage. A la clef : dix ans de prison et dix mille dollars d'amende. Puissamment dissuasif.

    A ce sujet les auteurs du rapport déclarent :

    - Ce règlement explique peut être la réticence fréquente des militaires américains, des aviateurs en particuliers, à évoquer le sujet des OVNI.

    Ca n'est pas "peut-être", c'est sûrement. Est-ce que vous imaginez un pilote militaire ou civil, ou un commandant de la marine marchande, qui oserait conter des aventures ovniesques dans la presse, sachant qu'il peut encourir des peines aussi importantes.

    Mais il est étonnant que les auteurs du rapport n'aient pas parlé de la loi française qui interdit la consultation des rapports de gendarmerie concernant les ovnis, pendant... 60 ans, et n'aient pas, par la même occasion, demandé son abrogation. (voir sur ce site une copie de lettre du Ministère de la Défense confirmant ceci)

    La suite du rapport évoque les efforts entrepris par l'épouse d'un ancien ambassadeur des États-Unis en France, Madame Galbraith, pour "promouvoir dans son pays des recherches scientifiques enfin sérieuses sur ce sujet". Comme nous avons pas mal de remarques à faire sur cet aspect du dossier publié par VSD, se référer aux commentaires.

    Page 52 la "thèse du général Corso" est évoquée et considérée avec le plus grand sérieux. De 1953 à 1957 ce général fut membre du National Security Council, et donc en contact permanent avec le président Eisenhower. J'ai lu son ouvrage The Day after Roswell, préfacé de manière très élogieuse par Strom Thurmond, actuel président de la Commission des Forces Armées du Sénat Américain. Corso affirme qu'en 1961- 62, responsable "des technologies étrangères" au service recherche et développement, il aurait été chargé de faire discrètement profiter l'industrie américaine des objets de technologie très avancée trouvés dans l'épave récupérée à Roswell (selon lui, lasers, circuits imprimés, intensificateurs de lumière, etc.). Il aurait vu lui-même le cadavre d'un des occupants de l'épave, "conservé dans un cercueil de verre".

    Toujours au chapitre neuf, le rapport COMETA fait le point sur la situation au Royaume-Uni, où on assisterait à un revirement semblable à ce qui semble se dessiner dans notre pays. Le Ministère de la Défense britannique se serait ainsi très tôt doté d'une structure d'étude du dossier OVNI (dont l'unique but aurait été de déterminer si ces rapports présenteraient un intérêt pour la Défense).

    Les premiers responsables de ce service déclarèrent en leur temps :

    - Si on disposait de suffisamment de données, tous les cas pourraient sans doute être expliqués.

    Mais Nick Pope, responsable de 91 à 94, prend maintenant le contre-pied de cette position en privilégiant fortement l'hypothèse extraterrestre, comme COMETA. .

    Le rapport COMETA ne donne pas la parole à Jean-Jacques Vélasco, actuel responsable du SEPRA (service d'Expertise des Phénomènes de Rentrée Atmosphériques) qui, au CNES, est censé étudier les affaires d'ovnis. Cette fois c'est le même personnage qui infléchit progressivement sa position. Il existe, dans les archives de TF1, une interview de celui-ci, menée par les frères Bogdanoff, au cours de laquelle il déclarait "que seul un infime pourcentage de cas restaient inexpliqués" et il pronostiquait "que le progrès futur des connaissances en matière de météorologie finirait par permettre de réduire les rares cas inexpliqués à des phénomènes naturels". Dans au moins deux articles (VSD de juillet 1998 déjà cité et "lettre ouverte aux sceptiques" dans la revue Sciences frontières de mars 1998), il reconnaît maintenant "l'hypothèse extraterrestre" et que de nombreux cas ne peuvent être expliqués autrement.

    Le rapport COMETA se fait l'écho des déclarations de Ralph Noyes, prédécesseur de Nick Pope à la direction du service-ovni britannique, devenu par la suite sous-secrétaire d'État à la Défense, lequel juge probable l'existence d'un service, au sein de la Défense anglaise, chargé d'études secrètes concernant le phénomène ovni.

    En France, le SEPRA est censé concentrer toute cette recherche. Existerait-il au sein de la défense française un organisme chargé, lui aussi, d'études secrètes ? Cette question sera soulevée dans la partie "commentaires sur le rapport COMETA".

    A la fin du chapitre neuf se trouve une brève évocation de l'état des recherches sur le sujet dans les pays de l'Est. Mais l'état de décomposition de l'ex-empire soviétique donne alors l'impression d'une certaine confusion (vente, à la chaîne de télévision ABC news, par le colonel Boris Sokolov, d'une collection d'enquêtes effectuées par les militaires, de 1978 à 1988).

    La troisième partie du rapport COMETA est intitulée "Les ovnis et la défense". Celle-ci est délibérément axée sur l'hypothèse d'incursions d'extraterrestres. Des questions sont posées :

    - Quelles seraient les intentions de ces visiteurs ? Veulent-ils envahir la Terre ? La préserver d'une auto-destruction nucléaire? Connaître et conserver le patrimoine que nos civilisations ont créé au cours des siècles ?

    Les États de la Terre se trouvent classés en différentes catégories :

    1. États inconscients des phénomènes extraterrestres ou qui s'estiment non concernés.
    2. États conscients des phénomènes extraterrestres mais dépourvus de moyens d'investigation.
    3. États conscients des phénomènes extraterrestres et pourvus de moyens d'investigation.
    4. États entrés en contact avec une ou plusieurs civilisation extraterrestre et qui ont établi des relations et/ou entamé une collaboration politique, scientifique et technique.

    Dans la catégorie "d" pourraient se trouver les États-Unis, suspectés, dès le déferlement du phénomène ovni sur leur territoire, à la fin des années quarante, d'avoir pratiqué avec constance une efficace politique de désinformation. L'association COMETA, envisageant cette éventualité, se demande pourquoi un secret d'une telle importance aurait-il pu être préservé jusqu'à nos jours et sa réponse est :

    - Le plus simple est que les États-Unis veulent conserver à tout prix une supériorité technologique militaire sur les pays concurrents et, peut-être, un contact privilégié.

    Les auteurs du rapport COMETA suspectent les Américains de détenir des secrets technologiques, soit issus de l'étude d'épaves d'ovnis, soit provenant de "tuyaux" directement communiqués par des extraterrestres, qu'ils ne souhaiteraient pas partager avec leurs partenaires de l'OTAN. Et d'ajouter :

    - Comment concevoir des relations politiques et militaires harmonieuses entre alliés, en particulier au sein de l'OTAN, qui devraient normalement être fondées sur une confiance élémentaire, si l'accès à des informations technologiques, en particulier, d'une importance incalculable, n'est pas partagé ?

    Au plan national, le rapport COMETA recommande le renforcement de la structure existant au sein du CNES. Mais comme cette position appellera quelques commentaires, nous renvoyons le lecteur à cette seconde partie de notre étude.

    Au chapitre treize les implications d'un éventuel contact avec des extraterrestres sont analysées, sous tous les aspects possibles, historique, culturel, technico-scientifique, religieux, politique. Les auteurs reconduisent alors le discours qui avait été développé par les astronomes Jean-Claude Ribes et Guy Monnet dans l'ouvrage qu'ils avaient fait paraître aux éditions Larousse, intitulé "La Vie Extraterrestre". On imagine alors quelle stratégie serait adoptée par des terriens si leur technologie leur permettait, dans un futur proche ou lointain, d'entrer en contact avec d'autres ethnies, selon l'état de développement de celles-ci. Se trouvent ainsi justifié le non-contact (pour éviter un choc culturel dommageable), la désinformation, mêlée à l'ostentation (survol par des machines volantes) "pour habituer progressivement ces ethnies à la présence de visiteurs".

    Page 70 on peut lire :

    - La paix est un facteur de richesse et de stabilité du pouvoir.

    Le dossier COMETA se termine par des "conclusions et recommandations". On y évoque des recherches, tant menées au sein du CNES que dans d'autres pays, en particulier aux États-Unis, qui démontrent la réalité physique quasi certaine d'objets volants totalement inconnus, aux performances de vol et au silence remarquable, apparemment mus par des intelligences. (page 71)

    - Des engins secrets d'origine bien terrestre (drones, avions furtifs…) ne peuvent expliquer qu'une minorité des cas.

    - Une seule hypothèse rend suffisamment compte des faits et ne fait appel, pour l'essentiel, qu'à la science d'aujourd'hui : c'est celle de visiteurs extraterrestres.

    - L'hypothèse extraterrestre est de loin la meilleure hypothèse scientifique.

    Le rapport recommande donc de délivrer une formation à tous les corps de l'État et à toutes les structures établies, tant civiles que militaires, susceptibles d'être concernés par le problème. Il recommande également un renforcement du SEPRA, ainsi que l'établissement d'une liaison entre cet organisme et le plus haut niveau de l'État.

    Le rapport publié par VSD est complété par un certain nombre d'annexes. On y évoque les procédures de détection radar. L'astronome Jean-Claude Ribes prend le contre-pied d'une position tenue depuis des décennies par la communauté des astronomes et conclut, preuves en main :

    - Il apparaît que le pourcentage des observations effectuées par des astronomes est le même que pour la population globale.

    Cette position avait déjà été défendue par Pierre Guérin, Astrophysicien, qui dit "... autrement dit la proportion de scientifiques parmi les témoins du phénomène est anormalement grande" (Cité dans "Épistémologie du phénomène ovnien" de Jacques Costagliola, édition l'Harmattan), n'en déplaise à Monsieur André Brahic qui a écrit dernièrement un livre qu'on peut éviter de lire (Enfants du soleil, histoire de nos origines), Monsieur Brahic faisant parti de ces scientifiques qui estiment que la seule vérité ne peut être que celle qu'ils ont apprise à l'école primaire... Excusez-moi ce bref aparté.

    Brève digression sur "la vie dans l'univers" et sur la future colonisation de l'espace par l'homme, par simple besoin d'espace vital.

    Chose surprenante : l'affaire Roswell est prise au sérieux et citée comme un exemple d'une action de désinformation menée par les États-Unis. Mais, page 80, un passage assez surprenant, que nous reproduisons in extenso :

    7.3.2 Les retombées de l'étude des OVNI

    L'armée américaine a en effet conçu des aéronefs présentant les caractéristiques décrites par les témoins les plus dignes de foi. Les retombées sont potentiellement considérables, dans les domaines de la propulsion, des matériaux et des structures, de la furtivité, des armements.

    On notera qu'il est écrit "a conçu" et non "aurait conçu". Si cette assertion est exacte ceci signifie :

    - Que les Américains ont mis au point des aérodynes MHD, seuls ou avec une aide "extérieure", tels que décrits dès 1975 par le chercheur Jean-Pierre Petit, capable d'évoluer à vitesse supersonique sans créer d'onde de choc.

    - Que ces machines possèdent une source d'énergie primaire ad hoc, qui pourrait être une réserve d'antimatière confinée dans une bouteille magnétique, celle-ci étant ensuite convertie en puissance électrique et alimentant par ailleurs le système cryogénique des solénoïdes supraconducteurs. Comme l'a toujours dit et écrit Jean-Pierre Petit, si une telle source d'énergie, compacte et présentant un rapport puissance sur poids suffisant venait à voir le jour, l'aérodyne MHD deviendrait immédiatement le véhicule idéal, surclassant toutes les autres machines volantes.

    Dans un de ses livres, Enquête sur les ovnis, ce chercheur mentionne la réaction d'un scientifique américain, le professeur Kunkle, lors d'une conférence qu'il avait donné, au milieu des années quatre vingt, au département de mécanique des fluides de l'université de Berkeley, sur invitation de son collègue et ami, le professeur Oppenheim. Kunkle, directeur du Département de Physique des Hautes Énergies de l'Université avait alors réagi en s'exclamant :

    - J'ai du mal à rester sans réagir en entendant ce français décrire ici nombre de systèmes qui sont actuellement à l'étude au Lawrence Livermore Laboratory, étant donné que ces projets sont si secrets, là-bas, que je ne me sens même pas autorisé à les évoquer dans cette salle.

    Le rapport COMETA se termine par une succincte chronologie des apparitions d'ovnis sur Terre. La résistance et l'hostilité des scientifiques se trouvent dénoncées, de même que celle des hommes politiques, à de très rares exceptions près.

    En résumé :

    Le rapport COMETA, qualifié par VSD de "rapport confidentiel remis au Présent de la République et au Premier Ministre", émane essentiellement des sphères militaires. Il est d'ailleurs possible, et cela ne m'étonnerait pas, que ce texte ne constitue qu'une partie d'un rapport plus étayé, et que ce serait ce rapport-là, comportant la description détaillée des nombreuses expériences et analyses menées soit à l'ETCA, soit au sein de la DRET, qui ait été déposé sur le bureau du Premier Ministre et du Président de la République. Un rapport qui contiendrait assez d'éléments pour les convaincre de la réalité matérielle des ovnis et de la très forte présomption de leur origine extraterrestre.

    Mais, si la France, et sans doute d'autres nations, possédant un niveau de développement technico-scientifique comparable, ont établi la forte présomption de l'existence, depuis le début des années quarante, d'incursions d'ethnies extraterrestres, les États-Unis, eux, posséderaient des preuves matérielles concrètes : épaves d'ovnis, corps, voire auraient noué des contacts fructueux avec ces visiteurs de l'espace, ce qui pourraient leur assurer, à terme, la maîtrise de la planète, grâce à une technologie sans équivalent.

    Si c'était le cas, on pourrait se demander pourquoi une ou plusieurs ethnies auraient pris le risque d'opérer un tel transfert de technologie au bénéfice d'une unique nation de la Terre, dont les ambitions impérialistes n'ont jamais échappé à ses voisins.

    Il existe une hypothèse fascinante. On sait qu'il y a deux ans un mystérieux rapport a été émis sur Internet à partir d'un cybercafé; Il se trouve reproduit sur ce site . Ce texte suggère la mise au point, par les États-Unis, d'armes d'une puissance colossale, défiant l'imagination, fondée sur une synthèse d'antimatière par simple compression, à l'aide de charges creuses thermonucléaires. Sachant qu'un demi-kilo d'antimatière équivaut à la somme de toutes les ogives thermonucléaires actuellement en stock dans le monde, et imaginant que celle-ci puisse être synthétisée d'un coup par centaines de kilos, on débouche sur une arme dont les performances ne sont plus à l'échelle d'une utilisation militaire terrestre. Ce même rapport, assez sophistiqué, explique comment les Américains se seraient débrouillés pour tester ces engins en les camouflant en débris de comète. Les premiers auraient été tirés en direction du soleil. Pour que ces pseudo comètes puissent être confondues avec la famille dit "groupe de Kreutz", il aurait été nécessaire de tirer ces engins selon un angle assez important, par rapport au plan de l'écliptique. Par ailleurs, pour que ces objets puissent plonger vers le Soleil il était nécessaire d'annihiler la vitesse d'orbitation de la Terre, de l'ordre de vingt kilomètres par seconde. Tout cela demandait une grande quantité d'énergie, que des propulseurs fusées n'étaient pas à même de délivrer. D'où, selon ce rapport, le recours à des propulseurs à très forte vitesse d'éjection (cent kilomètres par seconde), où l'énergie de base serait constituée par de l'antimatière stockée dans une bouteille magnétique. Si vous êtes observateurs, vous aurez repéré, dans les différentes technologies de pointe auxquelles les Américains sont censés s'attaquer, tel qu'évoqué par le rapport COMETA, les différents composants de ce projet.

    Les impacts de tels "modules bombes" auraient été observés à l'aide de coronographes et il est extrêmement curieux d'une part de constater que les coronographes les plus performants ont été construits et mis sur orbite par les militaires américains (satellite Solwind, de la Navy), d'autre part que ce même satellite ait été par la suite détruit en servant de cible à un tir d'arme à énergie dirigée, dans le cadre du programme Starwar.

    Par la suite, se référer au rapport en question, d'autres "modules bombes" auraient été acheminés et mis sur une orbite très allongée, en suggérant que ceux-ci puissent être des fragments d'une comète qui se serait disloquée lors de sa capture dans le champ gravitationnel de Jupiter (en pénétrant dans "la limite de Roche" ). Afin que les astronomes (en l'occurrence messieurs Schumaker et Lévy) ne manquent pas de repérer les dits fragments, ceux-ci se seraient entourés d'une magnétosphère, c'est à dire d'un environnement gazeux, d'un plasma, piégé par le fort champ magnétique produit par les engins, milieu suffisamment excité par induction pour produire un rayonnement lumineux détectable.

    Comme par hasard le satellite Galileo, laborieusement positionné par des méthodes conventionnelles (propulseur fusée plus effet de fronde, sur Vénus, puis sur la Terre) aurait été idéalement placé pour observer les impacts, en principe invisibles depuis la Terre. Quelque temps plus tôt, Galileo avait lâché une sonde pénétrant dans l'atmosphère jovienne, soit disant pour étudier sa composition. En fait, dotée d'un bouclier électromagnétique MHD, lui permettant de limiter son échauffement par annihilation de l'onde de choc, cette sonde aurait permis de vérifier la possibilité de faire pénétrer dans l'enveloppe extérieure de la planète géante un objet, à une profondeur suffisante pour que sa détonation simule parfaitement une rentrée cométaire. En effet, d'après les spécialistes, si une comète pénètre dans les couches externes de Jupiter à près de cent kilomètres par seconde, elle parvient à s'enfoncer à une centaine de kilomètres de profondeur avant de se volatiliser complètement. Immédiatement après, le canal de pénétration se trouve empli d'un gaz porté à haute température qui fonctionne comme une sorte de geyser. D'où les immenses panaches observés par les astronomes lorsque la planète, en tournant, révéla l'ampleur des impacts.

    Pure imagination d'un scientifique farceur désireux d'exploiter un certain nombre de données techniques ? Pas si sûr. Il y a d'abord des choses suspectes, dans les impacts. Bien sûr, il était absolument indispensable que ceux-ci se produisent "hors de vue" des systèmes de détection implantés sur la Terre ou en orbite autour de celle-ci, sinon la puissante émission de rayons gamma correspondant à l'annihilation matière-antimatière aurait été détectée. Mais au moins un des impacts se produisit à la limite de l'observable, au voisinage du "limbe" jovien. Les signaux correspondants saturèrent totalement les détecteurs terrestres alors que Galileo ne fournit que des valeurs beaucoup plus modestes.

    Les données concernant l'ensemble du comportement des fragments restent extrêmement déconcertantes. Certains de deux-ci émirent des ions magnésium, d'autres non, comme si la comète avait été constituée de fragments de nature différente.

    - En vérité, on ne sait même pas si c'est une comète, m'ont dit certains astronomes spécialistes de ces objets.

    Le texte de provenance inconnue fournit une explication originale d'une panne de plusieurs heures qui affecta la station d'observation Galileo lorsque celle-ci survola Io, satellite de Jupiter, privant ainsi les scientifiques d'images rapprochées de celui-ci : comment communiquer aux astronomes des images précises de la surface d'un astre dont on projette de modifier prochainement la géographie ?

    Nouvelle exploitation astucieuse d'un incident fortuit ? Mais pourquoi, après émission de ce rapport, la sonde tomba-t-elle de nouveau en panne lors de son survol … d'Europa ?

    Le rapport diffusé par VSD est riche d'hypothèses tout à fait vertigineuses. On n'en est donc plus à une près. Pourquoi ne pas supposer que des extraterrestres connaîtraient la date et l'heure d'une future collision entre la Terre et une comète, ou un groupe de comètes, pour le moment indétectables depuis la Terre ? Que faire dans ces conditions ? Laisser notre planète courir vers sa fin ou former des supplétifs en les guidant adroitement, selon la technologie de l'époque, vers la mise au point d'une "arme anti-comète" ? Car ne nous leurrons pas. Ca n'est pas avec de simples bombes à hydrogène que l'on pourrait volatiliser un bloc de glace de vingt kilomètres de diamètre. Nos ogives de cent mégatonnes, d'une taille déjà respectable, ne seraient que de simples pétards à l'échelle de tels objets. Il faudrait de plus des propulseurs à très forte impulsion spécifique (à très forte vitesse d'éjection) pour pouvoir se porter au devant de cet objet ou de ces objets, puis ralentir pour naviguer de conserve avec lui, et loger la charge en son centre, pour avoir une chance de le (ou les) volatiliser. Il faudrait donc utiliser des propulseurs alimentés par des réserves d'antimatière embarquée, l'antimatière constituant la charge explosive n'étant synthétisée qu'au dernier moment, par mise à feu d'une charge creuse thermonucléaire.

    Pour que ce scénario soit complet, il resterait une tache à accomplir : tester le système perforateur permettant d'amener la charge à dix kilomètres de profondeur, au cœur de la comète. C'était peut être le sens des essais qui auraient été menés sur Io et sur Europe. On ignore en effet si les comètes possèdent ou non un noyau rocheux. Il est aussi possible que la menace qui pèserait sur l'humanité (et qui correspondrait au passage à des éléments de l'Apocalypse de Jean) soit constituée non d'une comète mais d'un ensemble de comètes et d'astéroïdes, représentant les restes d'une planète ayant explosé en de multiples fragments, après un dernier passage dans la "limite de Roche" d'une planète géante, comme Jupiter ou Saturne (après avoir par exemple, dans un lointain passé provoqué sur Terre une fantastique marée nommée "Déluge" ?).

    Comment creuser un trou de dix kilomètres de profondeur dans un bloc de glace ou de roche ? Avec une perforatrice, comme suggéré dans le film américain "Deep Impact" ? Plutôt avec une torche à jet d'antimatière. Efficacité garantie.

    Au fait, l'association, auteur du rapport reproduit dans VSD, s'appelle COMETA !

    En supposant que cette collaboration, momentanée, entre les Américains et une ou plusieurs ethnies extraterrestres ait pour but de permettre à l'espèce humaine d'échapper in extremis à des prédictions de nature apocalyptique, liées à une pluie de comètes et d'astéroïdes, quelles en seraient les suites, une fois ce danger conjuré ? Cette ou ces ethnies, leur mission achevée, aideraient-elles les terriens à gérer leur planète de manière plus humaine et plus harmonieuse ou laisseraient-elles les terriens se débrouiller en ayant doté l'Oncle Sam d'un instrument imparable d'hégémonie ?

    Voir à ce sujet la phrase du rapport COMETA, page 56, au chapitre "Quelles intentions et quelle stratégie déduire de leur comportement ? (Celui des extraterrestres, bien sûr).

    - Peut-être n'ont-ils que faire de nos sensibilités et des politiques des États ?

    Commentaires sur le rapport, rédigé par les membres de l'association COMETA, présidée par le général Letty et diffusé en juillet 1999 par VSD: "LES OVNI ET LA DÉFENSE" .

    Pour lire ces lignes, il vous faut d'abord avoir pris connaissance de ce rapport. Si vous ne l'avez pas fait, vous pouvez vous le procurer chez Presse-Communication, 79-83, rue Baudin, 92309 Levallois Perret. Téléphone : 01 55 21 00 50. Vente et réassort, tél : 01 42 56 12 26.

    Nous ne pouvions évidemment reproduire ce rapport dans le site, pour des questions de droits. Néanmoins, si vous ne l'avez pas lu, cliquez sur ce lien pour avoir accès à un résumé de ce rapport, qui contient par ailleurs quelques débuts de commentaires, susceptibles de vous aider dans une visite guidée du texte original.

    Un rapport a donc été déposé sur les tables du Président de la République et du Premier Ministre. Les positions prônées dans ce texte sont simplement vertigineuses. Regroupés au sein d'une association loi de 1901 : COMETA, des militaires de haut rang, l'ancien Président du CNES ainsi que nombre d'anciens hauts responsables de différents services, dont l'Institut des hautes Études de la Défense nationale, cautionnent un texte dont les conclusions sont :

    - Les ovnis existent. Ce sont des machines volantes aux performances stupéfiantes.

    - Un certain nombre de leurs secrets ont été percé : mode de propulsion intra-atmosphérique, grâce à la "MHD" , systèmes pour paralyser à distance les témoins, pour stopper à distance les moteurs d'automobile.

    - Nous pensons que l'explication la plus probable est que ces engins viennent d'une planète autre que la Terre.

    - Nous sommes convaincus que les Américains détiennent, non des présomptions de ces points, mais des preuves absolues : des épaves, des corps et qu'ils ont mis en œuvre de longue date des technologies révolutionnaires, directement dérivées des connaissances qu'ils ont pu extraire de l'étude de ces carcasses et de l'ensemble du dossier, ce qui leur confère a priori une supériorité militaire et politique écrasante à l'échelle de la planète. A ce sujet ils mènent, depuis la fin des années quarante, une politique très active de désinformation. Nous n'excluons pas que ce pays ait noué des contacts avec une ou plusieurs des ethnies nous visitant. Nous souhaiterions que les autres pays se regroupent et fassent pressions sur les USA afin que ce pays accepte de nous communiquer les secrets auxquels il a eu accès, soit à travers ses propres études, soit à travers d'éventuels contacts.

    Imaginez la réaction d'un responsable politique de l'État français, au plus haut niveau:

    - Général, avez vous des éléments à l'appui de ce que vous avancez ?

    Il est impensable que les auteurs de la plaquette COMETA puissent effectuer une telle démarche sans être en mesure de fournir des arguments extrêmement solides et convaincants, sous peine de sombrer dans le ridicule le plus complet. Ces éléments, vous ne les trouverez évidemment pas dans la plaquette diffusée par VSD à l'attention du grand public, simplement parce que la plupart relèvent du secret militaire, de la défense nationale. Mais on peut les imaginer.

    Il y a, bien sûr, les conclusions des observations d'ovnis, dont le noyau dur est constitué par les 500 cas où les témoins sont des pilotes militaires et civils, et où, dans vingt pour cent des cas, les observations visuelles ont été doublées par l'enregistrement d'une "piste radar" .

    Mais on peut en imaginer d'autres. Le cas de Trans-en-Provence ayant permis de mettre en évidence les traces biologiques, originales, importantes et durables, laissées par un ovni après son contact avec le sol, on peut imaginer que les laboratoires de l'ETCA (Établissement Technique central de l'Armement) aient systématisé ces analyses et que des nombreux cas aient permis de confirmer ces traces, qu'aucun effecteur naturel ne saurait produire. On peut imaginer que le phénomène ait pu être reproduit, en bombardant des luzernes témoins par des faisceaux de micro-ondes pulsées, comme suggéré dès 1981 par Michel Bounias, biologiste et par le Physicien du CNRS Jean-Pierre Petit.

    On peut imaginer, toujours à l'aide de tels "systèmes à énergie dirigée" , directement inspirés de la "Guerre des Étoiles" , où leur finalité est de perturber à distance des ogives nucléaires ou des missiles de croisière en approche, que ces mêmes systèmes aient permis de reconstituer un autre grand classique des observations d'ovnis : le calage des moteurs d'automobile.

    Dans la même veine, il est aussi possible que les militaires français, qui précisent que de tels gadgets sont à l'étude dans des laboratoires américains (cités dans le rapport COMETA) aient pu mettre en évidence, toujours à l'aide de ces faisceaux d'ondes électromagnétiques, la production d'un état de paralysie chez un animal, à distance, voire sur un être humain, autre grand classique du dossier ovni.

    En 1975 Jean-Pierre Petit, Directeur de recherche au CNRS, dont il sera plus question plus loin, avait publié une note aux Comptes Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, où il avait donné le principe de ce qu'il avait appelé un "aérodyne MHD" , sustenté et propulsé par des forces électromagnétiques. En 1976 il avait, à l'aide de simulations hydrauliques réussies, montré qu'un tel système pourrait permettre d'envisager de déplacer une machine volante en air dense, à vitesse supersonique, sans création d'onde de choc, donc dans le silence le plus absolu (autre grand classique des observations d'ovnis). A la fin des années quatre-vingt il avait, avec son étudiant Bertrand Lebrun, calculé une expérience destinée à démontrer, en soufflerie à rafale, le bien fondé de sa théorie, travail qui fit l'objet :

    - D'une thèse de doctorat, soutenue au département de mécanique des fluides de Poitiers (celle de Bertrand Lebrun)

    - De publications scientifiques dans des revues scientifiques de haut niveau, à comité de lecture.

    - De communications dans des grands congrès internationaux de MHD (Moscou, 1983, Tsukuba, Japon, 1987, Pékin, 1991).

    On peut imaginer que l'organisme de recherche militaire, la DRET ( Direction des recherches et Études techniques), s'inspirant des travaux qui avaient été initiés à la fin des années quatre-vingt, sous contrat MRT (Ministère de la Recherche et de la Technologie), dans un laboratoire de l'université de Rouen, celui du professeur Valentin, ait poursuivi en secret ces recherches (comme le suggère le témoignage d'un haut responsable du CNRS, celui du professeur Le Quéau, reproduit, preuves à l'appui, dans un des ouvrages publiés par Jean-Pierre Petit : "Les Enfants du Diable" , page 264) dans ses laboratoires, sous couvert du secret militaire. On peut imaginer que ces ingénieurs militaires aient, avec des moyens beaucoup plus importants que ceux dont disposaient les civils, mené l'expérience à son terme et soient en mesure de produire des clichés démontrant la faisabilité de l'annihilation des ondes de choc autour d'une maquette immergée dans un courant gazeux supersonique.

    Tout ceci constituant des éléments à l'appui du dossier diffusé par VSD et dont on ne saurait imaginer une seule seconde qu'ils soient portés à la connaissance du public, ni même des scientifiques civils, étant donné les implications dans le domaine de la défense nationale.

    Le rapport de l'association COMETA recommande plusieurs choses.

    - C'est d'abord, de toute évidence, une action de sensibilisation visant le plus large public. Dans une certaine mesure c'est également une expérience sociologique, destinée à évaluer les réactions de ce même public face à de telles révélations et prises de position.

    - Le rapport recommande ensuite qu'un travail d'information et de formation soit effectué, touchant toutes les personnes des services publics potentiellement concernées par le problème OVNI, de même que les pilotes civils et militaires.

    - En dénonçant l'attitude extrêmement négative et passive des scientifiques ainsi que la désinformation pratiquée par la presse et les campagnes de dénigrement que celle-ci mène, l'association requiert l'appui du gouvernement pour que ce sujet sorte de son ghetto et soit la source d'études sérieuses, dans le sein de la communauté scientifique.

    - Enfin l'association souhaite le renforcement des moyens mis à la disposition du service créé au sein du CNES en 1977, initialement le GEPAN (Groupe d'Études des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés), devenu plus tard le SEPRA (Service d'Expertise des Phénomènes de Rentrée Atmosphériques) actuellement dirigé par l'ingénieur Jean-Jacques Vélasco. Il souhaite également qu'un lien soit établi entre ce service et les plus hautes instances de l'État.

    Quelles pourraient être les conséquences d'une telle démarche ? (on imagine difficilement que l'on puisse aller plus loin dans ce sens).

    - Une décision gouvernementale, passant par un renforcement du SEPRA en personnel et en moyens.

    - Une approbation de la position adoptée par les membres de l'association COMETA.

    - Une déclaration de principe incitant les milieux de la recherche à accepter de se pencher sur le dossier OVNI.

    Nous attendons cette réaction. Si celle-ci ne se produit pas, la démarche du groupe COMETA perdrait tout son sens, et le groupe sa crédibilité.

    Que s'est-il passé en France, entre 1975 et 1999, pour expliquer un tel revirement, un tel virage (ce dossier VSD est le second qui ait été publié. Il est peu probable les gens de COMETA s'en tiennent là dans les années à venir. Il s'agit de toute évidence d'une campagne de sensibilisation, axée vers des buts que nous devons tenter de cerner ).

    Au milieu des années soixante quinze, le sujet ovni est amplement discrédité, tant en France qu'à l'étranger. Seule la presse à sensation en tire épisodiquement quelques profits. Sur le plan éditorial, les livres sont signés par des "ufologues" . La communauté scientifique manifeste une réaction de rejet, dans son immense majorité. Seuls les militaires et les services secrets, étant données les informations qu'ils détiennent, sont conscients qu'il y a quelque chose de réellement sérieux là-dessous, sans savoir exactement quoi, mais dans leurs cénacles, c'est l'expectative et la perplexité.

    Le professeur Evry Schatzman mène une campagne de discrédit extrêmement offensive dans le cadre d'une association qu'il préside : l'Union Rationaliste. De conférence en conférence il propage son credo : si certaines avancées de la biologie moderne laissent à penser que l'émergence d'une vie organisée, sur d'autres planètes, ne serait pas aussi improbable que l'on ne l'avait cru (à la suite de la détection d'un nombre impressionnant de biomolécules, à la dérive dans des nuages moléculaires interstellaires) les lois de la Relativité Restreinte lui semblent exclure, sans appel, toute possibilité d'incursions de voyageurs ayant couvert d'aussi grandes distances. Et de conclure ses conférences par :

    - Nous aimerions bien, évidemment, que des contacts avec des habitants d'autres planètes que la nôtre puissent être un jour établis. Hélas ceci restera à jamais impossible, à cause des contraintes imposées par la Relativité Restreinte, dont les confirmations expérimentales et d'observations sont innombrables et selon laquelle la vitesse de la lumière ne saurait être dépassée.

    Un autre argument invoqué par l'académicien concerne les "inepties colportées par les témoins" : observations d'engins croisant à des vitesses qui devraient être supersonique, mais sans Bang, sans création d'onde de choc. Comme "c'est physiquement impossible" , ce simple point démontre, selon lui, que les témoignages ne sont que des délires hallucinatoires, des mauvaises interprétations de phénomènes naturels ou des mystifications organisées.

    La situation semble sérieusement bloquée. Mais, en 1975 un chercheur au CNRS, Jean-Pierre Petit, alors en poste à l'Observatoire de Marseille, publie une note aux Comptes Rendus de l'Académie des Sciences de Paris où il présente les grandes lignes d'un nouveau type de machine volante, s'appuyant sur l'air ambiant à l'aide de forces électromagnétiques, qu'il baptise Aérodyne Magnétohydrodynamique.

    Antérieurement, nombre de thèses ont été avancées, émanant de farfelus en tous genres, vite réfutées. Mais Petit est l'exception qui confirme la règle. D'abord, il n'est pas un astronome de formation. Il est issu de l'École Supérieure de l'Aéronautique de Paris, a ensuite travaillé pendant sept ans à l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille, sur des projets de MHD. La préoccupation des bailleurs de fond de cet institut, à l'époque où celui-ci menait ce type d'activités, n'était pas la propulsion MHD, dont les principes étaient d'ailleurs connus de longue date (l'idée initiale étant à due… à l'anglais Michael Faraday!). Dans ces années soixante le Commissariat à l'Énergie Atomique, l'Institut Français du Pétrole, la Compagnie Générale d'Électricité sont intéressés par des "générateurs MHD" à fort rendement (soixante pour cent, théoriquement, contre les quarante disponibles dans les centrales thermiques). Beaucoup de pays sont impliqués dans ce type de recherche : les USA, l'URSS, l'Angleterre, l'Italie. Mais les problèmes techniques sont considérables. Ces convertisseurs ne peuvent fonctionner qu'en utilisant l'énergie de gaz à très forte température : trois mille degrés, celle d'un filament de lampe à incandescence. Aucun générateur MHD ne serait concevable, dont les matériaux pourraient résister à de telles températures. Mais une solution a été proposée conjointement par les Américains et les Soviétiques, consistant à faire travailler un gaz avec deux températures. Ceci peut paraître surréaliste, mais c'est ce qui se passe dans le premier tube au néon venu. Le gaz du tube reste froid, tandis que "le gaz d'électrons" est porté à plusieurs milliers de degrés. Au moment où Petit prend contact avec ces recherches de MHD l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille bénéficie d'un contrat civil, émanant le la DGRST (Délégation Générale Scientifique et Technique), où un tel type de générateur doit être conçu et étudié. Mais, dans le même temps, un pronostic sombre surgit. Un chercheur soviétique, Vélikhov, découvre en 1964 une instabilité de plasma qui a pour effet de "feuilleter" totalement le gaz, et d'annihiler toutes ses propriétés de conductibilité électrique, donc de réduire les performances de tels générateurs à néant.

    D'emblée, Petit comprend que des problèmes de physique nouveaux ne peuvent être abordés qu'après une préparation théorique sérieuse. Il imagine donc une astuce qui est censée permettre de faire disparaître, comme d'un coup de baguette magique, l'instabilité de Vélikhov. L'expérience marche au premier essai et le générateur de Petit, dont la tuyère MHD est à peine de la taille d'une canette de bière, produit plusieurs mégawatts, pendant le temps de fonctionnement très bref de sa "soufflerie à rafale" , dite "tube à choc" . C'est une première mondiale, présentée en 1967 au congrès International de MHD de Varsovie : alors que le gaz est à six mille degrés, le "gaz d'électrons" a été porté à une température de dix mille.

    Il se produit alors une conjonction de phénomènes humains que l'on pourrait qualifier de "turbulents" . Le directeur de son laboratoire tente une mainmise assez brutale sur cette invention (il est aujourd'hui décédé). Les bailleurs de fonds n'en comprennent pas la portée, la MHD s'étant heurtée, selon les termes mêmes de Ricateau, responsable MHD au CEA, "au mur des instabilités" est abandonnée progressivement dans tous les pays (à commencer par la France où le Président Georges Pompidou a décidé "qu'en matière de recherche fondamentale, la France allait marquer une pause" ).

    Une autre expérience, permettant non plus de transformer l'énergie cinétique d'une rafale gazeuse en électricité, mais au contraire d'accélérer fortement un gaz ionisé, sous une pression d'un bar, en lui communiquant au contraire de l'énergie, passe également totalement inaperçue, y compris des militaires français. Pourtant des vitesses d'éjection de gaz de huit kilomètres par seconde ont été obtenues.

    Un peu déçu par tout ce contexte, Petit décide d'abandonner la recherche expérimentale et de se reconvertir à l'astrophysique théorique. Avant de quitter l'IMFM, il prévient le responsable de contrats:

    - Vous allez observer une baisse sensible de la qualité des résultats scientifiques dans les mois à venir.

    - Pourquoi ?

    -Parce que je m'en vais.

    La MHD périclite alors rapidement à l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille. Pourtant ce travail original, consistant à avoir réussi à faire fonctionner un générateur MHD avec deux températures, profitera à un des anciens étudiants de Petit, lequel récupère ces résultats pour en faire sa thèse de doctorat, laquelle lui vaudra un prix scientifique international, distinction assortie d'une enveloppe substantielle. La lecture de cette thèse révèle le peu d'aisance du personnage dans ces problèmes d'instabilités de plasmas (qu'il passe purement et simplement sous silence), ce qui expliquait qu'il ne l'ait pas doublé d'une publication scientifique, comme il est d'usage dans ces cas-là. Sa créativité scientifique se tarira d'ailleurs instantanément, alors même que son excellente compréhension des mécanismes administratifs lui vaudront une carrière assez brillante au CNRS, dont il est devenu, principe de Peter oblige, un des responsables les plus en vue. Il n'est d'ailleurs pas exclu que cet homme, encore assez jeune, qui n'a pas son pareil pour accepter avec modestie et serviabilité des responsabilités de plus en plus importantes, finisse sa carrière comme Directeur Général du CNRS, voire Ministre de la Recherche.

    Pendant plus de dix ans la MHD disparaît totalement, des laboratoires, des enseignements universitaires, et des préoccupations des militaires. L'échec de ce vaste effort international de MHD civile, axée sur la production d'énergie, a déteint sur l'ensemble de ce domaine. A part les Soviétiques, qui disposent d'idées tout à fait remarquables, dues à Andréi Sakharov (qui, non content d'être le "père" de la bombe H russe, doit être également considéré comme le fondateur de la MHD au-delà de l'Oural), aucun pays ne perçoit encore les applications militaires de la MHD. Parmi celles qui se dégageront ultérieurement : la mise au point de générateurs électriques orbitaux, délivrant des impulsions de très forte puissance, alimentés par des charges explosives, cousins germains du générateur "canette de bière" utilisé par Petit dès 1965 à l'IMFM, générateurs mis au point par Vélikhov, qui alimenteront les "canons à particules" soviétiques, découverts avec stupeur par les Américains au début des années soixante dix (voir les articles alarmistes de Robinson, rédacteur en chef de la revue Aviation Week and Space Technology, de cette même époque).

    C'est alors qu'à l'observatoire de Marseille où il travaille Petit développe cet étrange modèle de machine volante. Avec des moyens primitifs, il monte, avec des moyens de fortune, dans une cave, des expériences d'hydraulique, en agissant sur de l'eau acidulée. Un film 16 mm est réalisé par son collègue Maurice Viton (témoin d'ovni, comme mentionné dans le dossier de VSD, page 74, sous la plume de l'astronome Jean-Claude Ribes), qui montre l'entraînement du fluide par les "forces de Laplace" autour d'une maquette cylindrique à l'aide de filets colorés (détail : la manip et le film ont été réalisés en 1976 dans la cuisine de Viton, à Aubagne). La turbulence de sillage se trouve au passage supprimée, ce qui est en soi un résultat original extrêmement intéressant. Poussant les choses plus loin, Petit monte une expérience où il parvient à faire disparaître la vague d'étrave devant un objet placé dans un courant d'eau (on sait que les vagues d'étrave et de poupe qui s'établissent au voisinage de la coque d'un navire sont les analogues fidèles des ondes de choc produites par un profil d'aile d'avion).

    Interviews dans la presse. Le journaliste Jean-Claude Bourret demande à Petit une "annexe scientifique" de 80 pages grâce à laquelle il transforme son ouvrage "Le Nouveau Défi des Ovnis" en best seller. Schatzman est prodigieusement agacé par l'irruption intempestive de l'ovni dans le domaine scientifique. Imprudemment (alors qu'il a été président du jury de la thèse de Petit, soutenue à Marseille en 1972), il déclare publiquement que "cette machine de Petit ne saurait se sustenter, car elle produit elle-même son propre champ magnétique et son propre champ électrique : des théorèmes s'y opposent" . Celui-ci lui demande un droit de réponse qu'il exerce à la fin de 1976 aux assises de l'Union Rationaliste à Annecy. Et c'est la déroute totale du champion des "anti-ovnis" , confronté à une expérience montée par le chercheur et apportée sur place (voir "l'affaire du baron de Munchaüsen" , dans "Le Mystère des Ummites" , page 60, publié aux éditions Albin Michel).

    La perplexité des militaires français se mue en curiosité très vive. L'Institut des Hautes Études de la Défense Nationale émet le 20 juin 1977 un rapport où il se trouve nommément cité et qui se trouve reproduit dans son autre ouvrage "Enquête sur les OVNI" (Éditions Albin Michel) pages 183 à 187 (Ces pages téléchargeables en format pdf, 140 Ko. Avec l'autorisation de l'auteur). Citons le passage de ce rapport IHEDN, le concernant :

    Recherche scientifique.

    L'opinion, de certains milieux scientifiques que bien d'autres problèmes sont à étudier et que tout crédit consacré aux ovnis manquera pour des recherches plus urgentes, où l'on voit clairement l'aboutissement, est certes compréhensible. Il n'en demeure pas moins que l'étude sérieuse du phénomène pourrait être souhaitable et utile, dans la mesure où des retombées scientifiques et techniques de recherches faites à propos des OVNI (la magnétohydrodynamique de Jean-Pierre Petit, par exemple) peuvent s'avérer importantes pour un budget qui ne serait pas exorbitant.

    Mais le chercheur Jean-Pierre Petit ne semble pas être un client très fiable pour les militaires. C'est un esprit original, foncièrement indépendant, que son ancien patron, à l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille, Jacques Valensi, avait vainement essayé de le mettre au pas, assez brutalement, d'ailleurs (voir "Enquête sur les OVNI" , pages 28 à 34). Depuis, il n'a plus "ni dieu, ni maître" , aucun de ses directeurs de recherche successifs n'ayant été capable de le suivre dans des recherches théoriques chaque année plus pointues. Enfin, le comble : il a fait partie, une unique année, mais une année de trop, du parti communiste français (juste après 1968 !). Il a gardé des liens avec Vélikhov et Golubev, pionniers de la MHD russe (Vélikhov deviendra plus tard vice-président de l'Académie des Sciences d'Union Soviétique et bras droit de Gorbatchev). Idéaliste, poète, aventurier, il est jugé incontrôlable et on décide de le manipuler. A cette fin le polytechnicien Gilbert Payan prend contact avec lui. A l'époque, cet homme à casquettes interchangeables, qui a l'art, en toutes circonstances, pour se présenter comme "l'homme de la situation" , est directeur des Études et Recherche à Creusot-Loire et président de la commission de mécanique de la "DGRST" (délégation générale à la recherche scientifique et technique, un service dépendant du Ministère de l'Industrie).

    L'armée souhaite donc que soit créée une structure apte à collecter les données concernant les ovnis et à capter d'éventuelles retombées scientifiques (comme cette propulsion MHD, que Petit semble avoir sortie comme un lapin d'un chapeau). Le CNRS ayant décliné l'offre, c'est le CNES qui accepte la mission et le GEPAN (Groupe d'Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés) est créé en son sein, en 1977. Hubert Curien en est alors le directeur et Lebeau (auteur d'une préface dans la plaquette VSD) son président. On confie la direction de cette structure à l'ingénieur Claude Poher, qui a de longue date manifesté un intérêt très vif pour le dossier et a été interviewé plusieurs fois à la télévision.

    En fait Poher sera aussi manipulé, à son insu. Il ignorera jusqu'à son éviction, deux ans plus tard, la véritable finalité de cette structure, qu'il croît diriger. C'est l'armée qui tire toutes les ficelles, dans l'ombre. Mais la tache est délicate : les ovnis, ça s'étudie comment ?

    Solution : laisser les gens qui semblent avoir quelques idées tirer les marrons du feu, en les surveillant du coin de l'œil. Poher aura l'idée des réseaux couvre-objectifs, qu'il fait réaliser en 78 par la société Jobin et Yvon, spécialisée dans l'optique. Ces bonnettes équiperont rapidement les gendarmeries et grâce à elles on devrait pouvoir, en principe, obtenir une image spectrale d'ovni, en analysant la lumière émise à l'aide de ce système, qui transforme l'appareil de photo des gendarmes en spectrographe.

    Dans le rapport COMETA, page 30 :

    Des filtres de diffraction ont été mis en place dans les gendarmeries, pour permettre le recueil d'informations sur le spectre lumineux émis.

    Ceci étant, alors que de nombreux gendarmes français, en 22 ans, ont été témoins d'apparitions d'ovni, aucun ne semble avoir réussi à tirer le portrait à une de ces machines. Je dis bien : "ne semble" …

    Les relations entre Poher et Petit sont difficiles. Le premier ignore tout des mœurs en cours au CNRS. Démarchant intempestivement auprès du directeur du Laboratoire d'Astronomie Spatiale, Georges Courtès, mentionné pourtant par l'Astronome Jean-Claude Ribes comme témoin d'ovni, (voir le dossier VSD page 74 ), membre de l'Académie des Sciences de Paris (et oui, les académiciens aussi, voient des ovnis ! ), il provoque l'éjection de Petit et de son complice Maurice Viton (également cité par Ribes page 74 comme autre astronome ayant observé un ovni) d'un laboratoire clandestin installé dans les caves du LAS, en 1976, après avoir pris avis de la Direction Générale du CNRS.

    - Pas de ça chez nous, vous comprenez ?

    Soumis à de violentes pressions de la part de sa hiérarchie et du CNRS, Viton finira par abandonner toute recherche sur les ovnis, laissant Petit poursuivre sa route, seul.

    Poher est alors remplacé par le polytechnicien Alain Esterle.

    Comme il fallait fournir quelques moyens de recherche à Petit, Payan lui obtient un contrat d'étude d'une "pompe à vide MHD" , fourni par le ministère de l'industrie. Des subsides qui permettront un dégrossissage des problèmes de la MHD dans les gaz, toujours dans une cave, et se solderont par quelques publications scientifiques. En 79, ce pactole est épuisé. Petit contacte alors Esterle, en proposant ses idées de MHD. Il adresse au GEPAN un rapport de 200 pages, intitulé "perspectives en magnétohydrodynamique", contenant une masse d'idées "brutes" . Selon le témoignage de Gilbert Payan, le général R. , un polytechnicien, ingénieur militaire, qui a fait Supaéro avec Petit, au titre de son "école d'application" , entre à cette époque, enthousiaste, dans le bureau du général Carpentier, directeur de la DRET, en brandissant ce rapport et en disant :

    - Maintenant que nous avons les idées de Petit, pourquoi nous embarrasser de lui ?

    Mais Payan juge que l'affaire n'est pas mûre. Le CNES embauche alors un jeune chercheur, Bernard Zappoli, docteur ès sciences, mécanicien des fluides et élève de Petit, pour s'occuper, à Toulouse, de recherches de MHD

    Confiant dans les compétences dont se réclame Zappoli (qui en fait n'a jamais effectué le moindre travail en MHD) Esterle passe contrat avec deux laboratoires de Toulouse, dépendant du CERT (Centre d'Étude et de Recherche technique), dont le DERMO (Département d'étude et de recherche sur les micro-ondes), dirigé à l'époque par le professeur Thourel, très lié avec l'armée, pour tenter de concrétiser une des idées trouvées dans le rapport fourni par Petit. Il s'agit de l'extension, dans un gaz froid, du thème de la suppression du sillage turbulent, réussie par Petit en 1976 dans des expériences d'hydraulique. Gilbert Payan patronne, dans l'ombre, ce nouveau projet.

    Les idées de Petit ne sont pas "piégées" . C'est la MHD qui est une discipline déconcertante, pleine de chausse-trappes, et requiert des masses de connaissances annexes, de l'imagination, du talent. L'équipe toulousaine se plante lamentablement, dix ans après l'équipe que Valensi avait, à l'IMFM, mis sur l'idée que Petit avait su, lui, concrétiser expérimentalement avec brio.

    Un jeune ingénieur militaire, ayant quelques connaissances d'autodidacte en matière de plasmas, Henri Bondar, est appelé à la rescousse. Découvrant ce qui n'est autre qu'une lamentable tentative de pillage scientifique, choqué, il prévient Petit et lui remet en mains propres le rapport qui décrit la gabegie menée par Zappoli et Esterle. Il payera d'ailleurs fort cher cette réaction d'honnêteté intempestive. Petit est furieux car il réalise que s'il avait été au cœur de ces recherches, il aurait pu résoudre en quelques jours les problèmes dans lesquels Zappoli s'est enlisé (voir Enquête sur les OVNI, page 90). Il publie alors des extraits du rapport dans une petite revue ufologique tenue à l'époque par Peri Petrakis : OVNI-Présence, qui titre en couverture "GEPAN : une manip de trop" . Un Petrakis qui a … beaucoup changé depuis.

    On peut se demander comment de tels amateurs ont pu conduire le CNES dans une aventure aussi lamentable. Mais à l'époque il n'y a personne de compétent en MHD, ni au CNES, ni sans doute au sein de la recherche militaire elle-même. N'oublions pas que la France est restée hors jeu pendant plus de dix années, Petit ayant été le seul à poursuivre des recherches dans ses caves successives. Le GEPAN n'a pas non plus de statut bien défini. Il fonctionne "comme un département" , étant donné qu'il ne s'est pas avéré possible de l'intégrer en tant que service d'un département déjà existant. Esterle a donc eu "la bride sur le cou" .

    Le CNES craint le scandale. Le GEPAN disparaît. Il n'est pas dissout, mais on annonce simplement qu'il a été remplacé par une autre structure : le SEPRA (Service d'Expertise des Phénomènes Aérospatiaux), dont on confie la direction à Jean-Jacques Vélasco, technicien d'Esterle (brevet de technicien supérieur d'optique). Esterle et Zappoli disparaissent dans des placards et on n'entendra plus parler d'eux, pas plus que de Poher, d'ailleurs.

    Hubert Curien, lorsqu'il avait conçu le GEPAN, l'avait mis sous le contrôle d'un conseil scientifique de sept membres. L'un d'eux, polytechnicien et haut fonctionnaire à la météorologie nationale, Christian Perrin de Brichambaut (aujourd'hui décédé), n'accepte pas cette mise à la trappe, après une douzaine de réunions de ce conseil et réclame une ultime convocation, avant dissolution. Il effectuera plusieurs démarches auprès du CNES (reproduction de ces courriers dans Enquête sur les OVNI, pages 127 à 132) mais n'obtiendra jamais satisfaction. Sur son lit d'hôpital, juste avant sa mort, il écrira un "testament" dans lequel il fait part de sa certitude de "l'hypothèse extraterrestre" (Paru dans "Science Frontières")

    La fonctionnalité du GEPAN se dégage maintenant clairement, en tant que structure destinée à capter les idées et les travaux scientifiques issus du secteur civil, pour aller ensuite fertiliser la recherche militaire. Cela, Gilbert Payan le sait, dès le départ, alors que Petit, qui l'ignore, mettra des années à le comprendre. Mais après le scandale déclenché par l'initiative d'Esterle, le GEPAN n'a plus de raison d'être et disparaît. Soucieux de ne pas voir se rééditer une telle mésaventure, le CNES a d'ailleurs soigneusement limité le marge de manœuvre du SEPRA, dont la tâche doit désormais se limiter aux enquêtes et à l'archivage des données.

    Après le naufrage du projet MHD-CNES, Petit n'abandonne pas la partie. Il récupère dans ses caves le matériel qu'il a collecté et, pour être plus sûr que celui ne lui sera pas enlevé, l'installe dans une pièce de son propre appartement d'Aix, lequel sera donc le seul de la ville à être équipé en trente mille volts. Précaution sage : pendant les quelques mois où il s'était trouvé hospitalisé, ayant été victime d'un accident de travail dans sa cave-laboratoire, le CERT en a profité pour venir récupérer son installation de champ magnétique d'un tesla, prêtée en 1978 par le laboratoire toulousain de Thourel, suite à une démarche de Claude Poher.

    Seul dans ce laboratoire minuscule, il réussira une très intéressante expérience de maîtrise complète de l'instabilité découverte par Vélikov en 1964, contribution-clef à un éventuel futur développement de l'aérodyne MHD. Il présente en 1983 ce travail au congrès international de MHD de Moscou où il se rend en utilisant un circuit touristique bon marché (Loisirs,-Vacances-Jeunesse), étant incapable de faire face aux frais d'un séjour conventionnel dans un congrès à l'étranger. En arrivant à Moscou, au moment où le groupe s'apprête à partir pour la visite du mausolée de Lénine, Petit révèle à l'accompagnatrice le véritable but de sa visite :

    - Appelez Golubev, à l'Université de Moscou, pour qu'il envoie vite une voiture. Je fais mon exposé dans deux heures.

    Un jeune ingénieur, Bertrand Lebrun, se présente en demandant à faire une thèse de doctorat avec lui. Petit accepte. Lebrun passe donc un DEA (Diplôme d'Étude Approfondie) à l'Université de Marseille, préalable indispensable à une thèse, dans une spécialité donnée. Les notes de Lebrun sont excellentes. Entre temps Petit a construit le modèle théorique permettant d'expliquer pourquoi et comment les ondes de choc peuvent être annihilées par la MHD, autour d'un objet immergé dans un courant gazeux supersonique. L'idée, brillante, séduit les responsables du DEA. Mais l'université refuse de délivrer une bourse sur un tel sujet sous prétexte "qu'il n'intéresse pas les laboratoires locaux" . Lebrun décide de se passer de bourse, son père lui ayant offert un soutien matériel sur deux ans. Il se produit alors un fait inconcevable : l'Université de Marseille refuse d'inscrire l'étudiant en thèse sur un sujet qui ne s'intitule pas "preuve de l'existence des soucoupes volantes" mais "étude de l'action des forces de Laplace sur un courant gazeux supersonique" . Pas de motif invoqué.

    - J'ai cru à cette époque, racontera Petit, sentir le sol se dérober sous mes pas.

    Il prend contact avec Papon, directeur général du CNRS :

    - Monsieur le Directeur Général, je crois que maintenant, la coupe est pleine. La semaine prochaine, Paris-Match vient visiter mon laboratoire. Si personne ne fait rien, j'expliquerai où se joue la MHD française, dans une pièce de dix mètres carrés, dans un appartement aixois, et comment un chercheur porteur d'une idée novatrice et brillante, et de résultats expérimentaux obtenus dans des conditions matérielles défiant l'imagination, est contraint, pour pouvoir aller la présenter dans un congrès scientifique international, de s'intégrer à un groupe de touristes, faute de disposer de frais de mission.

    La menace n'est pas proférée à la légère. Petit a déjà largement démontré ses capacités à mettre les pieds dans le plat. Le CNRS décide de calmer le jeu. De toute manière, un lien étroit a toujours existé entre le CNRS et l'armée. Il y a quelques années, Charpentier, successeur de Michel Combarnous au département SPI du CNRS ( Science Physique de l'Ingénieur), intervenant dans une plaquette du CNRS axée sur les rapports entre le secteur civil et le militaire, déclare "qu'il n'a pas assez de contrats DRET pour satisfaire les demandes des chercheurs" . Pour un physicien, par exemple, une carrière convenable n'est envisageable qu'au prix d'un flirt avec l'armée que les chercheurs appellent, dans leur argot "le Diable" (lire "Les Enfants du Diable" , de Jean-Pierre Petit, éditions Albin Michel, 1995).

    Depuis le grand cafouillage CNES, et la disparition du GEPAN, Payan est retourné dans l'ombre, qu'il affectionne. Le contrôle des activités de Petit par l'armée est assuré en continu par son propre directeur de recherche, René Pellat (qui deviendra plus tard président du CNES, un des membres du conseil scientifique du GEPAN. Actuellement, Pellat s'occupe du projet de "simulateur" , axé sur la fusion par laser, censé prendre le relais des expériences nucléaires interrompues à Mururoa).

    Papon oriente Petit vers son adjoint, Michel Combarnous, lequel convoque Pellat lors d'une réunion où le CNRS décide, sous l'effet de cette sorte de chantage, de donner suite à des recherches de MHD. Ici nous avons le témoignage de Petit, reproduit dans un de ses ouvrages, à propos d'une remarque de Pellat, lâchée dans les couloirs du CNRS, avant la rencontre avec Combarnous, à propos de la compétence des gens du GEPAN :

    - Crois-tu que si on avait réellement voulu éclaircir ce problème on aurait mis à la tête de ce service des gens pareils ?

    Combarnous octroie une bourse à Lebrun, par-dessus la tête du conseil doctoral Marseillais. Comme les directeurs des instituts de mécanique des fluides locaux menacent de démissionner en bloc si le CNRS les contraint à héberger un tel thème de recherche, Combarnous impose à Petit de "loger" son thésard dans un département de "maths appliquées" . Avec quelques crédits CNRS, une "aide individuelle" , Petit achète un Mac Intosh sur lequel Lebrun effectuera des simulations de mécanique des fluides. Le spécialiste trouvera étonnant qu'on puisse attaquer de tels problèmes sur un appareil tournant avec une horloge de 2 mégahertz et dont la mémoire centrale n'est à l'époque que de 512 K. Mais ces calculs seront en fait effectués par plusieurs machines, l'équipe dispatchant les calculs chaque soir, Lebrun allant récupérer les résultats d'une nuit de travail au matin, avec sa moto, inaugurant avant la lettre le travail "en multiprocesseur" . Dans ces conditions, les calculs débouchent assez rapidement et le tandem réussit à faire accepter une communication, en 1987, au colloque international de MHD de Tsukuba, Japon (où ils ne pourront se rendre, faute de crédits).

    En parallèle, Combarnous monte un projet de recherche, dans laquelle la DRET s'impose aussitôt en tant que partenaire incontournable. Un programme de recherche expérimentale est mis sur pied. Un laboratoire de l'université de Rouen, celui du professeur Valentin, bénéficiera d'un double contrat MRT (Ministère de la Recherche et de la Technologie)+DRET pour effectuer l'expérience de MHD entièrement calculée dans la thèse de Lebrun, sur une soufflerie à rafale chaude, la même qui, en 1967, avait permis d'obtenu des vitesses de sortie de tuyère de 8000 mètres par seconde. Mais au moment où ce projet est mis sur pied, Petit a la désagréable surprise de retrouve sur sa route, une fois de plus, Gilbert Payan, qui "coordonne" une fois de plus les opérations, à la demande d'Hubert Curien, devenu entre temps ministre. Le marché est alors posé : Petit devra diriger les recherches, mais sans figurer sur les contrats et rapports de recherche (voir Enquête sur les OVNI, page 109). La bourse de son étudiant arrivant à son terme "ce dernier devra se trouver un emploi dans le privé".

    Après vingt années de lutte, Petit comprend enfin et pose un ultimatum, en formulant la demande la plus modeste, à titre de test. Si une bourse DRET (de 7000 F par mois), n'est pas accordée à Lebrun, pour que celui-ci puisse continuer les travaux de simulations numériques, Petit abandonnera définitivement la MHD et l'équipe rouennaise.

    Les Rouennais ne sont pas idiots. Claude Thénard, maître de conférence, responsable scientifique en titre sur ce contrat, sait qu'il ne possède aucune expérience en MHD, ni même sur le gaz ionisé. Valentin transmet à la DRET les conditions posées par Petit. Celle-ci provoque une réunion, à Rouen, où elle envoie ses experts, ainsi que l'incontournable Payan. Un ingénieur militaire présent résume la situation à la serpe :

    - Il faut être clairs. Sans les conseils éclairés de Petit, qui est seul à avoir de l'expérience dans ce domaine, les Rouennais ne s'en sortiront pas et le savent très bien. Petit a précisé ses conditions. Donc soit la DRET fournit cette bourse, plus un supplément de crédits pour le laboratoire, soit rien. Réponse dans un mois.

    Au passage l'expert explique l'intérêt des militaires pour ce type de projet :

    - Nos missiles de croisière ne peuvent dépasser, en basse altitude, 900 km/h, sinon la traînée, les contraintes mécaniques et au-delà les contraintes thermiques (mur de la chaleur) sont trop importantes. En air dense nos avions supersoniques ne peuvent dépasser mach 1,3. L'aérodyne MHD de Petit serait le missile de croisière de l'avenir, que même les missiles conventionnels ne pourraient intercepter, car il volerait plus vite qu'eux. Il existe d'autres types de retombées des travaux initiaux de Petit en hydraulique, dont l'intérêt serait de pouvoir déboucher sur des systèmes d'armes opérationnels dans des délais plus brefs, puisqu' alors le problème du poids ne se poserait plus et qui concerneraient alors un projet de torpille MHD. Mais ceci sort du thème du contrat Rouen.

    Précision : la propulsion MHD sous-marine, affranchie du problème de la cavitation, pourrait donner naissance à des engins pouvant se déplacer, en milieu marin, à plusieurs centaines de km/h, comme précisé des années plus tard par les responsables des projets japonais.

    A son retour il rend un rapport très positif sur ce projet de recherche et recommande la première solution. Mais la décision sera annulée sur intervention personnelle du Ministre des Armées, Charles Hernu, sur recommandation de Lallemand, un ancien élève de Normale Supérieure, un "civil" , conseiller scientifique de la DRET : Pas question d'étudier un missile de croisière hypersonique dans un contexte civil.

    La réponse sera transmise officieusement par un responsable CNRS, Bernard Fontaine:

    - La réponse est non et Lebrun ne trouvera de place dans aucun laboratoire français.

    Ayant toujours négligé les avertissements réitérés de Petit, Payan recommande la poursuite du projet de Rouen. Voir la reproduction du rapport figurant dans Enquête sur les ovnis, pages 116 à 118. Mais Thénard se plante. Ses tuyères MHD explosent les unes après les autres. Payan, qui est alors affecté à un poste dépendant du Ministère de la Recherche et de l'Industrie, est mis en "retraite anticipée", à 55 ans.

    Au moment où Petit a déjà pris ses distances, il rencontre fortuitement Claude Thénard, par ailleurs sincèrement désolé de la tournure prise parles évènements, qui lui dit :

    - J'ai rencontré Bradu, notre contact à la DRET, qui m'a dit "de toute façon, l'armée double toutes vos recherches dans ses laboratoires secrets" .

    Ce point sera confirmé des années plus tard, en 1994, par un haut responsable du CNRS, Dominique le Quéau, ancien élève de Pellat, président de la section d'astrophysique (entre temps les astronomes, dont Guy Monnet, cosignataire avec Jean-Claude Ribes de l'ouvrage "La Vie Extraterrestre" , publié aux éditions Larousse, ancien membre du défunt conseil scientifique du GEPAN, ont noué des contacts étroits avec les militaires : ils étudient pour eux les miroirs à optique adaptative destinés à une guerre des étoiles à la Française). Voir "les confidences de monsieur le Quéau" dans "Les Enfants du Diable" , page 264. Lors d'un déjeuner avec Petit et Baluteau, devenu directeur de l'Observatoire de Marseille, Le Quéau lâche soudain à brûle-pourpoint :

    - En tout cas, je confirme que c'est bien l'armée qui a fait capoter les travaux de MHD de Petit.

    - Pourquoi, demande Baluteau, ça ne les intéressait pas ?

    - Tout au contraire, cela les intéresse bigrement, et je puis vous dire qu'ils continuent cela plein pot dans leurs laboratoires secrets.

    - Comment peux-tu savoir cela ?

    - J'ai mes entrées là-bas. J'ai été l'élève de Pellat, vous savez.

    Petit reproduit ce dialogue dans son rapport annuel au CNRS et Baluteau, en le cosignant, confirme ce témoignage (reproduction intégrale de ce rapport dans "le Mystère des Ummites" , pages 279 à 281).

    Payan s'est trompé. Même avec "des aides extérieures" l'équipe rouennaise ne parvient pas à mener l'opération "annihilation d'onde de choc" à son terme. L'armée voit Petit, qui se recycle activement en cosmologie théorique, lui échapper, avec son précieux savoir-faire en MHD. Elle réclame au CNRS, dont la direction a été totalement renouvelée, la mise à disposition de Petit. Dans cette optique la Direction Générale demande à James Lequeux, alors directeur de son laboratoire d'affectation, l'observatoire de Marseille, véritable "refuge" , un rapport que celui-ci lui adresse :

    - Les travaux de Monsieur Jean-Pierre Petit n'intéressent en rien l'observatoire de Marseille.

    La DG du CNRS, sous la plume de Jean-Claude Charpentier, nouveau directeur du SPI, successeur de Combarnous, adresse alors à Petit une véritable "lettre de cachet" , laconique :

    - Je mets fin à votre affectation à l'Observatoire de Marseille. Vous serez désormais géré comme chercheur isolé.

    Décision en contradiction complète avec la politique du CNRS visant au contraire à intégrer les "chercheurs isolés" dans des formations existantes. Le but est clair : priver Petit de la protection de ses collègues, dans son laboratoire d'affectation, et de celle de sa section CNRS. Pourtant Petit, sentant venir le coup, a tenté dé déjouer la manœuvre en présentant à Lequeux, quelques semaines plus tôt, le résultat récent de ses travaux de cosmologie théorique, axés sur un modèle d'univers à vitesse de la lumière variable. Mais Lequeux a cru à un bluff.

    Erreur, Petit, une fois de plus, s'en tire de justesse en publiant coup sur coup deux articles importants dans l'excellente revue Modern Physics Letters A, ce qui entraîne sa réintégration immédiate à l'observatoire, sur décision de Berroir, directeur de l'Institut National des Sciences de l'Univers qui, au CNRS, chapeaute tous les observatoires français.

    Avant son abandon définitif des recherches de MHD, en 1987, Petit doit aider son étudiant, Bertrand Lebrun, désormais sans ressource, à boucler sa thèse. Un journaliste de la revue Actuel, Patrice Van Eersel, lui propose de publier un dossier dans celle-ci. Préalablement à la rédaction de l'article, Van Eersel et Petit se rendent à Moscou et recontrent Golubev. Au passage ils tentent d'enquêter sur l'assassinat récent de Vladimir Alexandrov, collègue et ami de Petit, éliminé à cause de son intérêt pour "les armes à antimatière" (Voir "Les Enfants du Diable" , pages 216 à 218). L'article paraît, décrivant l'état lamentable de ces recherches de MHD civile, en se terminant par un "appel à sponsor" .

    L'un d'eux se manifeste immédiatement. Il s'agit d'un industriel, Dubosquet, qui dirige un important groupe de transformations mécaniques, à Paris, la société Sofimecal. Petit le prévient d'emblée :

    - Si vous espérez retirer quelque profit de cette opération, laissez tomber. La MHD ne sera pas rentable avant un bon demi-siècle.

    - Cela ne nous dérange pas. Notre groupe a dégagé de gros profits et nous considérons comme un devoir d'aider des chercheurs tels que vous.

    - Bien... alors envoyez-nous deux billets d'avion.

    L'homme s'exécute séance tenante. Une limousine vient cueillir Petit et son étudiant à l'aéroport et les dépose dans un hôtel quatre étoiles, ou deux chambres leur ont été réservées. Le soir même, Dubosquet, petite taille, ex-syndicaliste CGT reconverti dans le capitalisme entreprenant, les invite dans un restaurant de qualité. Le lendemain, il leur fait visiter son usine. Dans un vaste hall, des machines-outils de très grande taille, des "tours verticaux" . Mais l'œil d'ingénieur de Petit repère aussitôt des supports de tourelles de char en cours d'usinage.

    Dans son bureau, Dubosquet demande quels sont les besoins de l'équipe.

    - Il faudrait sept mille francs nets, par mois, dit Petit, pour que Lebrun puisse finir sa thèse.

    Dubosquet sort son carnet de chèque et s'exécute séance tenante :

    - Voici, pour le premier mois.

    L'affaire durera une petite année. Lebrun met en forme les résultats. Les chèques tombent avec régularité. La thèse est soutenue. Combarnous est Président du jury. Dans celui-ci : Inglesakis, Fontaine, et le sympathique Jean Coirier, qui permet que cette thèse soit soutenue à Poitiers, l'université de Marseille ayant fait blocus.

    Dubosquet semble décidément prêt à faire n'importe quoi pour qu'un projet de MHD plus élaboré voie le jour. Après la thèse, il annonce à Petit :

    - Mon groupe vient d'acheter une entreprise, à Pau. Celle-ci possède un laboratoire et un bureau d'étude. Voici ce que je vous propose. Nous embauchons Lebrun avec un bon salaire d'ingénieur. Il travaille à mi-temps pour les besoins de l'entreprise, au bureau d'études, et l'autre moitié du temps vous montez avec lui là-bas toutes les expériences de MHD que vous voudrez, l'entreprise fournissant le financement et tout l'environnement technique souhaité.

    Étant donné que toutes les portes du monde de la recherche institutionnalisé se sont refermées devant Lebrun, l'offre est inespérée. Mais ce dernier décline cette proposition.

    - Pau, bof.....

    Dubosquet se montre alors encore plus compréhensif.

    - Écoutez, si votre thésard tient absolument à rester dans le midi, nous pourrions acheter un local près d'Aix, où il s'installerait, et où vous pourriez monter des expériences.

    Lors d'une nouvelle visite à Paris, Petit se rend à l'entreprise de Dubosquet, en traversant une nouvelle fois ce vaste hall. Des supports de tourelle de chars sont toujours en usinage. Cette fois c'est le bras droit du patron qui l'accueille :

    - Hier, nous avons eu la visite d'une personne qui vous tient en grande estime et qui a longuement parlé de vous avec le patron, monsieur Payan.

    Et voilà.... Après Toulouse, Rouen, l'histoire se rééditait. L'argent que fournissait si généreusement Dubosquet ne venait sans doute pas de sa société, mais d'un financement en sous-main, Payan ayant servi d'intermédiaire, une fois de plus.

    Pour en avoir le cœur net, Petit décide de jouer à Dubosquet un tour à sa façon. Puisque Lebrun refuse d'aller s'installer à Pau, pourquoi ne pas envisager de nouvelles recherches, toutes aussi passionnantes, mais n'ayant cette fois plus rien à voir avec la MHD ?

    Réaction immédiate : vis à vis de demandes très minimes (achat de matériel informatique), Dubosquet passe séance tenante de la générosité la plus débridée à la pingrerie la plus ridicule. Apparemment il s'agissait cette fois de son argent, ou de celui de son entreprise, pas de celui de l'armée (laquelle n'aurait eu aucune difficulté pour financer des recherches de MHD en sous-main).

    Lebrun disparaît dans la nature en fondant une petite boite d'informatique dans la région parisienne. Petit se plonge dans la cosmologie .

    Tout ceci nous éclaire donc sur la première finalité du GEPAN et de ses collaborateurs (Gilbert Payan, par exemple) : capter l'information scientifique et technique, grâce à cette structure-tampon, pour récupérer celle-ci au bénéfice de la recherche militaire. Si Petit n'avait pas repéré les supports de tourelles de char en usinage, si Lebrun n'avait pas laissé passer cette unique chance de poursuivre ses recherches à Pau, si le bras droit de Dubosquet n'avait pas inconsidérément mangé le morceau, ces deux-là seraient peut être encore aujourd'hui en train de travailler pour l'armée, sans le savoir.

    Après examen de ces différentes anecdotes, les propos tenus par l'ingénieur Lebeau, ex-président du CNES dans sa préface de la plaquette COMETA, ou les plaintes des responsables militaires déplorant "l'attitude hostile et fermée des scientifiques" font sourire.

    Pourquoi un tel acharnement à propos d'une simple expérience de mécanique des fluides ionisés ?

    Il y a deux explications. D'abord cette histoire de missile de croisière hypersonique et au-delà, d'aérodyne MHD supersonique que les Américains, si on en croît le rapport COMETA, page 85, posséderaient déjà. Par ailleurs cette simple expérience aurait très fortement crédibilisé l'ovni en tant que machine volante extraterrestre (étant donnée l'ancienneté des témoignages et sa similitude avec l'aérodyne MHD).

    Où en est-on sur ce plan-là ?

    Petit pense que les Américains aurait réussi une telle expérience dès le milieu, ou la fin des années soixante dix. Il cite une anecdote à l'appui. En 1988 il s'était rendu à l'université de Berkeley, sur invitation de son collègue et ami, le professeur Oppenheim, directeur du département de mécanique des fluides, pour y donner une conférence sur ses travaux. Y assistait le professeur Kunkle, chez du laboratoire de physique des Hautes Énergies de cette université. A la fin de l'exposé, Kunkle réagit :

    - Je suis stupéfié d'entendre ce français décrire au grand jour des thèmes de recherche qui font actuellement l'objet d'études très poussées au Lawrence Livermore Laboratory. Mais ces études sont là-bas si secrètes que je ne puis même pas en faire état ici.

    Petit pense que l'expérience-clef d'annihilation d'onde de choc, celle qu'il avait conçue et calculé avec son étudiant, Lebrun, aurait également été faite dans les laboratoires secrets de la DRET :

    - Dix ans se sont écoulés. En dépit de l'inexpérience des ingénieurs militaires de la DRET en matière de MHD, au milieu des années quatre vingt il me semble que ces gens disposent de moyens et de compétences suffisantes pour être venus depuis à bout de bêtes problèmes techniques, qui sont du niveau d'une simple école d'ingénieur. La manip de MHD avait été entièrement calculée. Toutes celles que j'avais calculées au préalable dans les années précédentes ont toujours marché au premier essai. Il n'y avait dans les conditions que j'avais choisies, aucun problème scientifique particulier, aucune instabilité de plasma à redouter. Les techniques scientifiques à mettre en œuvre correspondaient à celles du milieu des années soixante (soufflerie à rafale, création de puissants champs magnétiques, visualisation par interférométrie-laser). Si ces gens, en dix ans, n'ont pas obtenu ce résultat-clef, ce serait vraiment à désespérer. Je suis convaincu que des comptes-rendus positifs d'expériences d'annihilation d'ondes de choc par la MHD accompagnaient le rapport qui a été déposé sur les bureaux du Premier Ministre et du Chef de l'État.

    Voir également les phrases du rapport COMETA, page 36 :

    Des premières expériences d'atténuation du bruit, par suppression du sillage et de l'onde de choc, encore que dans des conditions très particulières, sont encourageantes.

    et, page 71 :

    Une modélisation des techniques magnétohydrodynamiques, qui pourraient être employées pour le déplacement des OVNI dans l'atmosphère, a été portée à un bon niveau de développement.

    Si les Français en sont là, et c'est fort probable, on comprend qu'ils n'appréhendent que les Américains ne soient beaucoup plus loin et soient depuis des années passés du niveau de simples essais sur maquettes, en soufflerie, à des réalisations en vraie grandeur.

    En lisant ces lignes, on comprend que les auteurs de la plaquette VSD aient préféré se montrer des plus discrets quant à cette aventure MHD à la Française. En fait, le paradoxe de l'ovni apparaît de manière claire :

    - Oui, c'est un problème très intéressant. Mais comme toutes les retombées des recherches qui sont liées à ce dossier relèvent de la défense nationale, nous ne pouvons, ni vous en dire un mot, ni même proposer des recherches concrètes.

    Page 58, dans le rapport diffusé par VSD, on lit, "au chapitre des propositions concernant une structure nationale"

    Il est recommandé de :

    - renforcer les moyens matériels et humains du SEPRA, pour être en mesure de recueillir les informations relatives à toutes les manifestations d'ovni, tant en Europe que dans le monde.

    - développer ses possibilités d'enquête et d'analyse,

    - renforcer son statut de représentation et de relations extérieures,

    De même il conviendrait de créer, au plus haut niveau de l'État, une cellule en liaison avec le SEPRA, chargée :

    - d'élaborer toutes les hypothèses prospectives,

    - de promouvoir les recherches scientifiques et techniques et, à ce titre, de disposer d'un budget minimum, léger.

    Page 62 :

    On peut conclure que s'impose une veille technologique au moins passive et de préférence active, dans les domaines de la propulsion de pointe, comme par exemple la magnétohydrodynamique. Il est vraiment essentiel de savoir ce que font les autres nations à ce sujet.

    Cette recommandation d'une "veille technologique" est-elle compatible avec la forte présomption de recherches menées depuis dix ans, au sein de la DRET, dans ce domaine.

    Tout cela n'est guère cohérent. Mais comment être cohérent quand on a les mains liées par le Secret Défense ?

    Revenons en janvier 1981, à l'affaire de Trans-en-Provence, avant la disparition du GEPAN. Rappelons les faits (Enquête sur les OVNI, page 120 et le rapport COMETA, page 22) : un homme d'origine italienne, Renato Nicolaï, voit un jour atterrir, assez violemment, une mini soucoupe de deux mètres de diamètre, sur son terrain. Inquiet, il observe l'objet, en se tenant caché derrière un muret. Au bout d'une minute, celui-ci décolle et disparaît derrière une frondaison d'arbres. A l'époque Alain Esterle est encore chef du GEPAN. Deux hasards se conjuguent alors. Après que la femme de Nicolaï ait prévenu une voisine, épouse d'un gendarme, ce dernier vient faire son enquête. Bien inspiré, celui-ci a l'idée, non d'arracher des luzernes sur le bout de terrain où l'ovni, en se posant, a laissé des traces de ripage, mais d'emmener à la fois les végétaux et leur support terreux, dans une boite de chaussure. Ces échantillons arrivent au GEPAN, à Toulouse, puis, onze jours plus tard, sur la paillasse d'un biologiste de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) le professeur Michel Bounias. Celui-ci a fait sa thèse sur "les traumatismes subis par des végétaux soumis à une forte irradiation" , en collaboration avec le CEA (Commissariat à l'énergie atomique). Il est donc particulièrement compétent pour analyser ces fines tiges de luzerne et découvre que "leur équipement pigmentaire" a été fortement modifié. Il demande alors une nouvelle prise d'échantillons, à des distances croissantes du point d'impact. Ces nouvelles analyses révèlent un phénomène de grande ampleur (sur dix mètres de diamètre, voir figure 6 du livre précité). Au centre, certains composants de la plante ont été détruits à 80 %. Puis, progressivement, ce traumatisme s'atténue, en suivant une loi en 1/r2, suggérant l'action d'un rayonnement. La courbe est extrêmement régulière (coefficient de corrélation : 0,99 !).

    Plusieurs constatations :

    - L'équipement pigmentaire de ces luzernes est normalement très stable, à la fois dans le temps et dans l'espace.

    - La seul effecteur qui pourrait produire une telle altération est un rayonnement d'un mégarad, délivré par une source nucléaire, une valeur très importante.

    - Aucun effecteur chimique connu n'est susceptible de produire de tels effets.

    - Le phénomène est durable. Bounias observera un lent et progressif retour à la normale du phénomène, sur dix-huit mois.

    S'agissant du phénomène ovni, cette découverte semble considérable. Alors que depuis des années on s'escrime vainement à trouver, sur les sites d'atterrissages d'ovnis, ou prétendus tels, des traces de radioactivité ou de magnétisme résiduel, ces machines laissent apparemment une signature biologique stable et résistante (les prélèvements de végétaux avaient été opérés à Trans-en-Provence après des pluies importantes). Bounias et Petit suggèrent aussitôt d'essayer de tenter de reconstituer le phénomène en bombardant des luzernes-témoins avec des micro-ondes en 3 gigahertz, pulsées en basse fréquence (c'est le type de rayonnement qui, dans les aérodynes MHD, entretiendrait l'ionisation autour de ceux-ci. Voir aussi la célèbre affaire du RB-47, citée dans le rapport de VSD, Annexes, page 13).

    Lors d'une visite à Toulouse, en 1981, Petit rencontre Vélasco, alors simple technicien, qui lui lâche :

    - Les micro-ondes pulsées ? Je comprends si ça agit ! On a fait la manip....

    Avec qui ? Dans quel contexte ?

    La réponse se trouve dans un bref passage du rapport COMETA, page 30 :

    6.5.1 Analyse des prélèvements.

    Le GEPAN/SEPRA s'appuie sur différents laboratoires civils et militaires, dont ceux que l'Établissement Technique Central de l'Armement (ETCA), pour analyser les prélèvements de sol et de végétation recueillis au cours des enquêtes.

    A notre avis, ce passage est un des plus importants et des plus révélateurs de tout le rapport. En effet l'ETCA est une énorme maison, capable de mener des études avec un budget pratiquement illimité. Ca n'est pas non plus un service qui a pour habitude d'informer le public sur la nature des études qu'il mène, ni a fortiori sur les résultats obtenus.

    La phrase de Jean-Jacques Vélasco suggère que des telles études auraient été entreprises, dès 1981, à l'ETCA.

    Peu de temps après l'affaire de Trans, en octobre 82, un biologiste se trouve confronté à un ovni, lévitant sous ses yeux dans son jardinet de Nancy. C'est l'affaire dite "de l'Amarante" , citée dans le numéro de VSD, page 23.

    On aurait pu s'attendre à ce que Bounias soit mis sur le coup. Mais, cette fois, l'affaire est totalement foirée. Les échantillons végétaux sont sectionnés et transmis au CNES après avoir longuement séjourné dans des sachets de plastique. Puis, complètement macérés, pourris, ils seront confiés à un laboratoire d'université local. Résultat des analyses : néant. Les échantillons sont devenus inexploitables (alors que Bounias avait recommandé de les cryogéniser dans de l'azote liquide aussitôt, pour conserver toute l'information).

    Maladresse ? Pas si sûr. J'incline à penser que d'autres échantillons, correctement prélevés, ont été transmis aux laboratoires de l'ETCA. Il me semble y avoir, de toute évidence, rétention systématique d'information.

    Si l'existence d'un important traumatisme végétal avait pu être mis en évidence, sur des sites d'ovnis, et si le phénomène avait pu être reconstitué en laboratoire par l'action de micro-ondes pulsées, ceci aurait suffi à soi seul à valider l'ovni en tant que machine volante. En effet les micro-ondes, pulsées ou non, n'existent pas dans la nature.

    Dans le même temps, Petit et Bounias, appuyés par Perrin de Brichambaut, demandent à plancher devant le conseil scientifique du GEPAN, le premier pour présenter des projets de MHD (à tous les prix) et le second pour un projet d'étude de l'action de micro-ondes pulsées sur des luzernes-témoins : une "manip de table" dont le coût n'aurait pas excédé quelques dizaines de milliers de francs.

    La Direction Générale du CNES opposa à ces deux chercheurs du CNRS une fin de non-recevoir. Motif invoqué :

    - Vous ne faites pas partie du conseil scientifique du GEPAN.

    Je suis personnellement convaincu que l'étude systématique des traces biologiques laissées par les ovnis, effectuée de manière convenable, s'est poursuivie depuis 1981 et se poursuit actuellement au sein de l'ETCA, en étant alimenté en "produit frais" par le SEPRA, secondé par la gendarmerie. Je pense également que nous ne sommes pas près d'avoir accès aux résultats de telles études, mais qu'une annexe technique en faisant état devrait accompagner le "rapport complet" remis aux plus hautes instances de l'État.

    Le SEPRA est ... une boite aux lettres. Dans ces conditions point n'est besoin que Jean-Jacques Vélasco soit équipé de solides connaissances scientifiques. Il prélève les échantillons, ramasse éventuellement des objets insolites, collecte les témoignages, tout en "garantissant l'anonymat des témoins" . Les directives adressées aux gendarmes suffisent à écarter toute initiative d'ordre privée, l'intervention de "groupes ufologiques" ou de "chercheurs indépendants" . Deux ans après la création du GEPAN un texte de loi est passé en 1979, fixant à soixante années le délai au terme duquel des rapports de gendarmerie concernant les ovnis peuvent être mis à la disposition du public ou des chercheurs "non accrédités" . Excellente mesure pour tenir à l'écart les importuns (" revenez dans soixante ans" ...).

    Comment se fait-il que le groupe COMETA, qui stigmatise page 58 les effets de la directive américaine JANAP 146, mise en place par les Américains dès 1953, laquelle assimile toute divulgation d'information concernant les ovnis à un acte passible des peines identiques à celles qui répriment l'espionnage, n'ait pas signalé au passage l'existence de ce décret français (qui maintient secret les rapports de gendarmerie pendant soixante ans !), en réclamant son abrogation, ou au moins son aménagement (en préservant l'anonymat des témoins) de manière à permettre aux chercheurs d'avoir accès aux informations issues d'enquêtes menées par la gendarmerie sur des cas d'ovnis ?

    Lorsque Jean-Jacques Vélasco a effectué sa collecte d'échantillons, il adresse le tout à l'ETCA. On peut même conjecturer que les laboratoires de l'armée ne prennent même pas le soin de l'informer des résultats des études menées au sein de ceux-ci. Pourquoi prendre un tel risque ? C'est la raison pour laquelle le SEPRA n'a pas grand chose à nous raconter, ni à publier. Mais monsieur Vélasco ne ment pas quand il déclare dans les médias "des études sont en cours" . Oui, à l'ETCA.

    Il est ainsi totalement vain de s'en prendre au responsable du SEPRA, qui fonctionne comme une sorte de trou noir, où tout entre mais d'où rien ne sort (se rappeler par exemple l'affaire du film vidéo enregistré à Voreppe). Cela reviendrait à donner des coups de pied dans une boite aux lettres.

    Les Français ont ainsi, depuis vingt deux ans, réussi un coup très astucieux. Ils ont créé un organisme "civil" , le SEPRA, qui "collecte et traite les données" . A travers celui-ci, les militaires, sans apparaître explicitement, sont en mesure de récupérer tous ce que les ovnis laissent sur leur passage. Le public est maintenu dans l'illusion qu'on lui présentera un jour les résultats de ces fameuses études et travaux. Tout est en place pour bloquer des initiatives indésirables. Sollicité, le SEPRA répondra qu'il n'a pas pour mission d'effectuer lui-même des recherches (bien sûr : celles-ci sont menées à l'intérieur de la DRET, l'organisme de recherche militaire, tous domaines confondus). Tout ce dont il a besoin, c'est d'une représentativité et d'une bonne crédibilité auprès du public et c'est un des buts poursuivis par "l'opération COMETA" , du moins dans la version tronquée communiquée au grand public.

    Il y a quelques années, à la demande du CNES, Jean-Jacques Vélasco avait cosigné un ouvrage avec le journaliste Jean-Claude Bourret, intitulé "OVNI, la science avance" , opération qui s'était soldée par un échec.

    Évoquons un instant l'évolution des prises de position du responsable du SEPRA au fil des années. Il existe dans les archives de TF1 une interview donnée par le responsable du SEPRA aux frères Bodganoff, où celui-ci déclarait :

    - Seul un infime pourcentage des cas d'ovnis restent non élucidés. Nous pensons qu'avec le progrès de nos connaissances ce un pour cent de cas pourra se trouver un jour expliqué en tant que mauvaise interprétation de phénomènes purement naturels.

    Dans "OVNI, la science avance" , on constate un début d'ouverture. Mais l'opération ne remportera pas auprès du public le succès escompté.

    Jean-Jacques Vélasco n'est pas vraiment en mesure d'assurer lui-même sa propre crédibilité scientifique. Il a derrière lui des bavures très importantes, par exemple l'affaire du 5 novembre 1991. Cette nuit-là des milliers de témoins avaient vu passer d'étranges lueurs dans tout le ciel de France, du sud-ouest à l'est. Très vite, la NASA avait fourni les relevés de quatre points de passage d'un étage de fusée russe Gorizont.

    L'affaire avait bien entendu enflammé les "ufologues" , qui voyaient dans cette affaire un spectaculaire raid d'ovnis, peut-être le prélude à un débarquement généralisé. Mais, avertis par des amis du CNES, Petit et Brichambaut étaient déjà au courant de cette affaire de rentrée d'étage de fusée russe.

    Dechavanne organise une émission. Sur le plateau, Perrin de Brichambaut, Petit, René Pellat, alors président du CNES, plus le responsable des relations extérieures du CNES. D'entrée de jeu, Petit prend la parole le premier en disant :

    - Bien, avant de débuter cette émission sur le sujet ovni, il y a une affaire avec laquelle il conviendrait de ne pas perdre trop de temps, c'est celle du 5 novembre dernier. Nous avons assez de données maintenant, en particulier un télex de la Nasa fixant quatre points de survol avant impact, pour conclure qu'il s'agissait en fait de la désintégration d'un étage d'une fusée russe "Gorizont" . J'espère que tout le monde sera de cet avis ?

    Tête des responsables CNES, à qui Petit et de Brichambaut coupaient d'entrée l'herbe sous le pied dès le début de l'émission.

    Dans les jours suivant, à la télévision, Vélasco confirmera cette identification d'une retombée d'étage de fusée russe, en donnant sa propre estimation : un axe Pau-Strasbourg. Rappelons la signification du SEPRA : service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique. À l'époque il existait déjà des masses de petits logiciels, tournant sur de simples PC, permettant, après introduction des coordonnées (longitude, latitude, heure) des points de survol, de calculer un couloir de rentrée (ou de survol) avec une précision de ± 20 km.

    En 1998, un obscur ufologue Marseillais, Robert Alessandri, effectue une contre étude et découvre une erreur considérable. L'axe calculé n'est pas Pau-Strasbourg, mais embouchure de la Gironde-Strasbourg. L'écart est de taille. Publiant une petite revue ufologique : INH-évidence (Intelligences non-humaine évidence) Alessandri critique avec ironie le travail de Vélasco en titrant "quand le CNES engage des fumistes" . Réaction du CNES : Vélasco attaque immédiatement Alessandri en diffamation, en lui réclamant 100.000 F de dommages et intérêt. Procédure en cours. Informations complémentaires sur ce site en "Éditorial 3".

    Pourquoi attaquer un tel moustique (dont la mini-revue, déficitaire, a disparu depuis longtemps) ? Simplement parce qu'Alessandri avait mis le doigt sur la preuve flagrante du côté complètement bidon du SEPRA. Il est en effet impensable qu'un "Service d'Expertise des Phénomènes de Rentrée Atmosphériques" ne soit pas équipé d'un ordinateur et d'un logiciel permettant la détermination rapide de couloirs de rentrée. Vélasco a très probablement mené son évaluation en se servant d'une mappemonde et d'une ficelle !

    En un mot : s'il y avait un jour un risque qu'un objet important, par exemple cette fameuse station Mir, menace de nous dégringoler sur la tête, comme annoncé récemment par Paco Rabanne un peu à la légère, croyez-vous que les responsables CNES confieraient le suivi de cette rentrée au SEPRA ?

    Écraser au plus vite Alessandri était une chose urgente, pour ne pas risquer que celui-ci ne ruine la crédibilité de Vélasco vis à vis des français, preuves en main. D'où cette demande de dommages et intérêts, exorbitante quand on sait qu'elle vise un personnage qui est rmiste. D'où des pressions exercées sur son entourage, menaçant de procès semblables tous ceux qui s'aviseraient de témoigner en sa faveur. Il eut été plus élégant, si la demande avait été fondée, que le chef du SEPRA réclame "le franc symbolique" , c'est à dire une simple condamnation morale.

    Sous ce couvert de transparence et d'ouverture, des choses se trament, que le public ignore totalement. Au moment où nos retraités de haut rang s'interrogent sur tous les sujets possibles, y compris sur l'affaire Roswell, le journaliste Jacques Pradel paye par exemple son courage journalistique, c'est à dire les deux émissions qu'il avait consacrées à ce fameux film censé présenter une autopsie d'extraterrestre. Il a perdu tous ses emplois. Les portes de chaînes de télévision et de radio (classique refuge des "has been" de la télévision, comme J.C. Bourret) lui sont fermées, depuis quatre ans. La situation matérielle de cet ex-champion de l'audimat, très aimé du grand public, au chômage complet depuis un an, est devenue critique. Il s'entend dire sans cesse :

    - Il est difficile d'envisager votre projet d'émission (quel que soit le sujet de celle-ci). Vous comprenez, il faut attendre "que les vagues soulevées par vos deux émissions sur Roswell retombent" .

    Quatre ans....

    On a voulu faire un exemple.

    Aux chercheurs, on dira :

    - Vous voulez compromettre gravement votre carrière ? Allez-y, parlez, passez dans les médias, publiez des livres.

    Aux journalistes, on dira :

    - Vous voulez "soulever les problèmes" ? Alors faites comme Jacques Pradel des émissions fracassantes, allez ennuyer nos responsables. Après, ne vous étonnez pas si, en dépit de votre forte cote de popularité, vous voyez les portes de toutes les télévisions et des radios se fermer devant vous. Nous avons les moyens de créer un tel rejet, durable et même définitif (par simple menace d'un contrôle fiscal, par exemple, visant une chaîne ou une société de production).

    Tout ceci ne cadre guère avec le souhait d'ouverture développé dans la plaquette COMETA et ses critiques concernant la presse.

    Quid de l'échiquier américain ? Le rapport de VSD parle de Madame Galbraith, épouse d'un ancien ambassadeur des États-Unis en France, leader d'une croisade "pour une étude enfin sérieuse du sujet ovni aux USA" . Elle est appuyée par un sponsor : Laurence Rockfeller. On évoque, toujours page 51, une rencontre à Pocantico, près de West Point, consacrée aux "physical evidences" des ovnis, "animée par l'astrophysicien Peter Sturrock ". Au sujet de ce dernier, nous disposons d'un témoignage, celui de Petit qui, en 76, ne disposant pas de laboratoire propre à lui permettre de développer ses idées de MHD, et sachant que Sturrock avait des moyens importants dans le laboratoire de physique des plasmas qu'il dirigeait, lui aurait communiqué toutes ses idées de l'époque. Sturrock se serait alors "dérobé" .

    Par la suite, lui et Jacques Vallée créèrent une revue "The journal of Scientific Exploration" . A deux reprises, au milieu des années quatre-vingt dix, Petit, selon ses dires, leur aurait adressé un long texte évoquant sa contribution à la modélisation scientifique du phénomène ovni, en particulier à l'hypothèse du véhicule intra-atmosphérique (via la MHD). Vallée et Sturrock auraient purement et simplement refusé de publier ce texte, purement technique. ( Jean-Pierre Petit, à ma demande, a accepté de rendre publique cette étude en anglais. Vous pouvez la télécharger en format word "zippé" pour 450 ko en cliquant ici)

    Il y a quatre on cinq ans, madame Galbraith (selon le rapport publié par VSD "une personnalité de premier plan ") , entamait un tour du monde. A cette époque elle entrait systématiquement en contact avec toute personne ayant, de près ou de loin, travaillé sur le dossier ovni. Elle aurait ainsi contacté Petit, épistolairement, lequel lui aurait répondu en lui envoyant le dossier "propulsion MHD", négligé par Sturrock et Vallée. L'idée était de faire figurer ce document à titre d'annexe, dans le rapport que madame Galbraith envisageait de rédiger. La réponse de cette dernière, selon Petit :

    - Ceci est prématuré, au stade où nous en sommes du projet.

    Le rapport reproduit par VSD évoque une réunion tenue à Pocantico, à proximité de West Point. Page 51 :

    La participation française a été très remarquée. Elle comprenait le chef du SEPRA et deux membres du conseil scientifique. Un document de synthèse a souhaité que de nombreux pays se dotent d'une organisation de la recherche OVNI comparable à celle de la France .

    Les Américains doivent se dire "ces Français ont bien de la chance" . En effet le SEPRA se trouve efficacement secondé par la Gendarmerie Française. Celle-ci est un organisme de type militaire, commandé par des généraux, des commandants, des capitaines. Mais l'image, dans le grand public, est assez différente, en dépit du port de l'uniforme. Le gendarme, dans l'esprit du Français, c'est le bon père de famille qui habite la ville ou le village. Ses brigades prennent en charge la sécurité des automobilistes, des alpinistes, ou des baigneurs. Il veille à la sécurité des personnes et des biens, jouit dans l'esprit du public d'une image très positive, très différente de celle d'un policier ou d'un membre de la DST, par exemple. Pourtant le Français moyen admet très bien que son autorité soit sans appel :

    - Circulez, il n'y a rien à voir.

    Les Américains ne possèdent aucun corps semblable. Pour monter des unités d'intervention gouvernementale sur les affaires d'ovnis, il lui faudrait faire appel au FBI, pour le moins.

    Visiblement, les Américains rêveraient de posséder une structure aussi commode que le SEPRA. D'où peut-être cette entreprise conduite par Madame Galbraith, patronnée par Laurence Rockfeller. L'entreprise reste néanmoins problématique à cause de l'individualisme américain. Les journalistes américains sont aussi beaucoup moins contrôlables que leurs équivalents français. Se souvenir du … Watergate, qui entraîna la chute d'un Président des États-Unis, pour une simple affaire d'écoutes téléphoniques (ce qui eut été impensable en France).

    L'équipe de madame Galbraith correspond-t-elle à une réelle volonté de levée de secret ? On peut franchement en douter, considérant la réaction de l'épouse de l'ancien ambassadeur des États-Unis en France vis à vis de la proposition faite par Jean-Pierre Petit (qui lui communiquait le compte rendu de ses travaux de MHD) ainsi que l'attitude de deux de ses plus proches collaborateurs (refus de collaboration en 1976, de la part de Sturrock, puis refus de publication de travaux dans la revue The Journal of Scientific Exploration, de la part du tandem Sturrock-Vallée).

    Rappelons aussi que Jacques Vallée contribua longtemps à maintenir le dossier ovni dans un bel obscurantisme en prônant une explication "paranormale" , laquelle n'est pas prise en compte dans le rapport COMETA. Était-ce de la désinformation ?

    Aucun journaliste (à part Robert Roussel) ne vient s'en prendre à Jean-Jacques Vélasco. Il est assez stupéfiant qu'on ait réussi à contenir la curiosité des Français pendant 22 ans avec des réponses aussi simples que :

    - Des études sont en cours. Quand nous en saurons plus, nous vous tiendrons au courant.

    Le rapport COMETA dénonce la désinformation. Voici, à ce sujet, une pièce à verser au dossier.

    Au moment de la vague belge, Petit convainc une journaliste de Paris-Match, Marie-Thérèse de Brosse, de monter à Bruxelles avec lui. Tous deux rencontrent le colonel de Brower (devenu plus tard général), responsable du SOC, du Service des Opérations Combinées, intégré à l'OTAN. Petit a fait l'École Supérieure de l'Aéronautique de Paris, a été officier dans l'armée de l'air et de plus opérateur radariste. Favorablement impressionné, de Brower finit par leur dire :

    - Bien que je n'aie pas le feu vert du Ministre de la Défense, je vais prendre sur moi de vous montrer les boites noires des F-16 (ceux qui avaient joué pendant 50 minutes une partie de cache-cache avec un ovni, dossier qui, au passage, se trouve maintenant couvert par le "confidentiel-défense" Belge).

    Petit et la journaliste de Paris-Match se retrouvent donc devant les enregistrements des écrans radar des F-16 et réussissent à prendre quelques clichés, qui illustreront en pleine page l'article que Petit rédigera et que Marie-Thérèse de Brosse signera dès son retour au journal.

    Tout cela entraînait une agitation qui risquait de dégénérer. Il se produisit alors, très peu de temps après, un événement : l'affaire de Caorge-Saint-Nicolas (près de Paris). Le public se trouva largement informé par un dossier réalisé par FR3, amplement diffusé. On pouvait voir une trace circulaire de près de vingt mètres de diamètre et de plus d'un mètre de profondeur, en plein milieu d'un champ de maïs. Ceux-ci étaient intacts en périphérie, parfaitement droits, et par contre absents dans la trace.

    En arrière plan, le témoignage d'un paysan :

    - Hmmm... à mon avis, c'est un ovni.

    Gros plans sur Vélasco en train d'effectuer des prises d'échantillons dans des petits sachets de matière plastique, "pour analyse" . Petit me raconta qu'à l'époque son téléphone n'arrêtait pas de sonner : "Monsieur Petit, vous devriez monter. On tient là l'affaire du siècle ! ". Renseignement pris, aucun ovni n'avait été aperçu avant que la trace ne fut découverte. La nuit précédente un paysan avait simplement entendu un grondement sourd, comme une explosion étouffée. Perrin de Brichambaut et Petit pensèrent alors à la possibilité d'une mise à feu tardive et spontanée d'un obus ou d'une bombe datant de la seconde guerre mondiale, comme le cas s'était déjà produit plusieurs fois. Mais cela ne cadrait pas avec la forme de la trace. Les obus ou les bombes créent des cônes d'explosion, avec un fort rejet de terre ou de débris vers la périphérie. La trace de Caorge suggérait plutôt un effondrement, à moins que, comme dans la soupe aux choux, des extraterrestres facétieux et amateurs de maïs grillé ne soient venus carrément emporter une parcelle de terrain sur leur planète. Perrin et Petit connaissaient par ailleurs la forme caractéristique des cratères d'effondrement liés qui sont l'effet en retour des explosions nucléaires souterraines. Le phénomène est simple à comprendre. La charge est mise à feu, à une profondeur suffisante pour qu'il n'y ait pas de rejet de matériaux radioactifs en surface. Le matelas de terre est parcouru par une onde de choc et se soulève légèrement en surface. En profondeur la terre, soumise à une fantastique surpression, se trouve tassée. Il se forme une cavité de forme grossièrement sphérique qui, en s'effondrant sur elle-même, produit le cratère de surface, au bord parfaitement circulaire.

    Il était logique que l'on puisse obtenir un effet comparable, à plus petite échelle, avec un explosif chimique. La charge étant alors plus près du sol, le soulèvement pouvait carrément enterrer les végétaux de surface. Et c'est ce qui se produisit à Caorge Saint Nicolas, où on retrouva après examen les maïs disparus... sous la terre.

    Mais il y avait un problème. Selon les spécialistes rapidement consultés par Perrin de Brichambaut, pour créer ce type de cratère d'effondrement il fallait enterrer la charge à une profondeur qui soit au minimum de l'ordre du diamètre dudit cratère.

    Assez rapidement, Vélasco déclara dans la presse : "il s'agit d'une bombe de la seconde guerre mondiale"

    Si oui, de quel type de bombe ? Quel engin aurait pu pénétrer à plus de quinze mètres sous terre ? Les bombes de plus fort calibre ne pénètrent pas à une profondeur supérieure à quelques mètres. La terre constitue un obstacle très efficace vis à vis de projectiles, sinon on n'entourerait pas les blockhaus de sacs de sable.

    Perrin connaissait un civil, totalement étranger à toute affaire d'ovni, un universitaire, historien de la seconde guerre mondiale. Grâce à celui-ci, Petit et lui apprirent que les alliés avaient tenté de mettre au point des bombes à très fort pouvoir de pénétration, pour essayer d'atteindre, pendant la seconde guerre mondiale, les galeries où étaient fabriqués les V2, dans des carrières de craie, des bombes très effilées chutant à vitesse supersonique. Mais les alliés, semble-t-il, n'obtinrent pas les effets escomptés.

    Ceci étant, s'il s'agissait de ce type d'engin, notre historien aurait été très intéressé par pouvoir tenir en main des débris et de connaître le type d'explosif utilisé. Il démarcha alors auprès du CNES en ce sens.

    Ceci créa une panique complète. Le site, jusque là largement ouvert à la presse, aux ufologues et aux curieux, fut immédiatement interdit au public. Un large cordon de sécurité fut installé, gardé par la gendarmerie nationale. Le CNES mobilisa des engins importants pour creuser le sol et récupérer le moindre débris. En parallèle notre historien reçut la visite .. de la DST, qui commença à le cuisiner sans ménagements.

    - Pourquoi posez-vous des questions pareilles ?

    - Je suis un simple historien de la seconde guerre mondiale. Il ne m'a paru indécent d'essayer d'obtenir des renseignements sur ces fameuses bombes à haut pouvoir de pénétration, qui auraient été utilisées par les alliés, lors de leurs raids contre des installations enterrées.

    L'homme appela Petit et de Brichambaut :

    - Je n'y comprends rien. Ces gens m'ont cuisiné pendant des jours. Ils ont fouillé dans ma vie, dans mon passé, de manière inimaginable...

    Dès années plus tard, Petit évoqua devant moi un de ses derniers passages à la télévision. Il attendait d'être appelé sur le plateau, en compagnie de Vélasco et de l'ancien pilote d'Air France Greslé, auteur de plusieurs ouvrages sur les ovnis. Profitant de l'occasion, Petit interrogea Velasco devant Greslé, en lui demandant quels avaient été les résultats de l'enquête menée à Caorge Saint Nicolas.

    - Caorge Saint Nicolas ? Non, je ne vois pas. Je ne me souviens pas d'une affaire de ce genre, bredouilla Vélasco. ..

    - Enfin, insista Petit, vous vous rappelez bien, vous aviez été filmé par FR3 en train d'effectuer des prélèvements d'échantillons, dans cet énorme cratère !

    Non, Vélasco ne se souvenait de rien. Il était devenu amnésique.....

    Il n'est pas impossible que les services spéciaux français aient monté l'affaire de Caorge Saint Nicolas de toute pièce pour essayer de discréditer ceux qui s'intéressaient aux ovnis, et en tout cas pour faire diversion par rapport à cette vague Belge qui prenait des proportions inquiétantes (et qui entraîna au passage, autre diversion, la révélation inattendue de l'existence de l'avion furtif F-117A américain). Il serait alors relativement facile d'enterrer, par forage, une charge à la profondeur voulue, puis de la mettre à feu par télécommande. Ce type d'essai avait d'ailleurs vraisemblablement été fait maintes fois par l'ETCA, pour simuler les effets d'explosions nucléaires souterraines, à échelle réduite. Cela pouvait constituer "une bonne trace d'ovni" , à tout prendre. Des gens s'attendaient peut être à ce que Perrin et Petit aillent sur place déclarer avec emphase "vous voyez, voici la trace irréfutable d'atterrissages d'ovnis !" .

    Le hic est que dans ces conditions toutes les traces de l'opération restaient emprisonnées dans le sol, dont des débris qui auraient pu permettre de montrer qu'il s'agissait d'un explosif moderne et non d'une charge datant de la seconde guerre mondiale. D'où cette précipitation pour faire disparaître toutes ces traces et cette amnésie de Vélasco, des années plus tard.

    Mais en fait, les services officiels, les militaires, les politiques, n'ont pas grand chose à craindre. Qui aurait poussé cette affaire jusqu'au bout ? Qui aurait fait ces carottages, financé les analyses ? La presse française ? Allons donc......

    Le rapport COMETA dénonce l'attitude de la presse. Voici un autre élément.

    Au moment de la sortie de son livre "Enquête sur des extraterrestres qui sont déjà parmi nous" , Petit se trouve invité à la télévision, à l'occasion d'une émission-débat animée par le journaliste Berkoff. Venant d'Aix-en-Provence par un train de nuit, il débarque à la gare de Lyon aux aurores et gagne aussitôt le café le plus proche du plateau de télévision, où l'émission devait être enregistrée à onze heures. Selon son témoignage, il voit alors arriver, les uns après les autres, des gens comme François Louange (VSD, page 47), lequel lui déclare, d'entrée de jeu :

    - Des "textes ummites" , moi je peux vous en créer à la pelle !

    - Attention, lui rétorque Petit. Si vous me dites cela sur le plateau, je vous mettrai au défi de le faire et vous aurez bien du mal à composer des textes que je ne parviendrai pas à identifier. Il faut, pour créer une telle prose, dominer de larges pans de science de haut niveau.

    Louange se le tint pour dit et n'intervint pas durant le débat. Même chose pour un spécialiste des effets spéciaux à qui Petit, en quelques phrases, expliqua qu'annihiler une onde de choc devant un objet se déplaçant à vitesse supersonique relevait de la science, non de l'illusion.

    Mais soudain, vers 10 heures, la surprise de choc. Payan, toujours lui, apparut à la porte du café, venu sans doute donner ses dernières instructions à "ses troupes" . Selon Petit, dès qu'il l'aurait aperçu, il aurait fait demi-tour et détalé comme un lapin. Si oui, que diable cet homme était-il venu faire juste avant cette émission ?

    Dans un texte comme celui produit par l'association COMETA, ce qui est intéressant, c'est également ce qui ne s'y trouve pas. Pourtant on a vu que les positions adoptées ne reculaient devant aucune hypothèse. Les auteurs développent sans prendre de gants la présomption que les États-Unis pourraient avoir établi des contacts avec une ou plusieurs ethnies issues d'autres planètes que la nôtre. Mais alors, quid de l'affaire UMMO ?

    Je m'intéresse de longue date à ce dossier et le lecteur pourra avoir accès à un bon nombre de ces "lettres Ummites" dans différents sites, à commencer par "http://perso.wanadoo.fr/ummo.textes-essentiels".

    On notera au passage qu'un des buts de l'ouvrage publié par Jean-Jacques Vélasco et Jean-Claude Bourret avait été de tenter de réduire cette affaire à une manipulation émanant de l'ex-Union Soviétique, et cela sans argumentation réellement crédible.

    COMETA se veut ouvert à toutes les hypothèses.

    Les livres publiés par Jean-Pierre Petit aux éditions Albin Michel :

    - Enquête sur des extraterrestres qui sont déjà parmi nous

    - Le Mystère des Ummites

    contiennent assez d'informations intrigantes et sont étayés par un nombre suffisant de travaux scientifiques de qualité pour qu'il soit difficile de rejeter cette affaire d'un simple revers de main. En tout état de cause, ce dossier mériterait analyse, de même que la thèse, que Jean-Pierre Petit tente de construire au fil des années, en la jalonnant de publications scientifiques de haut niveau, orientée vers une modélisation de voyages interstellaires, en utilisant un "univers jumeau" doté d'une vitesse de la lumière supérieure à celle qui caractérise notre propre espace-temps.

    Pourquoi un mutisme aussi complet des auteurs du rapport COMETA sur un dossier aussi étonnant?

    On trouve cependant une phrase assez curieuse dans le rapport COMETA, page 59, au chapitre "10.6 : A quoi devons-nous nous préparer ?" . On sait que les documents Ummo indiquent que leur premier contact avec la Terre aurait été effectué près de la ville de Digne, sur un contrefort rocheux "non loin de la montagne du Cheval Blanc" . Ces expéditionnaires auraient alors foré une galerie et ménagé un abri d'assez petites dimensions " qui existerait toujours, bien qu'ayant été soigneusement camouflé" , toujours selon ces textes. Or parmi les éventualités recensées dans le rapport COMETA se trouve:

    "la découverte fortuite ou non d'une microbase ou d'une base sur un point quelconque du territoire ou de l'Europe".

    Autre détail : les textes Ummites indiquent que des bases plus importantes existeraient en Allemagne de l'Est et en Espagne, dans la sierra de Gredos.

    Si les membres de l'association COMETA envisagent avec le plus grand sérieux que les Américains puissent être en contact avec des ethnies extraterrestres, pourquoi, dans ces conditions, ne pas envisager que des contacts semblables aient pu être établi, d'abord avec des espagnols, puis avec un chercheur français (épistolairement) ?

    Je crois qu'il faut rappeler que jamais Jean-Pierre Petit, dans aucun de ses livres, n'a pris de position affirmée vis à vis de ce dossier, se réservant même "de présenter tous ses compliments aux auteurs d'une telle mystification, ou manipulation d'aussi longue durée, s'ils se trouvaient un jour confronté à des auteurs, bien terriens, de ces textes" .

    Je me suis largement servi, en composant ce dossier, du contenu de ses différents livres, qui font de facto, partie du domaine public. Je sais qu'il a désormais décidé de ne plus se prononcer, ni dans les médias, ni dans de nouveaux livres, sur les sujets ovni et l'affaire Ummo, estimant que c'était là une démarche vaine. L'absence de toute référence à ces dossiers dans son site Internet http://www.jp-petit.com en est le signe et j'espère qu'il ne m'en voudra pas d'avoir dans ce texte fait d'aussi nombreuses références à ses écrits. Néanmoins, J.P. Petit a des "fans". A leur intention, il continue de diffuser informations et réflexions, d'une manière que l'on pourrait qualifier de "semi-confidentielle", par le biais de l'association GESTO dont il s'occupe et qu'il avait créée avec le regretté Christian Perrin de Brichambaut.

    Ma conclusion.

    Le rapport publié par l'association COMETA, tout en étant fort intéressant et instructif, me semble d'une part incomplet (absence de référence à des éléments importants du dossier ovni, présomptions d'absence d'informations, probablement parce que celles-ci relèvent du "Secret Défense", passage sous silence de certains faits d'histoire), d'autre part, mais c'est peut-être une impression, manquer de cohérence. Peut-être, précisément, parce qu'il ne s'agit que "d'extraits" ?.

    Ceci étant, l'autre intérêt du rapport COMETA est d'être une puissante opération de sensibilisation l'adresse du grand public, dans l'optique d'un possible contact qui échapperait à une structure politique ou militaire. Souvenez-vous de la fin du film "Rencontre du 3° type" !...

    Août 1999

    André-Jacques Holbecq, ancien pilote "Concorde"

    Moins de 48 heures après la diffusion sur le site du résumé et des commentaires concernant le rapport COMETA, j'ai reçu de vive voix, d'un expert militaire, ingénieur général de l'armement (et qui préfère garder l'anonymat), les confidences suivantes:

    Au plan de la forme, le document COMETA ressemble beaucoup aux rapports émanant de la DAM (Direction des Applications Militaires), qui me sont adressés. Même ton, même style, même police de caractère et même type de numérotation, allant jusqu'à quatre nombres : 8.1.1.3

    C'est aussi le style, à la fois documenté et relativement concis, des notes rédigées à l'attention de responsables politiques.

    Je ne suis pas d'accord avec l'idée que ce texte ait été conçu à l'attention du grand public, même si le canal VSD a été choisi. Le vocabulaire utilisé est beaucoup trop complexe pour le français moyen. Je pencherais plutôt, sur le plan opération de sensibilisation de cibles du genre bac + 5 : cadres supérieurs, ingénieurs, chercheurs, administratifs, enseignants, scientifiques, qui auraient, jusqu'ici, rejeté toute information liée aux ovnis, parce que jugée farfelue ou non sérieuse. Je pense que le texte porté à la connaissance de ces gens constitue la partie tronquée d'un rapport qui a été effectivement remis à Chirac et Jospin, et qu'il s'agit d'une décision éminemment politique. Si, comme le suggère ce rapport COMETA, les Américains ont réussi à tirer profit du dossier OVNI, au plan de la défense soit en examinant des épaves récupérées, soit à l'aide d'enregistrements et d'analyses dont le cas du RB-47 n'aurait été que le tout petit début, soit à travers des contacts, rien n'est à exclure, ceci leur confère une avance technico-scientifique qui inquiète fort les Européens, qui réalisent par ailleurs qu'ils n'auraient aucune chance de pouvoir combler ce retard sans regrouper leurs moyens, humains, techniques et financiers. Sur le plan de la défense cette avance pourrait assurer à terme aux Américains une hégémonie planétaire complète.

    En lisant votre commentaire j'ai retrouvé la trajectoire du chercheur du CNRS Jean-Pierre Petit, dont je connaissais l'existence, les compétences et les nombreux talents de longue date. Je savais que cela s'était mal passé, mais j'ignorais que la sottise ait pu atteindre de tels sommets. On ne sait pas à partir de quelle date les Américains, du moins ceux qui étaient réellement au courant, ont commencé à comprendre le profit qu'ils pourraient tirer d'une étude minutieuse du dossier OVNI. Peut-être très vite, par exemple à l'occasion d'un crash, peut-être dès la fin des années quarante. Il restait alors à constituer un groupe formé des meilleurs éléments scientifiques du pays, dans de nombreux domaines. En 1975, en France, nous avions eu la chance qu'un chercheur particulièrement perspicace comprenne l'intérêt du dossier ovni. Doté de connaissances, non seulement très pointues sur les plasmas à température modérée, moins de dix mille degrés, et leurs instabilités très spécifiques (par opposition aux plasmas thermonucléaires des tokamaks et des bombes), mais devenues rares au plan international après la récession de la fin des années soixante, dans tous les pays, dans ce secteur MHD, Petit a pu à une certaine époque mettre la France complètement en pointe au plan des idées sur la propulsion MHD, la suppression de la turbulence et l'annihilation des ondes de choc. Je n'exclu pas qu'à cette époque ses travaux théoriques se soient même trouvés pendant un temps, même bref, en avance sur ceux des Américains. Ils l'étaient en tout cas très certainement s'agissant de tous les autres pays européens. Nous n'avons pas su saisir cette chance et à cause de cela le retard est considérable, particulièrement dans le domaine de la MHD, qu'on a contraint Petit à abandonner totalement il y a plus de dix ans.

    Je ne sais pas de quand date la prise de conscience des Français. Mais ce rapport ne s'adresse pas seulement aux responsables politiques de notre pays, il vise aussi à mon avis les homologues étrangers en matière de recherche militaire et de défense. Malheureusement, ce réveil et cette prise de conscience me semblent un peu tardifs. Si les Américains, et cela semble être le cas, ont réussi à transformer un certain savoir-faire, issu de l'ovni, en réalisations concrètes (avions furtifs à très haute vélocité, bombes à anti-matière et peut être synthèse d'anti-matière, en tant que source d'énergie primaire pour la propulsion spatiale), c'est qu'ils ont su associer à ces projets les gens les plus brillants, en y mettant le prix. Par ailleurs il ne s'agissait pas d'une "recherche et développement" au sens classique du terme, mais, sous certains aspects, de la création ex-nihilo d'édifices scientifiques entièrement nouveaux. Si les Américains savent déjà produire de l'antimatière en quantités importantes, il est fort probable que cette filière n'a que peu de rapport avec les infimes quantités que l'on sait produire dans les collisionneurs. Ceci implique le maintien d'un secret de la manière la plus rigoureuse qui soit, au prix d'une rétention d'information tout à fait étonnante, ne serait-ce qu'en physique théorique. Quoi qu'il en soit, pour mettre en route un tel programme, il a fallu qu'à un moment donné un responsable au plus haut niveau dise "débrouillez-vous pour me mettre là-dessus les meilleurs, et mettez-y le prix". En Europe, et spécialement en France, une telle attitude semble difficilement imaginable. Nous sommes un pays d'appareils. Quand je pense au "cas Petit", celui-ci n'ayant été, en 1976, ni militaire, ni polytechnicien, ni ingénieur du CNES, ni même simplement reconnu par sa hiérarchie du CNRS, où il était traité comme un pestiféré, n'avait aucune chance de trouver une place dans un quelconque projet. Les novateurs sont presque toujours des gens un peu à part, et visiblement aucun effort n'a été fait pour tenter d'intégrer ce personnage hors du commun dans cette affaire. Inversement, la marginalité n'a jamais fait peur aux Américains, qui sont avant tout des pragmatiques, allant même jusqu'à confier des responsabilités importantes à des autodidactes.

    Si les chercheurs à dénicher, pour essayer de rattraper les Américains, que cela soit en France ou dans d'autres pays européens, sont des personnages du même acabit, alors la partie me semble mal engagée.

    Quant à l'idée d'amener les Européens à s'unir pour faire pression sur "le grand frère d'outre-Atlantique" pour le contraindre à partager ses secrets, elle me semble relever de l'utopie. Des pressions, de quelle nature ? Si les Américains maîtrisent l'anti-matière et les supraconducteurs fonctionnant à température ordinaire, leur avantage technologique leur confère, outre un atout stratégique décisif, une force de frappe économique potentiellement imparable, liée à une maîtrise totale de l'énergie.

    Fin de citation.

    Août 1999


    1 commentaire
  •  

    QUELLE EST SON HISTOIRE ? QUELS SONT LES ORGANISMES QUE L'ON Y TROUVE ET LEUR ROLE RESPECTIF ?

    de Vic Flame.

    Je vous livre ici la traduction en français du très important article "Planet Earth As Weapon and Target ".

    Cet article, que je posterai par morceaux, constitue une base solide pour les débutants. On y parlera aussi plus tard d'armement, et notamment des "systèmes d'armes exotiques".

    Partons donc à la découverte des origines du Nouvel Ordre Mondial et de sa composition, de son histoire et de ses tactiques, de ses ressources et armes diverses.

    Aujourd'hui, en première partie, un cours d'histoire fort intéressant sur les trafics divers et honteux qui ont permis au Nouvel Ordre Mondial de naître (eh oui, le N.O.M. est né sur le fumier de la drogue, des armes et de la guerre), ainsi que du Skull & Bones, Bohemian Club, Trilatérale, FMI, l'OMC, la Banque Mondiale, les Bilderbergs, etc. etc. ad nauseam.

    Bonne lecture, Vic.

    Source : http://www.mindfully.org/Reform/2006/Earth-Weapon-Moret24feb06.htm

     

    LA PLANETE TERRE EN TANT QU'ARME ET EN TANT QUE CIBLE

     

    LEUREN MORET

    World Affairs, The Journal of International Issues, volume 9, numéro 4, hiver 2005

     

    Leuren Moret

    Président, Scientists for Indigenous People (scientifiques pour les peuples autochtones)

    Commissaire de l’environnement de la ville de Berkeley

    Ancien président de l’association pour les femmes Géoscientistes

    Berkeley, Californie

    Téléphone/Fax : (510) 845-3139

    leurenmoret@yahoo.com

     

    En commençant par l'utilisation de l'énergie nucléaire dans des buts militaires, l'humanité est entrée dans une course apparemment sans fin visant à maîtriser les forces naturelles à l’intérieur de la planète, dans l'atmosphère et dans l'espace afin de faire la guerre. La Terre est déjà gravement affectée par beaucoup de ces programmes secrets de recherches et d'essai menant à d’imprévisibles conséquences environnementales et épidémiologiques.

     

    Le terme « systèmes d’armes exotiques » comprend des armes conçues pour endommager l'espace, les écosystèmes naturels (tels que l'ionosphère et l'atmosphère supérieure) ou le climat, temps, ainsi que les systèmes tectoniques en vue de provoquer des dégâts ou la destruction sur une population cible ou dans une région, sur Terre ou dans l'espace.

    (US Congress H.R. 2977: Space Preservation Act of 2001)

     

    LES RACINES HISTORIQUES DU NOUVEL ORDRE MONDIAL ET SON ÉCONOMIE DE GUERRE PERMANENTE

     

    « L'économie américaine de guerre permanente » des Etats-Unis trouve ses racines dans des organismes et « une culture de la mort » qui remontent aux guerres pour l'opium en Chine, et à travers l’actuelle guerre en Irak. Samuel Russell, l’important contrebandier américain d'opium, a acquis une vaste fortune en lançant le premier bateau clipper en 1823 (Note du traductyeur : un clipper est un ancien voilier de fort tonnage, aux formes minces et de vitesse élevée, créé aux États-Unis spécialement pour le commerce du thé et du coton). Les principales familles britanniques et américaines au pouvoir se sont faites de vastes fortunes avec ces clippers passant de l'opium en contrebande à partir de la Turquie et de l'Inde vers la Chine.

     

    De nos jours, les bénéfices illicites du trafic de drogue étendu multiplient les guerres et influencent la politique étrangère des Etats-nations modernes. Beaucoup de chercheurs lient l'ancien Président George H. W. Bush à la CIA dès les années 50, et indiquent qu'un de ses travaux était de consolider et coordonner la plus grande industrie du monde – le commerce mondial des narcotiques. La « guerre » du Vietnam pourrait avoir été une couverture pour la consolidation américaine du « Triangle d'Or », qui se trouvait jadis sous le contrôle des Français. Ceci semble avoir été confirmé par Ross Perot lorsqu’il fut nommé par le Président Reagan pour être un investigateur présidentiel spécial recherchant les soldats faits prisonniers de guerre et les soldats portés disparus durant la « guerre » du Vietnam, et lorsqu’il se retrouva du mauvais côté par rapport au vice-président George H.W. Bush. Dans le livre fort instructif concernant l'abandon des soldats faits prisonniers de guerre et soldats portés disparus, « Kiss the Boys’ Goodbye: How the United States Betrayed Its Own POWs in Vietnam » (Dites adieu aux soldats : Comment les Etats-Unis ont trahi leurs propres soldats faits prisonniers de guerre au Vietnam), Monika Jensen-Stevenson écrit :

     

    Les relations entre Bush et Perot s’étaient détériorées depuis que le vice-président avait demandé à Ross Perot comment allaient ses investigations sur les soldats faits prisonniers de guerre et soldats portés disparus.

     

    « Et bien, George, je commence par rechercher des prisonniers », dit Perot, « mais je passe tout mon temps à découvrir que le gouvernement a déplacé des drogues autour du monde et est impliqué dans des trafics d’armes illégaux… je ne peux pas en vouloir aux prisonniers à cause de la corruption qui règne parmi nos propres gens. »

     

    Ceci mit fin à l'accès officiel de Perot aux dossiers fortement classifiés en tant qu'investigateur présidentiel solitaire. « On m’a ordonné d’arrêter et de renoncer », avait-il dit aux familles des soldats disparus au début de l’année 1987. (Kiss the Boys’ Goodbye: How the United States Betrayed Its Own POWs in Vietnam, Monika Jensen-Stevenson et William Stevenson, NY Dutton, Penguin Books, 1990).

     

    William Huntington Russell, un cousin du contrebandier d’opium Samuel Russell, arriva à Yale en 1832 après avoir étudié en Allemagne pendant deux ans de 1831 à 1832, lorsque l’Allemagne était un germoir de nouvelles idées. Il en est revenu blindé de cette philosophie hégélienne qui a fourni les racines philosophiques du fascisme et du communisme. Ayant reçu l’autorisation de commencer un chapitre (une délégation) par la société mère en Allemagne, il fondit la première société secrète des USA à Yale connue aujourd'hui sous le nom de «Skull and Bones ». L'espionnage, la contrebande de drogue et les sociétés secrètes historiquement basées à l’étranger se sont entremêlés et ont évolué tout au cours de l'histoire américaine. Skull and Bones devint l'établissement secret du pays ; il institutionalisa l'excès sociologique de la « déviance de l'élite », avec « des chaînes d’influence verticales et horizontales » fournissant une continuité pendant plus de deux siècles pour effectuer des schémas de conspiration et des guerres permanentes. Beaucoup de ministres de la guerre furent des `Bonesmen', tout comme certains présidents des USA. Les premières universités américaines furent souvent fondées sur les fortunes de l'opium. Même le projet Manhattan durant la deuxième guerre mondiale eut des liens étroits avec les Skull and Bones, et les laboratoires d'armes nucléaires ont été contrôlés depuis lors par l'université de Californie, qui fut fondée par un `Bonesman'.

     

    Le rapport unique entre Yale et la Communauté de l’Intelligence (= services secrets) avait été établi pendant la guerre révolutionnaire (guerre des colons américains contre les Britanniques) via le Culper Ring, la première opération d'intelligence de l'Amérique commencée par George Washington. Après la deuxième guerre mondiale, la CIA fut établie comme l’agence étrangère d'espionnage et de contre-espionnage top niveau. Avec de solides liens avec Yale, et les Skull and Bones, elle a joué un puissant rôle secret dans des pays tout autour du monde. Les Bonesmen partagent une affinité pour les idées hégéliennes de la dialectique historique, qui dicte l'utilisation du conflit contrôlé (thèse contre antithèse) afin de créer une synthèse prédéterminée. La synthèse est de leur fabrication et dans ce Nouvel Ordre Mondial, l'état possède un pouvoir absolu et le citoyen peut seulement devenir libre par le culte et l’obéissance rendus à l'Etat. Dans le nouveau livre, « Fleshing Out Skull and Bones: Investigations into America’s Most Powerful Secret Society » (Etoffer Skull and Bones : enquêtes sur la plus puissante société secrète d’Amérique) par Kris Millegan, 2003, on trouve la preuve que ces sociétés secrètes « créent les conflits et jouent des deux côtés de ces conflits contrôlés afin de produire les résultats (désirés) » :

     

    Dès 1785, on peut retracer l'origine du Nouvel Ordre Mondial depuis Adam Weishaupt, fondateur des Illuminati, et son manuscrit qui fut accidentellement découvert lorsqu’un courrier mourut en cours de route entre Frankfurt-am-Main et Paris. « Original Shift in Days of Illumination » contenait les plans à longue portée pour la société secrète qui était « le Nouvel Ordre Mondial par la révolution mondiale ». Adam Weishaupt écrivit :

     

    Par ce plan, nous dirigerons toute l'humanité de cette manière. Et, par les moyens les plus simples, nous mettrons tout en mouvement et en flammes. L’occupation doit être répartie et arrangée de telle manière que nous puissions, en secret, influencer toutes les transactions politiques.

     

    COMPRENDRE LE NOUVEL ORDRE MONDIAL : PARTIE 2

     

    Chers amis,

     

    Voici le second morceau de la traduction de l'article

    "Planet Earth As Weapon and Target ".

     

    Nous allons voir aujourd'hui quel genre de "philosophie" se cache sous le masque du néo-conservatisme et sous le voile de "respectabilité" des néo-conservateurs (ou néo-cons) qui se trouvent en ce moment même au pouvoir aux U.S.A.

     

    Nous allons aussi apprendre que l'industrie du sexe, des jeux de hasard ainsi que le trafic de drogue et que le trafic d'armes continuent d'enrichir les mêmes familles du Nouvel ordre mondial. Nous allons aussi parler un tout petit peu de la Commission Trilatérale, du Council on Foreign Relations et du groupe Bilderberg (qui, tous les 3, font partie intégrante du Nouvel ordre mondial diabolique).

     

    Et nous allons voir que le but de ces grands détraqués mentaux qui dirigent le monde est de transformer ce monde en une "étoile de la mort" (référence à l'arme ultime utilisée dans les films Star Wars et qui est une planète artificielle qui n'est, en réalité, qu'une arme surpuissante), et ce via une course à l'armement impitoyable et une économie de guerre permanente.

     

    Enfin, avant de vous larguer dans cette seconde partie, je souhaiterais vous faire part de 2 citations extraordinaires et totalement répugnantes de Zbigniew Brzezinski, fondateur de l'infecte Commission Trilatérale. Il s'agit en fait de 2 extraits de son livre "Between Two Ages" (Entre Deux Ages). Ces extraits sont édifiants et en disent long sur les intentions malveillantes de ces groupements du Nouvel ordre mondial... Vous comprendrez aussi, grâce à ces 2 odieuses citations, quel est le lien à effectuer entre le Nouvel ordre mondial et le développement que nous connaissons actuellement des technologies et lois liberticides visant le contrôle, la surveillance et la répression permanente des populations. Vous comprendrez aussi pourquoi les technologies de contrôle mental sont si importantes pour ces infâmes charognards.

     

    Et ayez aussi le courage de vous poser aussi cette question angoissante : si les plans dont Brzezinski parlait dans les années '70 sont en train de se réaliser maintenant, QU'ONT DONC BIEN PU INVENTER DE PLUS ATROCE ENCORE CES ILLUMINÉS DU NOUVEL ORDRE MONDIAL DEPUIS PLUS DE 30 ANS, ET QUELS SONT LEURS PROJETS AUJOURD'HUI ???

     

    Zbiegniew Brzezinski, une recrue des Rockefeller et fondateur de la Commission trilatérale, a récupéré beaucoup d'informations intéressantes à signaler dans les années '70 concernant les technologies qui sont dévoilées à présent. Il a écrit dans "Between two Ages" :

     

    « Des attaques électroniques déclenchées avec précision et provoquées artificiellement pourraient mener à un modèle d'oscillations qui produisent des niveaux de puissance relativement élevés au-dessus de certaines régions de la Terre… on pourrait développer un système qui handicaperait sérieusement la performance cérébrale d'une population très large dans des régions choisies et sur une période prolongée. » (Zbiegniew Brzezinski, Between Two Ages, 1971).

     

    "L'ère technotronique implique l'apparition progressive d'une société plus contrôlée. Une telle société serait dominée par une élite, non contenue par les valeurs traditionnelles. Bientôt, il sera possible d'imposer une surveillance presque continue sur de chaque citoyen et de maintenir des dossiers complets et mis à jour contenant même les informations les plus personnelles sur le citoyen. Ces dossiers seront sujets à une récupération instantanée par les autorités." (Zbigniew Brzezinski, Between Two Ages, 1971).

     

    Bonne lecture, Vic.

     

    PARTIE 2 :

     

    En 1798, le professeur John Robinson, qui avait été invité à rejoindre les Illuminati mais avait refusé, publia un livre appelé « Proofs of a Conspiracy » (Preuves d’une Conspiration) :

     

    Une association a été formée dans le but exprès de déraciner tous les établissements religieux et de renverser tous les gouvernements existants… les chefs régneraient sur le monde avec une puissance incontrôlable, alors que tout le reste serait utilisé comme des outils de l'ambition de leurs supérieurs inconnus. (Ibid)

     

    La même année, George Washington reconnut l’activité des Illuminati en Amérique et crut que leur but était de séparer le peuple de son gouvernement.

     

    Il n'est pas dans mon intention de douter de que la doctrine des Illuminati et les principes du Jacobinisme ne s'étaient pas étendus aux Etats-Unis. Au contraire, personne n'est davantage satisfait de ce fait que je le suis.

     

    Les Illuminati s’allièrent avec les Francs-Maçons, et les Skull and Bones montrent des similitudes (avec eux) dans leurs pratiques et croyances. Le nouvel ordre mondial est basé sur une philosophie politique qui mélange le Sionisme et le Fascisme – une idéologie connue généralement sous le nom de néo-conservatisme.

     

    Les intérêts que l’on trouve derrière l'administration Bush, tels que le CFR (Council on Foreign Relations), la Commission Trilatérale - fondée par Zbigniew Brzezinski pour David Rockefeller - et le groupe Bilderberg, se sont préparés et se déplacent à présent vers la dictature mondiale ouverte dans les cinq années à venir. Ils ne luttent pas contre des terroristes. Ils luttent contre les citoyens.

     

    (Dr. Johannes B. Koeppl, Ph. D., ancien fonctionnaire du ministère allemand de la Défense et conseiller de l’ancien sécrétaire général de l'OTAN Manfred Woerner. Le 6 novembre 2001, cité dans « The High Priests of War: The Secret History of How America’s ‘Neo-Conservatives’ Trotskyites Came to Power » (Les hauts prêtres de la guerre : L'histoire secrète de la façon dont les « Néo-Conservateurs » Trotskystes de l'Amérique sont arrivés au pouvoir) Michael Collins Piper, 2004.

     

    Aujourd'hui, l'ombre des architectes des guerres précédentes continue sous la forme d’une économie de guerre permanente avec la prolifération d’armes toujours plus terrifiantes pour de futures guerres. Dans la période intermédiaire entre les guerres, les technologies développées pour la dernière guerre sont utilisées afin de développer de nouveaux systèmes d'armes, que l’on pourrait appeler armes exotiques, pour la prochaine guerre. Les technologies atomiques et autres qui ont été introduites pendant la deuxième guerre mondiale, ont été secrètement développées pendant la guerre froide en de nouvelles armes à énergie dirigée qui semblent au delà du royaume du possible.

     

    C'est la fonction de la CIA de maintenir le monde instable, de faire la propagande et d’enseigner au peuple américain à haïr, de telle façon que nous laisserons l'Establishment dépenser n'importe quelle somme d'argent dans les armes.

     

    (John Stockwell, ancien fonctionnaire de la CIA et auteur)

     

    Le legs des proliférateurs d'armes, des trafiquants de drogue, des trafiquants de sexe, et des promoteurs de jeux d'hier... continue à enrichir les mêmes familles. C'est une culture de mort et de destruction qui transforme la planète Terre en étoile de la mort.

     

     Chers amis,

     

    Nous allons voir aujourd’hui comment le Nouvel ordre mondial diabolique a empoisonné notre planète et a prévu DE MANIERE PREMEDITEE LA REDUCTION ET LA MORT D’UNE GRANDE PARTIE DES POPULATIONS.

     

    Nous allons voir également que les armes de CONTRÔLE DE L’ESPRIT, les armes PSYCHOTRONIQUES, les armes DE CONTRÔLE DE L’HUMEUR, les armes a PLASMA, les armes de CONTRÔLE DU CLIMAT ET DE LA METEO, les armes A ENERGIE DIRIGEE et les PRODUITS CHIMIQUES servent toutes à ASSERVIR, SURVEILLER, CONTRÔLER et REPRIMER les populations et à ELIMINER une grande partie des citoyens !

     

    Oui, les Nazis d’il y a 60 ans étaient des GAMINS EN CULOTTE COURTE EN COMPARAISON AVEC LES CRIMES ATROCES QUE LE NOUVEL ORDRE MONDIAL A COMMIS DEPUIS DES DECENNIES (ET CONTINUE DE COMMETTRE) CONTRE L’HUMANITE !!!

     

    Le pire, c’est que ce Nouvel Ordre Mondial démoniaque reste à peu près INCONNU de la plupart des gens ou que la grande majorité des personnes averties REFUSENT de croire à une conspiration si énorme ! Mais vous savez ce que l’on dit : la plus grande victoire du démon, c’est de faire croire à sa non-existence…

     

    Cela me rappelle une citation de J. Edgar Hoover (1895-1972), Directeur du FBI de 1924 jusqu'à sa mort : [b]"L'individu est handicapé en se retrouvant face à face avec une conspiration si monstrueuse, qu'il ne peut croire qu'elle existe."

     

    J’ai arrêté volontairement cette troisième partie sur une phrase-choc de Gorbatchev qui dit que « la menace d’une crise environnementale sera la clef du désastre international qui déchaînera le Nouvel ordre Mondial ».

     

    Je vous laisse à présent découvrir l’article stupéfiant, répugnant, révoltant ci-dessous…

     

    Bonne lecture, Vic.

     

     

     

    PARTIE 3 :

     

    L’ESPACE EXTRA-ATMOSPHERIQUE, LES ARMEMENTS EXOTIQUES ET LE NOUVEL ORDRE MONDIAL

     

    L'intérêt militaire pour l'espace s’est intensifié avec l'introduction de la science des fusées et de la technologie nucléaire dans l'arsenal militaire des USA pendant la deuxième guerre mondiale.

     

    Entre 1945 et 1963, les technologies liées aux fusées et la technologie nucléaire se sont développées simultanément. Les tests d’armes nucléaires dans l'atmosphère, en souterrain et sous l'eau ont fourni de nouvelles informations concernant la composition des couches atmosphériques de la Terre et sur la façon dont elles fonctionnent, telle que la caractéristique protectrice. L'ionosphère est la plus importante couche couvrante et protectrice sur Terre, protégeant la planète des vents solaires et des particules cosmiques chargées en énergie. L'existence des ceintures d'Allen fut découverte en 1958. L'electrojet fut également découvert dans l'ionosphère : deux très grandes rivières qui sont source de courant électrique continu – une source de puissance électrique plus grande que toute autre chose sur Terre. D'autres contributions furent apportées à la connaissance scientifique à partir des essais de bombes nucléaires et concernant la lithosphère, la magnétosphère et le champ de la gravité, mais tout cela n’est pas venu sans y mettre le prix.

     

    L’équivalent de l’atomicité (nombre égal d’atomes radioactifs) en terme de rayonnements libérés pendant les tests atmosphériques correspondait à 40.000 bombes d'Hiroshima, ce qui a mené à une épidémie mondiale de cancer – et ce n’est que le dessus de l'iceberg, et au bas de la liste des maladies à radicaux libres provoquées par une exposition interne à des radiations de bas niveau. Le Dr. Rosalie Bertell a estimé que 1.3 milliard de personnes ont été tuées, mutilées, et rendues malades par les armes nucléaires et les programmes d'énergie nucléaire. Les résultats annuels moyens aux tests d'aptitude scolaires pour tous les enfants des Etats-Unis ont diminué, à partir d’un résultat aux tests qui était de 475 avant la bombe, à 425 pour les enfants nés en 1963 durant le pic des tests sur la bombe nucléaire, et le score n’a jamais été entièrement récupéré.

     

    L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a rapporté en 2004 que, sur les pays examinés, les Etats-Unis possèdent le taux le plus élevé au monde de maladies mentales avec plus de 26 pour cent. Le bénéfice caché provenant de la santé d’une nation qui a été dévastée pendant des décennies par des radiations, consiste en des bénéfices énormes pour les multinationales pharmaceutiques et ceux qui les possèdent et promeuvent également les guerres : la famille Bush, le groupe Carlyle, **** Cheney, Donald Rumsfeld et beaucoup d'autres.

     

    Et quel était l’impact sur l'environnement, connu sous le nom de “the Cold War Mortgage” (« l’hypothèque de la guerre froide ») ? Les USA possèdent 10.500 sites contaminés, et cinq « zones de sacrifice national » qui ne seront jamais nettoyées. La prise de poisson (pêche) dans l'Atlantique nord a diminué de 50% à partir de 1963 et a coïncidé avec des niveaux de strontium 90 mesurés en aval dans le lait norvégien. La prise de poisson s’est rapidement remise après que le Traité partiel d'interdiction des essais nucléaires ait été signé en 1963. Dans le Pacifique, la prise de poisson a diminué de 65% et n’est jamais revenue à des niveaux normaux parce que d'autres pays ont continué les essais (nucléaires) dans l’atmosphère. La Chine fut la dernière à arrêter en 1993.

     

    Terrell E Arnold, qui a été responsable de l’entraînement de nos officiers militaires les plus importants et les plus prometteurs en tant que président du Department of International Studies (Département des Etudes Internationales) à l' US National War College (université nationale de la guerre) à Washington, signale que les morts et les blessés de la Coalition pourraient être en réalité deux fois supérieurs à ce que le gouvernement des USA admet et que, en incluant les effets de notre utilisation d'uranium appauvri et d'autres armes toxiques, « un taux de victimes à long terme de 40 à 50 % pour les forces américaines semble réaliste. »

     

    (Jung Sung-Ki, “USFK Lost Depleted Uranium: Activist”, The Korea Times, le 23 décembre 2005).

     

    Le Korea Times a rapporté le 23 décembre 2005 que l’armée américaine possède 2.7 millions de bombes à uranium appauvri en Corée du Sud. On comprend pourquoi la Corée du Nord veut des armes nucléaires.

     

    La mesure de nettoyage des bombes sales du département du Homeland Security publiée le 3 janvier 2006 permettrait des niveaux de radiation qui causeront le cancer auprès de 1 personne sur 3 à 4 personnes exposées pendant 30 ans, en utilisant les estimations de risque de la National Academy of Sciences BEIR VII ou de l'EPA.

     

    (Nuclear Information Resource Service - Service de ressource et d’information sur le nucléaire ou NIRS - communiqué de presse, le 4 janvier 2006).

     

    Depuis 1945, en juste 60 ans, le Dr. Strangelove (Edward Teller) et les « nuclear cowboys » ont empoisonné le monde, modifiant le génome de la planète tout entière qui s'est développée sur plus de 4.5 milliards d'années. Les nouveaux systèmes d'armes exotiques du Nouvel ordre mondial promettent d'être bien plus destructeurs par rapport à l'environnement et seront employés pour réduire les niveaux de la population mondiale et afin de concentrer de façon bien plus importante les richesses.

     

    Deux projets de loi récents qui sont passés via le congrès des USA donnent des indices sur les technologies secrètes qui ont été développées à partir des recherches effectuées sur l'atmosphère depuis la deuxième guerre mondiale. Les systèmes d'armes exotiques sont une réalité et sont prévus pour la militarisation de l'espace. H.R. 2977 : the Space Preservation Act (la loi sur la conservation de l'espace) de 2001, présentée à la Chambre par le membre du Congrès Dennis Kucinich, définit des systèmes d'armes tels que les armes à énergie dirigée, à plasma, armes de contrôle de l'humeur, armes de contrôle de l'esprit, armes psychotroniques, et des produits chimiques qui, tous, peuvent cibler à partir de l'espace des objets, des individus, et des populations.

     

    L'ère technotronique implique l'apparition progressive d'une société plus contrôlée. Une telle société serait dominée par une élite, non restreinte par les valeurs traditionnelles. Bientôt, il sera possible d'assurer la surveillance presque continue de chaque citoyen et de maintenir des dossiers complets et mis à jour contenant même les informations les plus personnelles concernant le citoyen. Ces dossiers seront sujets à la récupération instantanée par les autorités. (Zbigniew Brzezinski, Between Two Ages, 1971).

     

    Proposition de loi du sénat S. 517 : le Conseil des Opérations de Recherche et de Modification de la Météorologie de 2005, présenté au Sénat des USA par le sénateur Kay Bailey Hutchison, décrit le développement de la recherche et des technologies visant à changer les formations atmosphériques de nuages dans la troposphère, un développement qui s'est déroulé pendant plus de 40 ans. Mais il y a clairement un but militaire caché.

     

    La destruction militaire de l'environnement et de la santé publique mondiale pendant la guerre froide fera figure pâle à côté de la dévastation et de la destruction provoquées par ces armes exotiques et ces technologies de l'espace. La planète Terre toute entière, y compris l'espace extra-atmosphérique, est maintenant le champ de bataille, et ses processus naturels constituent les nouvelles armes de guerre qui seront utilisées contre les citoyens du monde.

     

    La menace d’une crise environnementale sera la clef du désastre international qui déchaînera le Nouvel ordre Mondial. (Mikhail Gorbachev cité dans l’article « A Special Report: The Wildlands Project Unleashes Its War On Mankind » (Un rapport spécial : Le projet Wildlands déverse sa guerre sur l'humanité), par Marilyn Brannan, rédacteur associé, dans la Monetary & Economic Review – revue monétaire et économique, 1996, p.5.

     

     PARTIE 4 :

     

    Le représentant des USA Kucinich s’était fortement opposé à la militarisation de l'espace, et son projet de loi sur la préservation de l'espace fut prévu comme la réaffirmation de :

     

    … la politique exprimée en section 102 (a) du National Aeronautics and Space Act (loi nationale sur l'aéronautique et l'espace) de 1958 (42 U.S.C. 2451 (a)), déclarant que « c’est la politique des Etats-Unis que les activités dans l'espace doivent être consacrées à des buts pacifiques au profit de toute l'humanité ». (H.R. 2977 : Space Preservation Act - Loi de préservation de l'espace de 2001).

     

    Kucinich a dit : « Si nous n'investissons pas, nous ne pouvons pas être assurés que les Américains seront impliqués avec les entreprises commerciales et spatiales du futur ». Il a ajouté : « Nous devons être très prudents concernant tous les efforts qui militarisent l'espace, parce que la militarisation de l'espace détruira le potentiel commercial de l'espace. Nous dépensons 0 milliards par an au niveau de l’armée, or nous devrions dépenser de l’argent pour le développement de la technologie en temps de paix, c’est ce à quoi il faudrait veiller. Je pense que la NASA est la clef du futur et de la première place de l'Amérique dans chaque secteur technologique. Vous ne dépenserez jamais trop dans la recherche et le développement, parce que nous accroîtrons notre économie par la recherche et le développement », a-t-il dit.

     

    Mais ce n'est pas ce qui s'est produit. Au lieu de cela, les USA sont allés faire la guerre en Afghanistan, ont mis 0 milliards dans la guerre en Irak (balançant de vieilles armes et testant de nouvelles armes exotiques), ont fait mourir de faim le budget de la NASA, et ont perdu une navette spatiale dans un accident tragique. Le 28 novembre 2005, on annonça que la NASA avait reçu l’autorisation du gouvernement des USA pour acheter le vaisseau spatial russe Soyuz. En raison d'un « espace vide en ce qui concerne les vaisseaux spatiaux » dans la flotte vieillissante de la NASA, le programme n'a pas la capacité, jusqu'en 2012, de maintenir la présence d’astronautes américains sur la station spatiale internationale sans ce vaisseau spatial russe.

     

    « Si la technologie existe, nous l'emploierons… officiellement ou pas. » (David MacMichaels, ancien agent de la CIA, lors du briefing du Congrès sur le 9/11 de la membre du Congrès C. McKinney, le 22 juillet 2005).

     

    Durant une interview à Berkeley, en Californie, le 14 septembre 2002, Kucinich m’a averti avec fougue que « si nous ne les arrêtons pas maintenant… ils possèdent ces armes spatiales et ils vont les placer là-haut dans l'espace… et ils vont les employer sans l’ombre d’un doute… ». Sur scène une heure plus tard, on lui a présenté la résolution #61744, la Berkeley Space Preservation Resolution (résolution de Berkeley sur la conservation de l'espace). Plus tôt cette année, cet auteur avait lu les « définitions » des armes de l'espace décrites dans le projet de loi de Kucinich (HR 2977 : The Space Preservation Act - loi de préservation de l'espace - de 2002) :

     

    III. Diriger une source d'énergie (y compris énergie moléculaire ou atomique, faisceaux de particules subatomiques, rayonnement électromagnétique, plasma, ou radiation d’énergie à fréquence extrêmement basse (ELF) ou à fréquence ultra basse (ULF)) contre cet objet ; ou

     

    IV. tout autre moyen non reconnu ou peu développé jusqu'ici.

     

    (ii) Infliger la mort ou des dégâts sur, ou endommager ou détruire, une personne (ou la vie biologique, la santé corporelle, la santé mentale, ou le bien-être physique et économique d'une personne) :

     

    (I) par l'utilisation de n’importe lequel des moyens décrits dans la clause (i) ou dans le sous-paragraphe (B) ;

     

    (II) par l'utilisation de systèmes terrestres, maritimes ou basés dans l’espace en utilisant (des armes) à rayonnement, électromagnétiques, psychotroniques, soniques, le laser, ou d'autres énergies dirigées sur des personnes individuelles ou sur des populations ciblées dans des buts d'information, de guerre, de gestion de l'humeur, ou de contrôle de l'esprit de telles personnes ou populations ; ou

     

    (III) en expulsant des agents chimiques ou biologiques à proximité d'une personne.

     

    (B) De tels termes incluent les systèmes d'armes exotiques tels que :

     

    (i)Les armes électroniques, psychotroniques, ou d'information ;

    (ii)Les chemtrails ;

    (iii)Les systèmes d'armes de haute altitude et à ultra basse fréquence ;

    (iv)Les armes à plasma, électromagnétiques, soniques, ou ultrasoniques ;

    (v)Les systèmes d'armes laser ;

    (vi)Les armes stratégiques, théâtre, tactiques, ou extraterrestres ; et

    (vii)Les armes chimiques, biologiques, environnementales, climatiques, ou tectoniques.

     

    J'ai été alarmé par les applications et les implications liées au fait de cibler les individus et les populations depuis l'espace, garantissant de ce fait davantage de destruction de l'environnement. Je voulais établir une résolution au niveau municipal que d'autres villes pourraient faire passer et qui recueillerait du soutien au Congrès pour son projet de loi (le projet de loi de Kucinich). L’avocat international Alfred Labremont Webre, qui avait déjà contribué à un Traité International de Préservation de l'Espace via l’Institute for Cooperation in Space (l’Institut pour la coopération dans l’espace), a aidé à mettre au point cette résolution pour moi, résolution que le conseil municipal de Berkeley a fait passer à l’unanimité le 10 septembre 2002.

     

    De façon prévisible, le projet de loi de Kucinich n'est jamais passé au Congrès. Mais après que le maire Lisa Barrett ait présenté la résolution de Berkeley au conseil municipal de l'île de Bowen, en Colombie britannique, cette résolution a glissé vers le Canada. Au printemps 2005, elle a été utilisée pour recueillir des milliers de signatures de Canadiens opposés au fait que le Canada joigne la National Missile Defence (défense nationale de missiles ou NMD). Les Canadiens, fâchés, avaient découvert que le premier ministre Paul Martin, sous pression intense des USA, avait conclu un accord secret avec le Président Bush pour joindre la NMD. Les citoyens canadiens s’introduisirent au Parlement avec des milliers des signatures et forcèrent Martin à retirer son accord secret de la NMD.

     

    Ce fut une sage décision de la part des citoyens canadiens, mais ce fut un coup fatal pour Martin. Il était certain qu'il y aurait une tentative de le remplacer par un gouvernement plus conservateur qui adopterait la NMD. Pas un seul essai de la NMD n’avait vraiment fonctionné, et des « tireurs d’alarme » tels que le professeur Theodor Postol du Massachusetts Institute of Technology, avaient documenté la fraude scientifique étendue durant toute l'histoire du projet. Ted Postol a défié le Pentagone et a gagné. A présent, la défense de missile l'a encore piqué contre gouvernement- et son employeur et collègue, Charles P. Pierce (Boston Globe, le 23 octobre 2005). Le seul essai qui ait « réussi » a fonctionné parce qu'un dispositif de pistage avait été placé sur un missile de façon à ce que l'autre missile puisse le localiser.

     

    PARTIE 5:

     

    Depuis que Reagan a lancé le programme, .5 milliards ont été dépensés sur les projets de guerre des étoiles et de défense stratégique de missiles. Le projet de guerre des étoiles fut une fraude scientifique pratiquement depuis le début. Marion Fulk, un scientifique du projet Manhattan qui travaillait dans le programme d'armes nucléaires au laboratoire de Livermore, décrivit le « Cottage Shot » qui faisait partie d'un projet d'énergie dirigée sur lequel il travaillait lorsque Edward Teller et Lowell Wood l'ont détourné et l’ont emmené avec eux à Washington DC. (Communication personnelle du 30 novembre 2005). Voyant la mauvaise application intentionnelle de tout ceci, Fulk s'est presque immédiatement retiré. Teller appela ce projet « guerre des étoiles » et le vendit au Président Reagan en une heure. En 1983, Reagan se dressa et parla d’un monde sécurisé contre le feu qui provient du ciel (missiles nucléaires), mais sa vision était plus proche de la pensée magique que de la réalité. On a proposé beaucoup de technologies exotiques : des lasers de 100 tonnes basés dans l’espace, des faisceaux neutres de particules, des mitrailleuses électromagnétiques, bref des objets scintillants présentés avec des yeux brillants (de la poudre aux yeux).

     

    Le problème est que cela a coûté beaucoup, n’a jamais fonctionné, ne fonctionnera jamais, et les Russes qui étaient dépassés par les USA au niveau des dépenses militaires pendant la guerre froide, se sont avérés par la suite avoir été plus futés en développant stratégiquement le missile le plus mortel au monde.

     

    Le missile de croisière russe 3M-82 Moskit antinavire, appelé le SS-N-22 Sunburn par l'OTAN, est une arme contre laquelle la marine des USA ne possède actuellement aucune défense, et il a été à présent amélioré en une version plus récente. La Russie a vendu ces missiles à la Chine et à l'Iran. Le Sunburn peut fournir un équivalent de 200 à 300 kilotonnes de TNT en charge nucléaire, ou une ogive conventionnelle de 750 livres (375 kg), à Mach 3 ou trois fois la vitesse du son, et volant aussi bas qu’à 9 pieds (environ 300cm.) du sol, le rendant invisible au radar. Et il peut éviter les défenses ennemies via des manœuvres très violentes. Il a été conçu pour défaire le système de défense radar américain Aegis.

     

    La Chine a fait la démonstration de ce missile juste devant les forces navales multinationales exercices pendant les exercices « Summer Pulse » de Taiwan. Ces exercices provenaient des militaires des USA qui étaient dans le Pacifique en été 2004 afin de montrer aux USA la puissance militaire supérieure des Américains à la Chine. Mais au lieu de cela, c'est devenu un rapport de l'avantage militaire des Chinois lorsque la Chine, a tiré un Sunburn qui a touché en plein dans le mille une cible placée sur un bateau qui était ancré devant la flotte multinationale à Taiwan. Cet événement renforça aussi la réalité que les USA possèdent dix ans de retard sur la Russie dans le développement des missiles.

     

    Les documents déclassés en 1995 sous Clinton et Gore révèlent qu'un accord secret entre les USA et la Russie a permis à la Russie de poursuivre ses ventes d'armes vers l'Iran, et que l'Amérique a, en fait, aidé la Russie à améliorer ses armes. Les USA ont aussi secrètement accepté d'acheter des missiles « Sunburn » à la Russie. L’amiral américain Bowes a écrit à l’amiral russe Gromov dans une lettre datée de septembre 1995 : « J'apprécie l'occasion de vous faire part de l'intérêt de la marine des Etats-Unis à acquérir toutes les variantes du missile SS-N-22 Sunburn supersonique anti-navire et tiré de navire à navire pour des essais et évaluations. »

     

    Etonnamment, les USA ont rejeté l'offre russe de missiles Sunburn. Selon une source du Pentagone, l'administration a hésité par rapport au prix proche du « million de dollars » d’un de ces missiles Sunburn. (« How US Helped Russia Improve Deadly Missiles » - Comment les USA ont aidé la Russie à améliorer les missiles mortels », par C. Smith, Newsmax.com le 23 janvier 2001).

     

    Les deux missiles NMD testés dans le Pacifique en décembre 2004 et février 2005, ne sont même pas parvenus à quitter leurs silos et ont coûté millions pièce. Le missile Sunburn, qui est à présent à millions et qui est reconnu en tant que système d'armes mortel semble être une très bonne affaire. La marine des USA a un espace vide au niveau des missiles, il ne lui reste plus de vieux missiles, et il n’y a pas de missiles neufs pour les remplacer. Les Russes continuent à produire les meilleures armes au monde - avec le gouvernement des USA qui les aide en secret. Mais ce n'est pas nouveau.

     

    Rapportés en décembre 2005, des essais russes ont été menés avec succès avec une nouvelle classe de missiles balistiques terrestres ou sous-marins qui peuvent être manœuvrés durant le vol, et qui sont appelés « missiles quasi ou semi balistiques » et sont instoppables avec les actuels intercepteurs ABM. Ces missiles Bulava (SRBM) et Topol (SS-27) nettement améliorés ont renversé les rôles de la défense anti-missiles américaine puisque la seule défense possible contre eux implique des intercepteurs de missile anti-balistiques pré-positionnés en orbite dans l’espace. Cela semble impossible pour le budget déjà dépassé de la Missile Defence Agency des USA qui a même échoué deux fois sur trois à mettre à feu les moteurs des intercepteurs au sol.


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  • Fritz Springmeier est un des spécialistes par excellence du projet Monarch et des activités de la société secrète des Illuminati. Thérapeute spécialisé dans le syndrome de personnalité multiple (MPD), il a rédigé deux ouvrages clés en la matière (" The Illuminati Formula " et " Deeper Insights the Illuminati Formula ") avec Cisco Wheeler, une femme qui affirme être rescapée des réseaux d'abus rituels et sataniques. Dans le cadre d'une émission radio canadienne consacrée exclusivement au Mind Control, il a donné une longue interview dont voici de larges extraits (qui seront sans doute complétés par la suite). Cette série d'émissions dont est tirée la présente entrevue avait la particularité d'avoir fait un très large tour d'horizon de ce domaine en ayant interrogé toutes les personnalités qui comptent en ce domaine : thérapeutes, psychiatres, chercheurs, victimes rescapées et journalistes. Nous ne pouvons que vous conseiller de vous procurer sur le Web les transcriptions intégrales de ces émissions.

    La traduction qui suit se veut fidèle au ton oral de l'émission et n'est donc pas "stylistiquement" proche d'une transcription littéraire. Néanmoins, pour la lisibilité, la compréhension et le confort de lecture, nous avons "décollé" du texte littéral dans certaines parties plus laborieuses. C'est un choix que nous avons fait.

    Enfin, pour mieux comprendre encore les propos tenus par Springmeier, nous vous conseillons de lire la première partie de ce dossier qui est une mise en perspective du sujet et un tour d'horizon d'une grande partie des auteurs qui se sont exprimés sur le projet Monarch.

     

    Radio CKLN FM 88.1
    International Connection
    Ryerson Polytechnical University
    Toronto, Canada


    Wayne Morris : Bonjour et bienvenue à l'International Connection. Cette émission fait partie de la série sur le contrôle mental (Mind Control). Lors des prochains shows, nous allons nous entretenir avec Fritz Springmeier et Cisco Wheeler, coauteurs des livres "La Formule Illuminati utilisée pour créer un esclave indétectable sous contrôle complet du comportement" (The Illuminati Formula to Create an Indetectable Total Mind Control Slave) ainsi que "Aperçus plus profonds de la Formule Illuminati" (Deeper Insights the Illuminati Formula), des ouvrages sur le conditionnement et le contrôle de l'esprit fondé sur le trauma et l'usage de situations traumatiques. Cisco Wheeler affirme provenir d'une lignée familiale Illuminati et souligne que le contrôle du comportement fondé sur le trauma est une pratique qui a été perpétrée contre elle dès sa naissance. D'ici deux semaines, nous entendrons l'entrevue que nous aura accordée Cisco Wheeler mais aujourd'hui, nous allons écouter Fritz Springmeier. Fritz s'exprimera à propos des familles Illuminati et de quelles manières ces dernières ont utilisé le contrôle du comportement pour affermir leur pouvoir à travers l'histoire. Vous écoutez CKLN 88.1 FM.

    Je parle avec Fritz Springmeier, auteur, conférencier et pasteur thérapeute qui se dédie aux rescapés du Mind Control. Bienvenue dans notre émission Fritz.

    Fritz Springmeier : Merci et bonjour à vous tous, auditeurs, là-bas dans le pays de la radio. Je vous encourage à participer à notre programme aujourd'hui parce que nous allons évoquer des choses importantes qui affectent votre vie et affecteront l'existence de vos petits-enfants.

    Wayne Morris : Je voudrais démarrer en vous demandant comment vous en êtes arrivé à vous consacrer aux informations relatives au contrôle de l'esprit par le gouvernement?

    Fritz Springmeier: Le contrôle du comportement par le gouvernement chevauche de nombreux autres aspects –il recouvre un niveau de gouvernement plus élevé ainsi qu'un gouvernement mondial secret appelé les Illuminati. Lorsque j'enquêtais sur les Illuminati, j'ai appris des choses sur les façades qu'ils utilisent. Ils se cachent derrière le "voile" de la Sécurité Nationale. Ils utilisent notre patriotisme contre nous. Ils nous font croire que, pour notre propre intérêt, notre propre sécurité ainsi que celle de nos pays, nous devons respecter tous les secrets qu'ils nous imposent.

    Wayne Morris : avez-vous rassemblé toutes vos informations sur le contrôle mental à partir de vos recherches sur les Illuminati ou est-ce l'inverse, c'est à partir de vos recherches sur le contrôle mental que vous êtes tombé sur les Illuminati?

    Fritz Springmeier: Oui, via les Illuminati. Cela ne veut pas dire que je n'ai pas accordé toute mon attention au gouvernement mais une bonne partie de ce que nous pouvons constater est une façade. Si nous voulons vraiment comprendre de quoi il est question, nous devons aller au-delà des apparences.

    Wayne Morris : Peut-être pourriez-vous expliquer à nos auditeurs qui sont ces Illuminati ?

    F.S: Les Illuminati sont les manipulateurs et les agents provocateurs du monde. Ils forment un groupe élitiste de lignées sanguines. Je les surnomme "tribus" ou "familles". Il y a 13 lignées sanguines principales. Ils forment ce que l'on surnomme des "générations sataniques". Ils ont pratiqué leur art secret de la sorcellerie depuis des siècles et ils ont transmis leur religion d'une génération à l'autre. Ils mènent une double vie. Ils ont une existence que le monde peut observer et ils ont également une vie secrète que le monde ne peut voir. Très peu de gens ont été capables de percer leurs secrets. Ils ont élevé le secret au rang d'un art sophistiqué auquel je n'aurais jamais cru que l'on soit capable d'arriver jusqu'au jour où je me suis intéressé à ce sujet. Et laissez-moi souligner qu'il n'y a vraiment que très peu de monde qui soit finalement parvenu à percer ce secret, ces dernières années. Un homme y est arrivé : un certain John Robison. Il a découvert une série de preuves au sujet d'une conspiration contre les religions et contre les gouvernements en Europe. Cette conspiration a pris corps à l'occasion de réunions secrètes de Francs-Maçons, des Illuminati et de cercles littéraires. En 1798, à l'occasion d'une série de perquisitions dans des abris et résidences secrètes des Illuminati, le gouvernement de Bavière mit la main sur des documents Illuminati originaux de cette époque et qui étaient destinés et limités à tous les Gouvernements. Ils étaient rédigés en langue allemande et furent intitulés par le gouvernement bavarois: "Die Originalschriften des Illuminatens Ordens" (prononciation littérale, orthographe?).

    Mais très peu de gens sont capables de parler des Illuminati tels qu'ils existent aujourd'hui. C'est en fait mon travail de révéler qui sont ces gens, quelles sont leurs traditions, ce qu'ils font vraiment, bref tout ce qui est possible. La raison pour laquelle je vous livre ici une version plus longue de ma réponse à votre question est que lorsque quelqu'un vous demande qui sont et que font les Illuminati, on se rend compte qu'ils ne pensent pas comme nous le faisons. Les gens interprètent le plus souvent les choses autour d'eux pour être en adéquation avec leur propre perception du monde. Si vous voulez comprendre les Illuminati, vous devez comprendre que ces gens ne pensent pas comme vous et moi.

    Rien que dans un domaine, un très large pourcentage de ces gens est programmé sur base de personnalités multiples. Ce fait en lui-même implique que nous avons affaire à un schéma de pensées totalement différent du mode de pensée de ceux qui ne sont pas affectés par le syndrome de personnalités multiples.

    W.S: Lorsque vous parlez des Illuminati, s'agit-il du même groupe qu'Adam Weishaupt a fondé en 1776 en Bavière ? Est-ce vraiment le même groupe ?

    F.Z: C'est le même groupe. Weishaupt n'a pas fondé cette organisation, cela remonte bien plus loin. Ce sont des familles oligarchiques qui sont extrêmement puissantes. Si vous remontez dans l'histoire et que vous vous posez la question : "Ces familles oligarchiques, élitistes et puissantes, ont-elles un jour renoncé à leurs pouvoirs ? ". Vous ne trouverez aucun exemple dans l'histoire de ce renoncement. Ce sont des familles dont certaines lignées de sang remontent clairement à Nimrod. La généalogie secrète des Rothschild qui a été soigneusement mise par écrit ainsi que secrètement définie à travers les siècles remonte jusqu'à Nimrod. Ce sont ces gens qui contrôlent les religions des mystères. Un conseil suprême préside toutes les religions des mystères de l'ancien monde. Ces gens forment une prêtrise extrêmement puissante. Ils ont choisi de se cacher depuis de nombreuses années et à continuer à œuvrer derrière la scène. Ils n'ont jamais abandonné le pouvoir.

    A la fin de la seconde guerre mondiale, un comité a été envoyé à travers toute l'Europe pour effectuer une étude sur toutes les églises qui ont été détruites pendant la guerre. Ils découvrirent que, dans la plupart de ces églises chrétiennes (80%), il y avait une église remaniée, un double de l'ancien site païen. Lorsque ces églises ont été détruites, en dessous de ces églises reconstruites, on a donc découvert des sites païens. Donc, un grand nombre de ces cathédrales furent édifiées sur ces sites pour ce que l'on nomme " des rituels sataniques ". Cela fait des siècles que de telles pratiques se poursuivent le plus secrètement du monde.

    W.S : Etes-vous en train de nous dire que les Illuminati sont responsables d'avoir infiltré ces églises ?

    F.S : Ils sont les manipulateurs et les agents provocateurs de notre monde, des lignées sanguines très puissantes. Par exemple, l'une de ces lignées inclut toutes vos familles royales européennes. Ils forment les personnalités qui sont aux manettes du pouvoir. Si vous examinez nombre de ces États nations, vous vous apercevrez que les Rois et Reines sont à la tête de leurs églises.

    W.S : Vous avez mentionné le fait qu'il y avait 13 familles impliquées dans les générations familiales des Illuminati ? Pouvez-vous les nommer ?

    F.Z : J'ai publié un livre qui était spécifiquement consacré à ce sujet, famille par famille, dans le détail. Les 13 principales familles Illuminati sont les Astors, les Bundy, les Collin, les Dupont, les Freeman, les Kennedy, les Leigh, Onassis, Rockefeller, Rothschild, Russel... ainsi qu'une treizième qui s'avère être la ligné Mérovingienne. J'ai trouvé plus simple de l'appeler la 13e famille. Il y a aussi la lignée Illuminati Van Dine. La 13e lignée, la Mérovingienne est très importante car elle inclut toutes les familles régnantes en Europe. Dans le premier volume de mon livre qui révèle la nature des 13 plus importantes familles Illuminati –c'est le titre du livre- je n'approfondis pas tant la lignée sanguine mérovingienne parce qu'elle se retrouve dans une trilogie de livres : " Le sang sacré et le Graal Sacré " ainsi que dans deux autres ouvrages rédigés par Baigent, Leigh et Lincoln. Ces livres sont tellement bons dans leur manière d'aborder cette lignée familiale que je ne voyais pas l'intérêt réel de m'y consacrer. Par exemple, le Prince Charles ferait partie de cette lignée Illuminati mérovingienne. Si vous regardez le Prince Charles, vous noterez qu'il est affilié dans sa généalogie à nos présidents Washington, Jefferson, Madison, les deux Harrison, Tyler, Taylor et George Bush. Le vice-président de George Bush (NDR : père), Dan Quayle est également lié aux familles royales. Ici, aux Etats-Unis, nous devons faire face au concept de base suivant : les individus qui ont été sélectionnés pour gouverner ce pays ne sont pas supposés être liés les uns aux autres alors qu'en fait, c'est plutôt tout le contraire.

    On m'a dit certaines choses à ce sujet lorsqu'ils ont inauguré la bibliothèque George Bush au Texas, il y a peu. A cette occasion, le président Carter avait évoqué avoir lu un livre publié assez récemment au sujet de ces Présidents qui étaient en vérité bien affiliés les uns aux autres.

    W.S : Quand avez-vous pris pour la première fois conscience de l'existence des Illuminati ? Quelle est l'information qui a, en réalité, avivé votre intérêt ?

    F.Z : Tout un chacun a probablement entendu parler des témoins de Jéhovah et comment ils viennent frapper à la porte des gens. J'avais une démarche totalement différente de ces gens-là. J'étais un missionnaire chrétien qui ramenait les témoins de Jéhovah vers le Christ. J'étais fatigué de travailler dans les rues avec ces "petits" témoins de Jéhovah. Je priais Dieu de me donner le pouvoir de décapiter l'organisation autoritaire qui dirigent ces témoins de Jéhovah. J'ai reçu alors une information confidentielle selon laquelle les dirigeants de la société de la Tour de Garde (ndtr : autre nom de la secte) collaboraient avec les dirigeants de l'église des Saints des derniers Jours (ndtr : les Mormons). Cette information a totalement changé ma vie. Je me trouvais catapulté au cœur des Illuminati et de leur contrôle de la pensée. Je n'isolais plus la société de la Tour de garde de l'église mormone parce que j'avais découvert que leur infiltration mutuelle et leur contrôle concernent plutôt l'ensemble de leurs structures. Vos organisations chrétiennes ont globalement et secrètement été infiltrées et contrôlées.

    C'est à ce moment que je me suis retrouvé projeté dans le monde des Illuminati. Vingt ans auparavant, j'apprenais que nombre de personnes étaient déjà informées de l'existence du Conseil pour les Relations étrangères (CFR : Council of Foreign Relations), de la Commission trilatérale, des Bilderberger et ce genre d'organisations – mais, en fait, il y a un tout autre niveau à ces choses. Lorsque j'ai commencé à m'informer, à lire, à faire des recherches pour aider les gens qui voulaient voir les Illuminati déguerpir, je me suis impliqué dans cet autre niveau du sujet. Et une chose en amenant une autre, j'ai finalement travaillé dans le domaine du " Mind Control ".

    W.M : Quels sont les buts poursuivis par les familles Illuminati et l'organisation dans sa globalité ? Pourquoi ont-ils infiltré tant d'organisations ?

    F.Z : En fin de compte, leur tâche consiste à construire un homme qui focalisera toute l'attention planétaire dans un contexte précis que les gens ont surnommé le " Nouvel Ordre Mondial ". Cet homme portera le nom d'Antéchrist. C'est leur but ultime. Je n'essaie pas de séduire et de leurrer les gens avec du religieux. Il s'agit juste d'un fait simple. Lorsque vous commencez à déprogrammer des gens, vous vous apercevez que nombre des choses avec lesquelles on les a programmées ont un lien avec un plan très sophistiqué ayant pour but d'unifier le monde sous le règne de l'Antéchrist.

    W.M : Vous affirmez que le groupe des Illuminati a utilisé le contrôle mental pour remplir leurs buts. Comment en êtes-vous d'abord arrivés à cette constatation ? Vous avez travaillé avec votre partenaire Cisco Wheeler qui, si j'ai bien compris, a été une victime du programme de contrôle mental des Illuminati ? Comment vous êtes-vous rencontrés et avez-vous compris ce qui se passait ?

    F.Z :Elle essayait de se libérer de l'emprise de son contrôle comportemental. A mon sens, je tombais sur le plus grand processus d'esclavage de toute l'histoire. Vous avez 4 femmes Illuminati de haut niveau, déchirées, tourmentées ensemble. Elles sont toutes devenues chrétiennes et essayaient de se libérer en incarnant l'une pour l'autre un système d'aide et d'assistance. En tant que chercheur sur les Illuminati, j'avais beaucoup de choses à expliquer et à tenter. Lorsque vous êtes sous "Mind Control ", il y a de nombreux programmes qui vous obligent à garder le secret. Il est très difficile pour quelqu'un qui a été dans les Illuminati et qui a subi le processus standard de contrôle de l'esprit de divulguer ce qui se passe. Depuis que j'ai fait mes recherches jusqu'à ce jour, les choses sont devenues progressivement plus simples et les victimes savaient que je comprendrais ce dont elles me parlaient. Elles ne devaient pas s'exprimer longuement pour me communiquer certaines choses sur certains sujets parce que j'en avais déjà connaissance. Cela leur a épargné pas mal de souffrances de devoir trop parler dans le cadre du processus de sevrage.

    Cisco faisait partie de ce groupe qui tentait d'échapper au contrôle mental. Je me suis retrouvé impliqué dans leur existence et j'ai fait ce que j'ai pu pour les aider. J'ai sorti Cisco de l'emprise des Illuminati et en retour, ma courbe de connaissance sur le sujet s'est fortement accrue parce que je recevais des informations de l'intérieur de la part de ces gens et d'un certain nombre d'autres personnes. Comme j'aime le dire, tenter de comprendre l'organisation secrète ainsi que les lignées secrètes est très difficile parce que l'on doit se maintenir à l'extérieur de notre propre culture et de notre propre champ de perception et de pensée. C'est la seule manière de comprendre comment ces gens pensent et le moins que l'on puisse dire est qu'ils ne pensent pas comme nous le faisons. Être capable de travailler avec ces individus qui ont été impliqués avec les Illuminati fut à mes yeux très précieux.

    W.M : Parce qu'ils ont fait usage de techniques de contrôle de la pensé sur leur propre famille depuis des années et des années ?

    F.Z : Oh oui ! Ils ont perpétué ces techniques de contrôle du comportement aussi bien sur leurs proches que sur les autres et ce, depuis des siècles. C'est en réalité un secret très bien gardé. C'est l'une des raisons pour laquelle ils ont été capables d'en faire autant pour installer le Nouvel Ordre mondial. Ainsi, personne n'était capable d'imaginer qu'un tel événement était en réalité une conspiration mondiale. Ils sont très habiles pour mettre en œuvre des événements de façon à ce que tout ait l'air naturel.

    W.M : Quel est le but poursuivi lorsqu'ils utilisent ces techniques du contrôle de la pensée sur des membres de leur propre famille ?

    F.Z : C'est vraiment essentiel. Si vous allez participer à la vie secrète des Illuminati, le fait d'être programmé sur le mode des personnalités multiples est une chose très basique, essentielle. Considérant tous ceux qui y participent, il n'y a qu'une très faible minorité des Illuminati qui ne soit pas programmée sur le mode des personnalités multiples. Prenons un certain nombre de rituels standards : St Weinbald, St Agnes, Grand Climax (rituel d'apogée), Walpurgis, Beltane, tous les solstices et les équinoxes, Lamas, All Hallow's Eve, High Grand Climax, tous ces rituels standards. Ces rituels sont vraiment horribles. Ils impliquent des sacrifices humains. Des sacrifices de bébés à l'occasion du rituel Grand Climax, par exemple. Lors de différents Sabbats, un jeune homme ou une jeune femme sont sacrifiés. C'est une chose qu'un esprit normal n'est pas capable de concevoir et de supporter. Le contrôle de l'esprit et la création de personnalités multiples interviennent lorsque vous avez un effet " Dr. Jekyll et Mr. Hyde ". Il est crucial pour eux que ces choses se poursuivent de génération en génération.

    W.M : Est-ce qu'ils utilisent vraiment ce syndrome de personnalités multiples pour leur permettre de mener cette double vie qu'ils doivent mener... Avant que l'on entre dans le détail sur les techniques qu'ils utilisent pour le contôle mental, vous avez expliqué qu'ils avaient également un système de croyances. Pourriez-vous nous en dire plus ?

    F.Z : Les Illuminati sont le prolongement des Religions des Mystères. Lorsque quelqu'un se présente comme un adepte des Illuminati, il doit suivre une série de chemins. Ils lui donnent alors les différents types de connaissances sur les cultes, ils identifient les 12 apôtres ainsi que le 13ième qui est appelé le St Graal. Ces hommes et ces femmes deviennent alors très compétents en matière de connaissances ésotériques et occultes. Je ne sais pas jusqu'où je peux approfondir ici ce sujet. Mais je suppose que je peux vous dire qu'ils sont très entraînés en matière d'alchimie, en sorcellerie indienne, en druidisme, en magie " énochienne ", en Gnosticisme, en magie hermétique, en Cabale, dans le Platonisme, le Soufisme. En fait, ils finissent par connaître toutes les branches des systèmes occultes.

    W.M : Comment utilisent-ils cette information ? Est-ce qu'ils incorporent des éléments de tous ces systèmes de croyances occultes dans leur propre système de croyances ?

    F.S : Tout est lié. L'idée est d'amasser du pouvoir occulte pour vous-mêmes. C'est la raison pour laquelle la famille Collin, par exemple, s'est hissée vers les 13 lignées sanguines Illuminati. Bien entendu, la dynastie mérovingienne possède beaucoup de pouvoir magique ainsi qu'un fort pouvoir politique. De la sorte, cette dynastie occupe l'un des sommets des lignées occultes parce qu'il y avait parmi eux de très puissants magiciens noirs. La Cabale et la " 26e voie " fonctionnent ensemble. Ceci est très important dans le type de travail qu'ils font et tout cela est lié au contrôle de l'esprit. Seulement, la plupart des thérapeutes sont laïcs et ont donc une approche séculière du problème. Lorsqu'ils traitent les programmations de ces victimes du contrôle de l'esprit, ils ne touchent pas à l'aspect spirituel. Ce que j'essaie de vous dire ici, c'est que les croyances religieuses ne peuvent pas être séparées du contôle mental. Cette conception est une partie intégrante du contrôle de l'esprit.

    W.M : Est-ce que les Illuminati vénère une seule entité comme Lucifer ?

    F.S : Vous avez différents niveaux dans lesquels les gens opèrent au sein des Illuminati. Il y a le niveau anarchique qui correspond aux assemblés de sorciers standards, communes. Ensuite, vous avez le niveau hiérarchique.

    Au niveau anarchique, il y a des milliers et des milliers de cercles de sorciers. J'ai dressé les listes des noms et des adresses de centaines de ces assemblés dans mes livres. Ces assemblés sont très éclectiques. Elles ont leurs propres traditions, leurs propres rituels. Il y a une très large variété de pratiques magiques au niveau anarchique... tout cela donne l'image d'une totale anarchie. On n'y voit aucune connexion, aucune structure.

    Au-dessus de ce niveau anarchique, il y a le niveau hiérarchique où vous trouvez Asmodée, " votre " Grand Maître et la Mère des Ténèbres (Mother of Darkness), la Grande Mère et les Grandes Filles. Si vous avez été programmé sur base des personnalités multiples, vous pouvez par conséquent fonctionner sur de nombreux niveaux différents. Vous pouvez avoir une personnalité dans une assemblée, dans un cercle et une autre à l'occasion d'une autre cérémonie du niveau hiérarchique et une autre encore qui participera à un autre rituel satanique. Tout cela est très déstructuré en apparence. L'une des raisons pour laquelle il n'est pas facile de répondre à votre question est que fondamentalement, tout ce que nous comprenons au sujet du comportement humain et sur la façon dont nous estimons et jugeons un individu est obsolète. Pour les Illuminati, le but suprême est d'équilibrer les actes bénéfiques avec les actes négatifs ; ils sont dualistes. A leur plus haut niveau, on peut les considérer comme des Lucifériens. C'est la raison pour laquelle les plus grands philanthropes seront en même temps les satanistes hiérarchiquement les plus élevés. Si vous considérez l'affaire de près, ils ne font que se servir eux-mêmes avec leurs actions philanthropiques. Tout cela n'est pas aussi généreux que cela en a l'air. Ils tentent de faire de bonnes actions et les équilibrent avec les actes négatifs car ils croient à cette notion d'équilibre dans leur religion. C'est ce que l'on appelle du " Luciférisme gnostique ".

    W.M : Je pense qu'il doit être difficile pour nos auditeurs de comprendre qu'une personne peut être en public quelqu'un de bien qui pratique de bonnes actions et qui sera porteur d'une bonne image alors qu'en même temps, cette personne a un côté sombre. Je ne sais pas si vous avez lu ces derniers temps le livre de Judith Spencer –" le Grand Prêtre de Satan " (Satan's High Priest). Cet ouvrage illustre clairement comment tout cela fonctionne. C'est une histoire vraie à propos d'un culte satanique particulier, d'un grand prêtre et de son Ascension.

    F.S : Non, je n'ai pas lu ce livre mais je suis ravi que vous ayez mis cela sur le tapis pour nos auditeurs. Une manière de commencer à percevoir les Illuminati consiste à d'abord regarder comment ces gens s'arrangent pour être au-dessus des guerres, au-dessus de la mêlée et de toutes ces souffrances qui nous accablent. Par exemple,  prenez Pierre Samuel Dupont, au cours de la Révolution française. Tous les gens qui gravitaient autour de Pierre Samuel Dupont ont perdu leur tête et pour une étrange raison, Samuel Dupont s'est arrangé pour conserver sa tête sur ses épaules alors que des centaines de personnes étaient guillotinées. L'une des personnes d'influence qui a manœuvré pour le protéger était la fille de Necker, Madame Germaine De Staël. Elle dirigeait une maison de passe. Elle était une intime de St Simon. Les disciples de celui-ci avaient coutume de dire au début du 18e siècle que la date cible pour l'instauration du Nouvel Ordre Mondial serait l'an 2000.

    Autre exemple historique que j'ai mis en évidence dans mon livre sur les 13 principales lignée sanguines Illuminati : lorsque les USA entrèrent en guerre après Pearl Harbor, en l'espace de quelques jours, le président Roosvelt a sorti un décret présidentiel qui était en fait un amendement semi-secret à la loi prohibant les échanges commerciaux avec l'ennemi (Trading with Ennemy Act). Cet amendement autorisait certaines personnes à faire des échanges commerciaux avec l'ennemi s'ils en recevaient la permission de la part du secrétaire au Trésor qui, à cette époque, était Hans Morgenthau. J'ai fait une copie de ces archives que j'ai sortie du Federal Code of Regulations (code fédéral des Lois). S'ils veulent exempter quelqu'un, ils peuvent lui permettre de commercer avec l'ennemi grâce à ce décret présidentiel.

    Et qui sont les gens à qui l'on a donné ce privilège ? Les Rockefeller et Onassis, tous deux des chevilles ouvrières Illuminati. Au cours de la seconde guerre mondiale, tous les bateaux marchands grecs ont été coulés par un camp ou l'autre. Ensuite, il y avait cet armateur grec, Aristote Onassis qui n'a pas perdu un seul navire alors que ceux-ci naviguaient en zones de guerre. Aucune des puissances de l'Axe ou des pays alliés n'a osé attaquer ses bateaux. Pour que quelque chose comme cela se passe, vous devez avoir une collaboration pleine et entière au plus haut niveau. Vous voyez donc que ce genre d'événement peut avoir lieu avec Pierre Samuel Dupont ou Aristote Onassis. Ensuite, vous voyez que vous avez affaire à une personne qui est un Illuminati. Ils sont installés au-dessus de la mêlée, au-dessus des conflits qu'ils suscitent pour les hommes du commun.

    W.M : Cette manière de contourner les lois pour commercer avec l'ennemi, comment cela a t-il été utilisé lors de la 2e guerre mondiale ou de la Révolution bolchevique ?

    F.S : En fait, il y a un livre entier qui est consacré à cela et qui s'intitule, je pense, " Commercer avec l'ennemi ". Cet ouvrage a été publié en 1983. La Standard Oil des Rockefeller a affrété des navires pétroliers et gaziers d'abord pour l'Espagne dont les produits ont été ensuite directement acheminés vers l'Allemagne nazie. Les Alliés savaient que les Rockefeller fournissaient les Allemands en carburants. Cela a prolongé la guerre de deux ans. Mais vous n'entendrez jamais parler de cela parmi les historiens officiels. Il y a eu énormément d'échanges commerciaux importants au cours de la 2e guerre mondiale qui étaient en réalité indispensables pour soutenir la machine de guerre nazie.

    Vous avez également mentionné la Révolution bolchevique. Une fois de plus –vous le savez peut-être déjà ainsi que de nombreux auditeurs- vous verrez qu'une bonne partie du financement provient de Kuhn Laib and Co ainsi que de certains personnages Illuminati. Cet argent a été utilisé par les Bolcheviques pour financer la révolution. A cette époque, un certain nombre d'accords et de choses qui furent entreprises ont permis à ces gens de réussir. Bon nombre d'aspects de cette affaire se sont passés de façon occulte, derrière la scène.

    W.M : On dirait qu'ils promeuvent une stratégie de la tension dans laquelle ils financent les deux camps et profitent fondamentalement des conflits consécutifs qu'ils ont fomentés.

    F.S : On pourrait continuer cette histoire longtemps. Prenez par exemple, Heinrich Müller qui était le patron de la Gestapo. Vous remarquez qu'à un moment, il a pris une très vieille famille juive en charge et a personnellement transporté leurs valises dans sa propre voiture pour les emmener en Suisse. Il a porté leurs valises ! Les gardes frontières suisses riaient de voir le chef de la Gestapo aider une vieille famille juive s'échapper de l'Allemagne nazie. Lorsque les auditeurs commenceront à observer ce genre de phénomènes, maintenant qu'ils en ont pris conscience, ils se mettront à réaliser qu'il y a dans toute l'affaire et dans le niveau Illuminati, un niveau occulte, caché et loin de tout ce qu'une personne normale est autorisée à voir. Ces gens collaborent entre eux derrière la scène, là où se trouvent les dirigeants catholiques, protestants ainsi que les dirigeants des témoins de Jéhovah et des Mormons. Vous pensez que tous ces gens se détestent mais en vérité, ce sont des Illuminati et ils collaborent secrètement entre eux.

    W.M : Lorsque je parle des Illuminati, je pense qu'il y a un certain nombre de personnes qui ont des difficultés à croire qu'il y a une conspiration libérale et unifiée pour contrôler le monde. Même moi, jusqu'il y a peu, jusqu'à ce que je débute mes recherches sur les Illuminati, je pensais que ceux-ci étaient un groupe fictif. En effectuant vos recherches sur les Illuminati, est-ce qu'il n'y avait pas d'autres sources d'informations en plus de ces sources intérieures, de ces gens qui ont réussi à s'échapper ?

    F.S : Mis à part mes témoins oculaires, mes sources sont constituées par un certain nombre de témoignages de policiers et d'enquêteurs privés. En fait, certaines de ces personnes sont toujours de très bons amis. Au cours de toutes ces années, j'ai étudié des centaines de livres et des milliers de documents que l'on est supposé trouver uniquement dans des bibliothèques spéciales, comme la bibliothèque généalogique de Salt Lake City. J'ai travaillé et interrogé de nombreux thérapeutes et je me suis rendu sur de nombreux sites où des programmations ont lieu, où l'on fait des rituels, où l'on commet des crimes. Par exemple, dans l'état de Washington, à quelques heures d'ici, il y a une réplique à l'échelle du site de Stonehenge. Au-dessous de cette réplique de Stonehenge qui est située sur une colline, à quelques centaines de pieds, il y a un cimetière dans lequel des rituels Illuminati sont pratiqués. C'est l'exemple d'un endroit où je me suis rendu pour constater les choses par moi-même. J'ai besoin ici de parler d'un autre concept qui est important pour les recherches. Il ne suffit pas de simplement rassembler un grand nombre de témoignages et de faits tout simplement parce que les faits bruts ne suffisent pas. Lorsque j'étais au collège et que je recevais des conseils d'orientation, le psychologue qui enseignait la classe nous a donné de très bons conseils. Il a dit : " Lorsque vous écoutez les gens ou que vous examinez la situation, ne vous attardez pas sur les détails mais regardez plutôt la vision d'ensemble et le mode de fonctionnement. Les détails risquent de vous égarer parce que les gens mentiront et vous donneront des informations contradictoires. Observez le processus ". C'est un excellent principe. C'est ce que j'ai fait : analyser un grand nombre de données brutes, de faits bruts et d'informations provenant de témoignages. J'ai rassemblé tout cela en un puzzle cohérent. Cela signifie que vous avez besoin de filtrer un grand nombre de désinformations.

    W.M : A la fin des années 70, il y a eu un certain nombre d'informations en provenance de la CIA à propos du contôle mental qui ont été portées à la connaissance du public. Je voudrais savoir ce que vous pensez du fait de tenter de prouver l'existence du contrôle mental au grand public sur base d'une documentation officielle et gouvernementale ?

    F.S : Les problèmes relatifs aux tentatives de révélations des faits par le biais de documents gouvernementaux sont une chose bien à part. La documentation a été soit détruite ou soit altérée. Essayer d'impliquer le gouvernement, de rendre publiques ces informations, revient à demander à une bande de criminels –car c'est ce qu'ils sont malgré leurs positions gouvernementales- de se révéler eux-mêmes en plein jour avec des documents et des archives. Ce n'est pas de cette manière que les choses fonctionnent. Lorsque nous pensons aux Nazis, ils ont essayé de détruire toutes les traces de leurs crimes. Ils ont essayé mais ils n'y sont pas parvenus. Ce fait me donne un certain espoir car même si un large pourcentage de la documentation gouvernementale et des preuves sur le "mind control" ont été détruites, je reste convaincu que des tonnes de documents sont toujours intactes. Et mieux encore, je crois que ces tonnes d'archives sont les preuves vivantes que nous détenons sur les milliers de victimes identifiées et encore en vie.
    L'autre face du problème sur le fait d'obtenir des documents gouvernementaux est que vous devez trouver un moyen de diffuser ces informations le plus largement possible au public alors que malheureusement, les média sont contrôlés très strictement par le gouvernement. Vous ne pouvez pas compter sur nos médias contrôlés lorsqu'il faut exposer les gens qui ont besoin d'être exposés pleinement à la lumière. Cela, vous ne le verrez jamais.


    W.M : Il semble hautement improbable que les médias les plus importants (mainstream media) enquêtent sur ces sujets. Il semble plus probable que cela vienne d'enquêtes indépendantes et d'éditeurs indépendants ?

    F.S : J'aimerais bien voir ces endroits où ses archives sont maintenues au secret et j'aimerais que ces informations soient révélées au grand jour mais la seule façon de voir cet événement arriver serait qu'il y ait une révolution de l'ampleur de celle qui s'est déroulée en Europe de l'Est lorsque les archives de la Stasi ont été mises au grand jour.

    W.M : Est-ce que vous croyez qu'une enquête gouvernementale similaire à celles qui ont été faites concernant l'affaire de la syphilis de Tuskegee et le scandale des expériences sur les radiations pourraient révéler au public l'information ?

    F.S : Je crois que cela mettrait au grand jour des informations. C'est vrai ! Cependant, demander au gouvernement d'enquêter là-dessus revient à demander à un renard s'il constitue ou non une menace pour les poules. Le renard nous dira certaines choses, suffisamment pour nous satisfaire. Mais je suis plutôt cynique sur le fait (NDR : cette opération de révélation au grand public) car cela donnera au gouvernement une autre occasion de mettre en route un autre programme, une autre manipulation. Il y a une limite à ce jeu : les enquêtes du gouvernement vont nous coûter plus d'argent via les impôts et je crois que les gens oublient que chaque fois qu'ils demandent au gouvernement de faire quelque chose, l'argent sort en fait de leurs propres poches.

    W.M : Est-ce que vous croyez qu'il y a un quelconque bénéfice pour la société dans sa globalité dans le fait de demander au gouvernement de poursuivre des enquêtes et donc, de leur faire admettre officiellement qu'ils ont fait ce genre d'expériences (ndt : sur le contôle mental) ? Est-ce que les gens dans leur ensemble peuvent tirer un bénéfice de telles révélations ?

    F.S : Dans leur ensemble ? La manière dont vous posez la question reflète déjà la manière dont je vais répondre. Non, ce ne sera pas le cas. La raison pour laquelle je dis cela est qu'auparavant, le Congrès U.S via la commission Rockefeller avait enquêté sur la CIA. Les Rockefeller qui enquêtent sur la CIA ! ? ! (Rires). Bien entendu, le comité d'enquête a révélé des abus. Ils devaient montrer qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond mais le but de l'opération a consisté à montrer que Rockefeller était un type bien. " Oh ! Regarde, c'est un croisé qui essaie de dénoncer les méchants ". Chaque fois, ils ont en réalité un autre programme, caché. S'ils doivent faire quelque chose contre eux-mêmes, ils utiliseront cela comme une occasion de travailler sur un autre programme. S'ils révèlent le rôle joué par A, B ou C dans le contrôle mental, ils le feront sans doute de telle manière qu'ils détourneront l'attention des gens de leurs toutes dernières technologies vers un modèle plus ancien qu'ils n'emploient plus, quelque chose comme cela. Ils vont alors travailler sur un futur programme alors que les jeux sont déjà faits. Ce qui nous rendra en fin de compte un mauvais service !

    W.M : Comment croyez-vous que l'information sur le " Mind Control " a pu être tenue secrète pendant si longtemps ?

    F.S : Comme nous l'avons déjà mentionné plus tôt, les médias sont contrôlés. Dans un certain nombre de mes publications, je suis rentré dans les détails et j'ai montré qui étaient au contrôle des média et en quoi ces gens sont des membres des Illuminati où en quoi ils participent aux activités de façade des Illuminati. Sur base de documents, j'ai montré comment les Rockefeller et les Rothschild ainsi que William Randolph Hearst –tous des chevilles ouvrières Illuminati- contrôlent les média. Je crois qu'il serait bien de livrer ici quelques anecdotes. Je visitais un jour un pasteur chrétien. Il me demanda ce que j'avais fait depuis que je travaillais plein temps dans la révélation des informations sur le " Mind Control ", que j'aidais les victimes et que j'exposais au grand public le programme du Nouvel Ordre Mondial. J'ai été honnête avec lui. Je lui ai dit tout ce que je savais, je lui ai raconté ce que je faisais et j'ai mentionné en passant, des choses sur le contrôle des média. Alors là, les amis, ce type a grimpé au plafond. Il est devenu dingue parce que juste avant de devenir pasteur, il était reporter pour ABC. Il m'a dit : " Il n'y a pas de contrôle sur les médias ! J'étais libre d'écrire ce que je voulais sur tous les sujets que je voulais ". J'ai répondu : " Woah ! Calme-toi. Laisse-moi te poser quelques questions : lorsque tu as été engagé, ton supérieur t'a engagé et t'a gardé parce qu'il aimait la manière dont tu écrivais et dont tu t'exprimais... tout comme son supérieur appréciait sa façon de pensée et d'écrire... et ainsi de suite, tout au long de la hiérarchie. Si quelqu'un avait écrit ou pensé d'une autre manière qui n'était pas appréciée et approuvée, il aurait eu des problèmes, ne crois-tu pas ? ". Et il a répondu : " Oui ". J'ai alors ajouté : " Et bien, c'est cela...Lorsque je travaille avec des gens qui sont sous " Mind Control ", ils ne peuvent pas s'apercevoir qu'ils sont sous programmation. Aussi longtemps qu'ils font exactement ce que le programme leur demande de faire, ils ne savent pas qu'ils sont programmés. Le seul moment où ils savent qu'il y a une programmation, c'est lorsqu'ils s'en écartent ou qu'ils se rebellent. Si vous courez avec le vent dans le dos ou si vous êtes dans le courant et que vous nagez avec lui, vous ne noterez pas la présence du courant. Mais si vous avez le malheur de nager à contre courant, vous vous rendrez compte de la puissance de ce courant. Alors, si en tant que reporter, vous vous écartez des attentes qui pèsent sur vous, vous allez prendre une dérouillée et vous réaliserez qu'il y a un paquet de forces de grande puissance qui vont se mettre en travers de votre chemin ". Il m'a alors répondu : " Vous avez raison, je vois votre point de vue ". C'est mon point de vue. Les gens ne se rendent pas compte du contrôle jusqu'au moment où vous commencez à vous cabrer contre ce contrôle, alors vous percevrez à quel point le contrôle peut peser sur la société.

    W.M : Il semble que le contrôle dans les rédactions se situe à un niveau de non dit et que le plus souvent, pour un bon nombre de reporters, il y a en fait un mobile économique, une pression économique. Les sujets qui sont couverts par les rédacteurs en chef sont acceptés, les sujets que ces chefs de rubrique n'aiment pas ne sont pas acceptés et les journalistes ne sont pas payés pour ces sujets. Ils en viennent très rapidement à apprécier ce que leurs chefs acceptent et impriment.

    F.Z : Exactement !

    W.M : Je voudrais parler du contrôle mental que les Illuminati ont utilisé et des techniques qui en découlent. Quelle est votre compréhension des formes de contrôle mental qu'ils ont utilisées ?

    F.S : L'expression que j'aime utiliser est le " contrôle mental total ", -Total Mind Control- parce qu'il s'agit d'un contrôle de la personne dans sa globalité, le corps, l'âme et l'esprit. Et la personne de la rue n'a jamais pu imaginer que quelque chose d'aussi global, d'aussi enveloppant, d'aussi horrible et d'aussi puissant pourrait exister. Le genre de contrôle de l'esprit dont font usage les Illuminati – je crois que les gens pensent " Oh ! Le mind control, c'est la télévision, les messages subliminaux ". Non. Je parle de choses qui sont 1000 fois, 10.000 fois plus puissantes. Ce contrôle mental est totalement indétectable et manipule la personne dans sa totalité. Ce contrôle emploie toutes les techniques possibles à l'encontre d'un individu et qui sont regroupées en une structure, un assemblage très sophistiqué. Il est important de savoir que bon nombre de personnes n'ont rien exagéré et qu'il ne s'agit pas d'une technique mais bien d'un groupe de techniques. Ce qui rend le contrôle total du comportement des Illuminati si puissant, c'est qu'il s'agit d'un assemblage de techniques sophistiquées incorporant toutes les techniques connues sur le contrôle. Toutes ces méthodes ont été soigneusement croisées et assemblées. Lorsque vous écoutez quelqu'un faisant partie d'une agence de renseignement, il vous dira occasionnellement des choses comparables à ceci : " nous avons essayé telle et telle technique mais elles ne marchent que dans 70% des cas et combinées avec une autre technique, cela marchera dans 60% des cas, avec cette autre technique, dans 50% des Cas etc. ". Vous avez en fait une centaine de techniques qui peuvent être mises ensemble, ce qui donne un assemblage de techniques qui se focalisent totalement sur la personne et la soumet entièrement au contrôle.

    W.M : Pouvez-vous nous parler de ces techniques une à une et comment elles sont employées dans un assemblage de techniques ?

    F.S : Quand j'ai commencé à expliquer aux gens ce qu'il se passait, j'avais en réalité des tonnes de dossiers. J'avais près de 150 dossiers sur différentes techniques. Je me suis alors dit : " bon, je ne peux pas parler des 150 techniques, cela va saturer les gens, les submerger ! ". Puis, j'ai réalisé que toutes ces techniques pouvaient être subdivisées et regroupées en 12 sciences. L'une de ces sciences est la science basée sur le trauma et la torture. Une autre se fonde sur l'usage des drogues pour contrôler une personne, une autre encore sur la capacité à utiliser des états mentaux comme l'hypnose, la dissociation, l'état de transe. Il y a aussi l'art de tromper les gens, de leurrer les victimes elles-mêmes. Il y a toute une série de techniques d'emploi de la fiction, de leurres, de fausses identités de façade pour tromper. Il existe une science qui revient à employer des éléments spirituels pour contrôler une personne. Il s'agit en réalité de l'une des principales méthodes de contrôle d'un individu si pas la plus importante.

    Aujourd'hui, il n'est ni populaire ni politiquement correct d'admettre au niveau scientifique que le genre humain possède une contrepartie spirituelle alors que les êtres humains ont un côté spirituel et que les Illuminati savent très bien comment contrôler spirituellement quelqu'un. Leur compréhension de ce fait m'a toujours stupéfié. Ils ont toujours laissé les gens dans l'ignorance. Même les Chrétiens et leurs prêtres ont maintenu les gens dans cette même ignorance sur la façon de se développer spirituellement et ils ont préféré leur donner à consommer les miettes du gâteau en cette matière.

    W.M : Comment pensez-vous qu'ils ont développé cette connaissance ?

    F.S : Il faut remonter en grande partie aux Temples du Sommeil des Égyptiens. Nous devons remonter à la prêtrise égyptienne et aux religions des Mystères. Ils avaient déjà appris à cette époque comment utiliser des chocs électriques. Ils utilisaient des anguilles électriques et des poissons torpilles et d'autres choses du genre pour électrocuter les gens. Ils avaient déjà commencé à comprendre comment utiliser des drogues et des plantes pour créer des états altérés de conscience pour contrôler les gens. Ce sont des connaissances secrètes qui sont jalousement gardées par les familles Illuminati et leur prêtrise de la religion des Mystères. Au cours des siècles, ils ont poursuivi le développement de ces connaissances. Un autre exemple de ces mystères jalousement gardés réside dans leur capacité à effectuer des manipulations du crâne, des manipulations " crâniales ". Au cours du Moyen Âge et même des siècles auparavant, les familles oligarchiques qui contrôlaient les gens du peuple avaient des spécialistes qui torturaient pour le compte des rois. Ils gardaient leurs secrets de torture pour eux-mêmes et se les passaient entre eux. L'une des techniques qu'ils avaient développées était leur capacité à manipuler le crâne. Vous devez faire très attention lorsque vous commencez à toucher aux os du crâne. Nombre de personnes ne réalisent pas que le crâne humain n'est pas un os solide mais qu'il existe en fait des sutures entre les différentes parties osseuses qui composent le crâne. Vous pouvez alors faire des manipulations très subtiles et faire bouger les os du crâne. En fait, il existe aujourd'hui une technique appelée " l'ostéopathie crâniale ". Ces ostéopathes sont très habiles dans l'utilisation de leurs doigts. Ils ont développé leur art dans le cadre de familles adeptes de ce genre de manipulations osseuses et qui ont, elles aussi, appris ces techniques secrètes et occultes de manipulation.

    W.M : A propos de ces " manipulations crâniales " : quels en sont les effets en termes de " Mind Control "?

    F.Z : Depuis des siècles, la "manipulation crâniale" est demeurée une technique secrète au sein des lignées sanguines occultes. Ces techniques peuvent être utilisées de façon bénéfique pour guérir. Elles peuvent être employées pour changer l'apparence d'un visage ou encore dans des buts maléfiques, pour torturer quelqu'un ou contrôler son esprit. En manipulant le crâne, vous pouvez en fait changer la façon dont une personne pense de manière à rendre sa personnalité plus apte à se dissocier, plus obéissante également ou encore pour développer le processus de pensée de quelqu'un de différentes façons.

    W.M : Pouvez-vous expliquer comment ils commenceraient à utiliser ces techniques et à quel âge une personne pourrait en être victime ?

    F.S : Lorsqu'un enfant est conçu, il faut comprendre que sa naissance a été planifiée dès le départ. Quelqu'un qui est un Illuminati concevra un enfant au cours d'un rituel occulte avec une femme. Cela peut aller jusqu'à la dissimulation des lignées héréditaires, d'où vient un enfant etc. ? Expliquons les choses ainsi : les enfants soit disant nés d'une mère ne sont pas tous la progéniture biologique de cette mère. Il y a déjà beaucoup d'échanges de nouveau-nés dans les hôpitaux. La naissance de l'enfant a été planifiée. Alors que l'enfant n'est encore qu'un fœtus, ils mettent déjà en route certaines choses pour tester la capacité mentale du fœtus à se dissocier et le traumatise déjà pour qu'il devienne plus " dissociatif ".

    W.M : Comment font-ils ?

    F.S : Un fœtus n'aime pas être bousculé et comprimé. Il n'aime pas les substances qui ont un mauvais goût. Si une mère mange beaucoup de sucre, ils ont découvert en observant le fœtus que ces enfants non encore nés aiment le goût du sucre lorsqu'il se diffuse dans les substances que sa mère lui transmet. Il y a moyen de faire des choses avec cela, de combiner des tas de manipulations pour faire des choses horribles. Prenez par exemple des bruits forts : le père qui hurle sur la mère, qui la malmène, la jette dans tous les sens, la met en colère. Puis prenez de la musique très forte comme le rock, des hurlements, quelque chose de ce genre. Vous pouvez aussi donner à la mère quelque chose qui a un très mauvais goût et qui aura aussi un très mauvais goût pour le fœtus. Tout cela peut le submerger et développer sa capacité à se dissocier.

    W.M : A votre connaissance, est-ce que l'on a utilisé l'électricité ?

    F.S : Pas tellement dans le traumatisme du fœtus ! Ils l'utilisent une fois que l'enfant est né. Ils provoquent parfois des naissances prématurées. Cela peut se passer de différentes manières mais une des méthodes qu'ils aiment utiliser a pour effet d'obtenir une naissance prématurée. Cette naissance prématurée constitue déjà un premier traumatisme naturel pour l'enfant. Il y a toute une série de traumas naturels qui accompagnent les naissances prématurées. La peau de l'enfant est très sensible à cette période de sa vie. On installe alors des cathéters dans son postérieur etc. Ils veulent que le traumatisme débute le plus tôt possible parce qu'ils veulent quelqu'un qui puisse entrer en transe ou se dissocier rapidement face à la douleur. Vous êtes familiers des fakirs indiens ; ces hommes saints qui peuvent marcher sur des braises, se transpercer avec des aiguilles ou dormir sur des lits pleins de clous ? Comment font-ils ? C'est parce qu'ils sont capables de se dissocier, de rentrer dans des états de conscience altérée. Les Illuminati veulent créer des individus capables de se dissocier très rapidement parce que cela fait partie des exigences préalables pour obtenir des personnalités multiples.

    W.M : Et c'est donc là le but des traumatismes, la création d'états de dissociation ?

    F.S : C'est l'un des buts.

    W.M : Quelle est l'importance de la dissociation dans le contrôle total de l'esprit ?

    F.S : C'est très important. Ces derniers temps, vous entendrez beaucoup parler de contôle mental électronique. C'est fait à propos pour détourner l'attention des gens du sujet le plus important, celui du syndrome de personnalités multiple (MPD : Mutiple Personnality Disorder, Dissociative Identity Disorder ou DID). La capacité de créer des personnalités multiples qui seront programmées est une chose très importante. C'est la raison pour laquelle ils sont capables de rester dans le secret et de faire tant de dissimulations autour de cette affaire. Le contrôle de l'esprit par des moyens électroniques – émettre des idées, des schémas mentaux dans l'esprit de quelqu'un à distance n'est pas une si grande menace que cela. J'ai travaillé avec un certain nombre de victimes du Mind Control électronique et la majorité d'entre elles, si pas toutes, étaient capables de reconnaître le fait que quelque chose était émis dans leur tête qui leur était étranger. Mais lorsque vous êtes dans un état de dissociation et que vous avez des phases d'amnésie entre vous-même et d'autres parties de votre esprit, vous ne savez quelle partie de vous-même est le véritable siège de votre identité et de quoi il est question en fin de compte. Par exemple, j'avais un pasteur chrétien qui passait un certain temps à tenter de se déprogrammer. Il était venu me rendre visite pour travailler sur sa programmation. Vous avez donc ce pasteur chrétien qui, horreur des horreurs, avait découvert qu'il possédait une partie dissociée de son esprit qui avait fonctionné parmi les Illuminati ainsi que ces autres parties de son esprit qui étaient sataniques. Mettez-vous à sa place et imaginez être un homme de Dieu qui découvre alors que certaines parties de lui-même ont participé à des sacrifices humains... (rires). C'est la raison pour laquelle cette capacité à la dissociation en des personnalités multiples est une réalité si dangereuse.

    W.M : Avant que nous passions en revue les choses qu'ils utilisent, nous pourrions peut-être juste revenir un peu en arrière et parler de la façon dont une personne est conditionnée pour être un esclave sous contrôle total et principalement, au moment de la naissance de l'enfant. Que se passe-t-il en terme de conditionnement ?

    F.S : Le programmeur aime dire : " L'enfant est comme un morceau d'argile ". Ils se perçoivent eux-mêmes comme un potier sur son tour. Ils sont très habiles pour savoir comment prendre un enfant et travailler avec son esprit pour en faire ce qu'ils veulent. Nous pourrions en parler toute la journée. Une des choses que nous n'avons pas encore évoquée est leur capacité d'entrer, de s'identifier, de faire marche arrière et de sortir de l'univers Illuminati en une seconde. Ils utilisent l'électroencéphalogramme (EEG) comme outil de contrôle....Vous avez des chercheurs comme Hans Eisneck qui est né en Allemagne ainsi que d'autres scientifiques qui ont étudié nos potentiels moyens en matières d'ondes cérébrales, ce qui fait qu'ils peuvent utiliser et surveiller ces ondes pour voir quelle genre de pensée notre cerveau est capable de concevoir. Vous pouvez utiliser l'EEG pour déterminer la personnalité et le quotient intellectuel. Ils ont relié leur capacité à étudier le cerveau humain à l'aide des EEG avec le test P.A.S de John Gittinger. Quand un enfant naît, ils commencent à tester son cerveau pour voir quel sera son genre de personnalité, quel type de pensée il sera capable d'émettre, quel genre de carrière professionnelle pourra être planifiée pour lui. Donc ils utilisent le penchant naturel de l'esprit, ses capacités naturelles et ils travaillent là-dessus. De la même manière, quand ils vont traumatiser son esprit pour qu'il éclate en morceaux et se dissocie, ils travaillent avec la créativité de l'enfant et sur ce que pensent les parties dissociées de l'esprit de l'enfant.

    (........)

    W.M : Une fois qu'ils contrôlent quelqu'un, quels genres de choses vont-ils devoir faire pour le compte des Illuminati ?

    F.S : La réponse à une telle question n'a pas été vraiment mise en évidence par qui que ce soit, peut-être parce qu'ils n'en ont simplement pas conscience. Le contôle mental ne revient pas juste à créer quelqu'un qui sera un esclave sexuel. Il consiste plutôt à infiltrer et à contrôler la société derrière la scène, à partir d'un bureau. Il faut comprendre cela si l'on veut contrôler quelque chose comme l'establishment médical : vous devez avoir des gens dans des positions clés parce que le maillon le plus faible de la chaîne va lâcher. Vous ne pouvez vous permettre d'avoir des maillons faibles. Prenons un autre exemple de groupes de gens sous contrôle qu'ils ont créés pour la société moderne : les " chasseurs ", les stalkers. Dans mon dernier livre, " Deeper Insights the Illuminati Formula ", je détaille la manière dont ils créent ces " chasseurs " et la raison pour laquelle ils les créent.

    Disons que vous essayez de contrôler la médecine parce que le système de l'establishment médical leur rapporte beaucoup d'argent. L'establishment médical est très puissant, donc vous devez contrôler un très large spectre d'éléments comme les hôpitaux, quels types de soins vont être mis à disposition, la formation que recevront ces médecins. Ils ont créé alors des forces de frappe secrètes comme le CCHI et le NCHF (équivalents US des ordres des médecins) qui vont garder les gens sous contrôle. Tout ce système requiert l'emploi d'esclaves sous contrôle qui seront disséminés dans tout le système. Si vous avez un maillon faible, par exemple, si vous avez une personne qui pratique la médecine alternative et que vous ne contrôlez pas le système judiciaire, vous n'allez pas être capable de le poursuivre devant les tribunaux. Exemple : un médecin homéopathe contre lequel vous ne pourriez rien faire parce que vous ne contrôlez pas le système judiciaire. Vous devez donc avoir la main sur ce vaste appareil secret. Si l'on ne comprend pas la nature du contrôle mental, on ne peut pas comprendre comment il est possible de disposer d'un tel type de contrôle.


    W.M : Afin de comprendre comment ils sont capables de contrôler ces gens qu'ils ont mis à des postes clés dans la société, nous devons plus amplement parler des techniques du contrôle de l'esprit. Peut-être pourrions-nous en parler maintenant, et nous demander comment ils peuvent contrôler ces gens efficacement ? Par exemple, le trauma.

    F.S : Le trauma pourrait être utilisé pour un large éventail de raisons mais à un niveau élémentaire, vous traumatisez quelqu'un au point où il va presque en mourir. Pour être plus spécifique et précis, ils tuent vraiment ces personnes mais ils savent exactement de combien de secondes ils disposent pour les envoyer dans la mort et les ramener ensuite à la vie. Ils manipulent les expériences " proches de la mort " (near death experiences) et ils en ont fait une science. C'est la raison principale pour laquelle il y a eu ces essais dans les principaux camps de concentration menés par Mengele et où les gens étaient torturés. Mengele appartenait à une lignée sanguine Illuminati et effectuait des recherches Illuminati dans des buts de contrôle de l'esprit. Il a mené de nombreuses recherches sur les jumeaux. Ils ont alors découvert quel niveau exactement de trauma vous pouvez infliger à différentes personnes avant de les tuer. Le trauma a pour effet de placer le cerveau en mode de survie. Maintenant, il faut que j'explique que la conception populaire selon laquelle le cerveau est une chose monolithique est une vraie manipulation. Ce fait a été gardé très secret. Le cerveau humain n'est pas une chose d'un bloc mais il y a en réalité 7 cerveaux en un. Le premier cerveau de l'âme humaine –le médullaire- est appelé " cerveau reptilien " parce qu'il " pense " comme un reptile le ferait. Si vous traumatisez constamment une personne, vous le maintenez dans un mode de pensée reptilienne ou basée sur la survie. Le mode de pensée fondée sur la survie présente certaines caractéristiques. A un niveau très élémentaire, le trauma peut être employé pour maintenir quelqu'un dans un mode de pensée fondée sur la survie. Le trauma génère également de la peur et il y a toute une série de choses qui surviennent sur un plan spirituel quand on est englué dans la peur. Si vous pensez en termes de chantage ou de contrainte, un auditeur peut se souvenir de l'époque où il était enfant et que quelqu'un lui attrapait le bras, le tordait et disait " Répète : Merci mon Oncle " et bien entendu, vous aviez mal au bras et vous vous soumettiez. C'est un type de " Mind Control " très simple. Le trauma et la torture peuvent être utilisés de façon très élémentaire : si vous n'obéissez pas, cela va vous faire très mal. Les gens qui sont esclaves sont soumis à des électrochocs sur les parties génitales. C'est extrêmement douloureux. C'est une technique très commode pour soumettre quelqu'un. Bien entendu, il y a des techniques de trauma qui sont employées pour éclater l'esprit de quelqu'un, le morceler en milliers de pièces et créer le syndrome de personnalité multiple. C'est donc l'une des techniques.

    W.M : Pour rester dans le sujet du trauma, quelle importance cela a-t-il de poursuivre le trauma afin de maintenir intact le conditionnement et l'état de dissociation ?

    F.S : Ils veulent maintenir un haut niveau de transe et de comportement dissociatif auprès de la victime et pour ce faire, ils continuent à la traumatiser. Comme je l'ai mis en évidence plus tôt, il ne s'agit pas simplement de maintenir un haut niveau de dissociation. Vous tentez également de conserver la personne dans un mode de pensé reptilienne et fondamentale de survie. Comment ? En faisant en sorte qu'un état de peur continuel contrôle sa vie de façon à ce qu'elle ne se relâche jamais. Ils entraînent secrètement les parents des enfants, parents qui seront programmés pour savoir comment abuser de leurs enfants afin de maintenir chez ces derniers un état de dissociation mental. Et pas seulement cela ! Si leurs enfants vont dans des institutions religieuses, par exemple l'église épiscopalienne ou catholique, leurs prêtres, leurs pasteurs et prédicateurs ont également été formés pour abuser des enfants. Un si grand nombre de prêtres abusent des enfants. Des procès se sont tenus contre ces églises. Des gens se sont dits que ces procès allaient provoquer la faillite financière de ces églises. Il faut en déduire alors que la plus grande partie de toute cette affaire se déroule dans le seul but du " Mind Control ".

    W.M: Ces prêtres et membres du clergé ont-ils subis des pressions pour participer à ces actes ou bien, font-ils parties de ces familles Illuminati ? Quel est leur rôle ?

    F.S : Il y a nombre de raisons différentes pour lesquelles quelqu'un est un pédophile. L'un des problèmes au sein de l'église catholique est qu'il n'y a pas d'exutoires adéquats et normaux pour les activités sexuelles des prêtres et des nonnes. Alors, on leur offre ces échappatoires subversives pour libérer leur sexualité. Certains d'entre eux sont en réalité des " satanistes " occultes. L'enfant fait partie de la récompense qu'ils reçoivent de la part d'une congrégation, d'un groupe secret. Il y a différentes raisons au pourquoi de tout cela : certains participent à ces activités parce que la plupart des autres le font et que tout cela est permis jusqu'à ce que des personnes ne soient pas d'accord et affirment qu'ils ne tolèreront pas une telle situation. J'ai ainsi pu évoquer un certain nombre de cas où des gens étaient en désaccord avec ces pratiques. Ils ont affirmé : " nous n'allons pas tolérer plus longtemps ces abus contre nos enfants par le clergé " et en fait, la hiérarchie avait simplement pénalisé cette personne en donnant une promotion aux abuseurs et en les envoyant dans d'autres parties du pays. Pourquoi ont-ils agi de la sorte ? Dieu sait pourquoi telle personne devient un abuseur.

    W.M : Pouvez-vous expliquer comment la dissociation a été employée en terme de programmation et de structure de cette programmation ?

    F.S : La victime du Mind Control voit son âme se morceler en de nombreuses personnalités, en fait bien plus de personnalités que ce que la communauté thérapeutique pense en général. Cisco que j'ai tirée des griffes des Illuminati possède une programmation standard sous de nombreux aspects même si elle présente en réalité une structure unique au cœur de son système de personnalités. Elle a une grille standard de personnalités alternatives ou " alter " construite sur un schéma de 13 13 13 alter différents. Chacune de ces personnalités a reçu une histoire séparée. Chaque personnalité a ses propres préférences et dégoûts. Leur action sur la personnalité a consisté à changer ce qui était une personne en une véritable " ville " de personnes. La seule manière pour que l'esprit d'un esclave puisse fonctionner est que la victime puisse se relier à son Maître pour qu'il lui donne sa stabilité. Imaginez que votre âme est une vaste série de personnes en compétition, chacune avec ses propres idées, ses propres inclinations et dégoûts. La seule manière de ramener un certain ordre dans le chaos serait d'avoir une entité contrôleuse qui met de l'ordre dans ce chaos. Certains des esclaves ont atteint un point où ils deviennent conscients qu'ils sont multiples. Aux niveaux les plus profonds, ils réalisent qu'ils ont besoin de " Mind Control " pour leurs esprits (leurs alter) afin de ne pas tomber dans la folie totale. Il y a une autre façon de considérer cela : les Illuminati génèrent une folie contrôlée pour ces victimes du " Mind Control " afin qu'elle puisse endurer le trauma horrible qu'il leur est infligé. Il y a donc les parties de l'esprit qui ont été frappées par ce trauma. Certaines de ces parties de l'âme subissent les " saloperies " qui leur sont infligées et l'âme sélectionne ces déchets et les isole. C'est une folie contrôlée même si je déteste employer le mot " folie ". Si les murs de dissociation venaient à se briser, alors les autres parties de l'esprit devraient affronter en une fois toutes ces saloperies.

    WM : Pourquoi pensez-vous qu'ils ont besoin de mettre en place un si grand nombre d'identités ?

    F.S : Si vous voulez investir du temps pour créer un robot, vous allez y incorporer autant de potentiels et de capacités possibles. Vous voudrez tout compartimenter afin que cela reste secret. Une des raisons pour lesquelles les agences de renseignement fonctionnent si bien –par exemple la CIA- est qu'il compartimente tout. Vous avez seulement la " connaissance " des choses sur une base régionale. Ils font la même chose avec l'esprit de ces gens. Un esclave peut fonctionner sur différents niveaux. Un esclave possède une personnalité de façade –ils créent la meilleure façade possible- et ensuite, ils peuvent employer cette personne pour le trafic de drogue, le blanchiment d'argent, le transport de messages, la participation à des rituels sataniques, la production de films porno, l'assassinat de quelqu'un, l'espionnage. Ensuite, vous avez aussi des jobs internes. Pour revenir à ce que je disais plus tôt, souvenez-vous comment l'esprit a été morcelé en de nombreuses parties dissociées et qu'en fait, une ville entière de personnes a pu être fabriquée à l'aide de ces parties. Pour que cette " ville " de personnalités puissent fonctionner, vous devez avoir différentes tâches, différents jobs. Certaines des personnalités les plus anciennes prendront soin des personnalités internes les plus jeunes, les " bébés " de personnalités dans l'esprit de la personne. Ensuite, vous avez des fonctions, des rôles comme par exemple le rôle des " gardiens de porte ". Il s'agit une hiérarchie d'alter qui contrôlent et gardent les autres alter, une hiérarchie de personnalités. C'est une véritable science en elle-même, notamment comment structurer entre elles les parties dissociées d'un esprit.

    WM : Vous avez parlé d'une structure, d'une grille de 13 13 13. Est-ce qu'il y a d'autres structures dont vous êtes au courant ?

    FS : Il existe de nombreuses structures différentes. Tout dépend des lubies et fantasmes du programmeur lorsqu'il façonne l'esprit de la victime. Il peut assembler cet esprit comme il le désire. Il peut le former et l'utiliser comme une sphère. Ils créent aussi des systèmes à l'intérieur de systèmes. Un système commun à l'intérieur d'un autre système se réfère à l'arbre de vie de la cabale.

    W.M : Est-ce que vous voyez des similarités chez les survivants avec lesquels vous avez travaillé en termes de structures ?

    F.S : Oh oui, c'est une des choses importantes ! Vous pouvez avoir un thérapeute dans un Etat et il ne saura absolument rien du MPD ou DID. Il commence à travailler avec la victime, appelle un autre thérapeute à l'aide et prend des notes. La victime dira : " Je rejette ces images, j'ignore ce qu'elles veulent dire " ou encore : . " Je suis fasciné par Star Trek (ou par Mickey Mouse ou par le Magicien D'Oz) ". Le thérapeute va appeler un collègue pour lui demander quoi faire avec ces lubies. Si cet autre thérapeute a une certaine expérience, il peut dire : " j'ai quelqu'un qui est justement comme cela ". Dans tout le pays, il y a des thérapeutes qui, comme moi, travaillent avec ces gens qui fonctionnent tous sur cette même structure encore et encore, toujours ces mêmes structures. Comme je le disais : travailler avec des gens qui étaient dans les Illuminati, travailler avec des gens qui ont eux-mêmes conçu les programmes, m'a vraiment fortement aidé à accroître ma courbe de savoir en termes de structures construites. Une autre structure commune que vous trouverez chez des victimes s'avère reposer sur un grand nombre d'images miroirs. C'est en réalité plus une " technique " qu'une structure.

    WM : Qu'est ce que vous voulez dire par-là ? Le miroir est le reflet d'un alter ?

    F.S : Le " reflet miroir " de nombre de choses. Il s'agit d'une partie d'une technique de manipulation et de tromperie.

    WM : Quel est but d'utilisation de ce miroir ? Par exemple, si un thérapeute arrive à entrer en contact avec une personnalité " alter ", il peut s'agir seulement d'un miroir de cet alter et non de la personnalité en elle-même… ?

    FZ : Nombre de thérapeutes pensent qu'ils ont affaire à une personnalité particulière mais ils se trouvent face à une image miroir. Ils programment et créent des systèmes de telle façon que si quelqu'un commence à travailler avec cet alter, il y aura tous ces mécanismes de défense qui seront déclenchés. L'un de ces mécanismes de défense consiste à avoir un alter sous la forme d'une image miroir qui prend la place de l'alter avec lequel les thérapeutes pensent travailler. Donc, les thérapeutes pensent qu'ils ont fait quelque chose de concret mais en fait, les programmeurs ont juste joué des jeux. Au sein de la programmation en elle-même, il y a donc les images miroirs des choses pour égarer l'esprit. Lorsqu'une personnalité particulière essaie de travailler sur la programmation de son esprit, l'esprit est dans un tel état de confusion sur ce qu'il est dans sa structure interne qu'il n'arrive plus à imaginer ce qu'est son propre esprit, ce qu'il est vraiment. Le meilleur " manager " est quelqu'un qui ne va passer beaucoup de temps à donner des instructions à une personne. Si vous êtes un maître d'esclaves, vous devez constamment dire ce que l'esclave doit faire. Vous devez constamment le corriger et être certain qu'il fait son travail au point que vous devenez l'esclave de l'esclave. Ce que vous voulez faire est de créer un robot humain qui va s'auto diriger et s'auto corriger. Donc, ils vont créer une hiérarchie d'alter à l'intérieur de la personne. L'une des manières d'y parvenir est de créer des personnalités alternatives à l'intérieur de l'esprit afin que ces personnalités alternatives en arrivent à croire qu'elles sont le programmeur lui-même.

    Par exemple, Ewen Cameron était un programmeur : sa victime pouvait avoir des personnalités internes qui penseraient qu'elles sont elles-mêmes Ewen Cameron. Par conséquent, les victimes vont prendre en charge et perpétrer des abus contres leurs autres propres personnalités comme ils percevraient qu'Ewen Cameron le ferait. C'est l'une des utilisations des miroirs. Une autre fonction des miroirs est que si vous réunissez ensembles deux esclaves, par exemple, vous allez combiner vous et moi. J'aurais des personnalités créées en moi qui penseraient qu'elle sont vous et vous auriez des personnalités créées en vous qui penseraient qu'elles sont moi. Cela va accroître le processus de liaison entre nous.

    WM : D'une façon générale, avec les gens qui ont ce genre de " Mind Control ", de combien de personnalités parle-t-on ?

    F.S: De beaucoup ! Cisco avait 30.000 alter standards et en plus, il y avait un grand nombre de fragments dissociés. Cela n'était pas anormal. Une petite partie de la communauté thérapeutique qui essaie de traiter le syndrome DID travaille en général avec les quelques personnalités de façade. Certains livres ont été rédigés par des gens victimes du DID avec lesquels les thérapeutes ont travaillé en traitant seulement 5 à 6 personnalités de façade. Les Illuminati ont fait marche arrière et leur ont permis d'intégrer certaines personnalités de façade. Le thérapeute a alors signifié à la victime : "vous êtes maintenant intégré, guéri, vous avez tout intégré, tout va bien". Ils terminent la thérapie et tout le monde est content. Les victimes pensent alors qu'elles sont libérées du syndrome MPD / DID. Le thérapeute a gagné pas mal d'argent et est devenu célèbre avec les quelques livres qu'il a écrit. Les Illuminati sont contents parce qu'il s'agissait juste des personnalités de façade qui avaient été traitées et stabilisées. Le système des alter est bien plus complexe que ce que les gens pensent.

    W.M: Dans votre propre travail, combien de succès avez-vous rencontrés en travaillant sur les victimes du Mind Control?

    F.S: Le problème que le " Mind Control " représente est écrasant. Il y a d'innombrables difficultés thérapeutiques et donc, il n'y a pas de fin à ces différents problèmes sur lesquels on travaille. Cisco et moi-même, nous avons donné librement notre temps pour aider autant de victimes possibles de toutes les manières possibles. Le degré de succès thérapeutique dépend d'un certain nombre de facteurs. Premièrement, tout dépend de la situation dans laquelle la victime s'est elle-même mise. Ces victimes doivent accepter de se laisser extraire de leur vie quotidienne pour se rendre dans un endroit sécurisé. Les thérapeutes vont devoir alors en faire énormément ; bien plus en fait qu'ils ne le pensent. Ils vont devoir travailler sur plus de problèmes thérapeutiques parce que l'esprit de personnes victimes de " Mind Control " ne baisse pas la garde tant qu'il ne se sent pas en sécurité. Cela nous pousse à comprendre comment l'esprit reptilien et le mode de pensée basé sur la survie peut se surimposer sur les autres régions de l'esprit. Quand vous commencez à avoir peur de perdre la vie, une peur à presque en mourir, vos instincts de survie prennent le dessus sur les autres parties de votre cerveau. Si vous avez été traumatisé votre vie entière, votre mode de pensée fondé sur la survie sera votre forme de pensée primaire. Il ne faudra pas attendre longtemps avant que vous vous retrouviez plongé dans la peur basée sur la pensée de survie. Donc, le premier critère pour faire un bon travail couronné de succès avec une victime du contrôle de l'esprit consiste à trouver d'abord un endroit sécurisé. Vous pouvez dire que 99,9% des victimes de " Mind Control " n'ont jamais obtenu un tel endroit. Les thérapeutes font donc en sorte que les victimes ou les survivants se retrouvent dans des circonstances sécurisées. Quand je dis " sécurisé ", je veux dire sûr 24h sur 24. Cisco et moi avons été seulement capables de travailler avec des victimes à un degré que la situation nous permettait d'atteindre. Il n'y a jamais de fin au travail que nous pouvons entreprendre si un bon environnement se présente de lui-même. C'est la raison pour laquelle j'espère pouvoir créer un centre de déprogrammation. Il y avait un homme à la CIA qui était totalement horrifié de ce que les agences de renseignement étaient capables d'infliger aux gens. J'ai un ami que cet homme de la CIA connaît et qui travaille également dans un établissement de thérapies pour les victimes de Mind Control. Cet agent de la CIA a écrit dans son testament qu'il faudrait donner des millions de dollars à mon ami et mes " clients " afin de faire un travail de thérapie sur les victimes du Mind Control. En retour, mon ami me donnerait deux millions de dollars pour que je démarre ce centre de déprogrammation. Les dernières volontés testamentaires de cet homme se trouvaient au moment de son décès dans le Oklahoma Federal Building (ntr : l'immeuble du FBI victime de l'attentat de T.Mc Veigh). La seule et dernière copie de ce testament à notre connaissance se trouvait là. De ce fait, j'étais très en colère lorsque le building a explosé parce que cela a court-circuité nos plans pour construire deux centres de déprogrammation. Le fait de ne pas pouvoir construire un endroit sécurisé avec du personnel compétent nous rend le travail extrêmement difficile et on ne sait pas vraiment en faire plus.

    Même lorsque j'ai accompli une thérapie positive avec une victime, tout ce que l'on peut faire est de saisir la personne physiquement et de la reprogrammer. C'est ce qui s'est passé pour moi ces dernières années à savoir de simplement pouvoir aider les victimes. A ce point de l'affaire, je constate que rien n'a pu vraiment être accompli dans la communication avec le grand public et la communauté thérapeutique afin de déjouer le Mind Control.

    W.M: A votre connaissance, Fritz, quels groupements sont impliqués dans l'utilisation d'esclave sous Mind Control ?

    F.S: Communément, les esclaves sous Mind Control sont employés par les organisations du renseignement, des groupes occultes, des groupes militaires et de petits groupes religieux. De nombreux criminels sont liés par des réseaux à ces groupes. Par ailleurs, l'appellation qu'ils emploient pour se désigner eux-mêmes est "le Réseau" (The Network). Si nous voulons être plus précis sur ces groupes, je peux vous donner les catégories générales au sens large. Au sein des forces militaires US, nous avons par exemple les Delta Forces, le premier bataillon terrestre (First Earth Battalion) qui sont en fait des unités sous " Mind Control ". Ensuite, vous avez les esclaves du contrôle mental qui sont disséminés dans toutes les branches " régulières " des institutions. Dans vos propres organisations de renseignement, certains des plus grands prédateurs viennent du MI6 (ndr : services de renseignement britannique) et bien entendu leur section P4. Il y a aussi les services de renseignement de la Marine (Naval Intelligence) qui s'appellent l'Office of Naval Intelligence (ONI). Mais également, de nombreuses organisations gouvernementales comme le bureau des narcotiques, le FBI, la NASA. Quand vous observez le genre de groupes occultes qui utilisent le contrôle total de l'esprit basé sur le trauma, vous trouverez le KKK (Klu Klu Klan), les Néo Nazis, l'OTO (ordre du temple Orientis). Vous allez aussi trouver des groupes comme les Francs-Maçons et les Oddfellows. Ensuite, vous avez des groupes occultes beaucoup plus "hardcore" comme la " Church Of Satan ", les " Children Of Lucifer ", la " Society of the Dark Lily ". Vous trouvez aussi des religions. Vous avez ces petits groupes religieux qui étaient intéressés par la comète Halle Bopp au point qu'ils ont perpétré un suicide collectif. Des petits groupements de ce genre. Selon une information en ma possession, David Koresh et ses dirigeants étaient des esclaves sous contrôle mental qui menaient des méthodes de contrôle de groupes sur leur propre communauté de la branche davidienne. Vous avez donc ces toutes petites congrégations jusqu'à des groupes beaucoup plus large comme l'église catholique, l'église des Mormons et le mouvement charismatique.

    W.M: A propos de certaines des branches militaires que vous avez mentionnées –comme les Delta Forces et le First Earth Battalion- est-ce que vous voulez dire que tous les gens qui sont dans ces unités sont sous " Mind Control "?

    F.S: A l'intérieur des Delta Forces, on parle de 100% des soldats. En ce qui concerne le First Battalion, pour ce que j'en sais, il s'agit aussi de 100% A l'intérieur de l'armée –l'armée en tant qu'unité de forces spéciales par exemple- je suis désolé de le dire et c'est absolument vrai, l'US Army a sélectionné des unités spéciales d'assassins qui voyagent dans tous les USA pour éliminer des gens. D'après mes informateurs internes qui connaissent ce sujet, ces unités ne sont pas entièrement constituées d'esclaves sous contrôle mental. Mais ils disposent d'une variété de méthodes de contrôle sur ces gens. Ce que je suis en train de dire, je pense, c'est que même si vous trouvez quelques esclaves sous Mind Control dans quelques autres branches de l'armée, les deux premières unités dont j'ai parlé sont les seules à ma connaissance qui sont entièrement constituées de robots sous " Mind Control ".

    W.M: Ces "opérateurs" militaires, ont-ils été l'objet de conditionnement basé sur le trauma depuis l'enfance ?

    FZ: Oui, c'est ce dont je parle !

    WS: Comment est-ce que les gens qui aboutissent entre les mains de ces forces sont introduits au cœur du " Mind Control " ? Via leurs familles par exemple?

    FS: Bon, ces hommes (de ces unités d'élite) sont des victimes de " Mind Control " et ils pourraient effectivement être placés sous contrôle mental depuis l'enfance.

    W.M :Ces victimes sont-elles typiquement issues de familles de militaires ?

    FS: Elles proviendraient d'un large panel. Si vous observez la façon dont les militaires font les choses, il y a un grand nombre de ces "morveux militaires" comme ils les surnomment, de ces enfants de militaires qui seront placés à des postes de responsabilité.

    W.M : Dans les meilleurs cas, jusqu'à quel point avez-vous été capable de libérer les victimes du Mind Control?

    FS: Dans les meilleurs des cas, lorsque nous avons quelqu'un qui est en situation de sécurité, nous pouvons éliminer le contrôle de l'esprit. Nous pouvons opérer de sérieuses restructurations et de sérieux progrès en aidant une personne. Nous pouvons faire un travail spirituel significatif avec elle. … Bon nombre de choses peuvent arriver. D'un côté, est-ce que ce travail se terminera un jour ? Je ne le pense pas. Les dégâts qui ont été infligés sont si étendus que vous ne rencontrerez jamais un thérapeute qui aura réussi à retrouver tous les fragments dissociés de l'esprit. Souvenez-vous qu'il y a des milliers de fragments de l'esprit parce que la traumatisation s'est prolongée pendant tant d'années. Vous avez en fait toutes ces parties dissociées de l'esprit et chacune d'entre elles a probablement un programme qui y est attaché.

    W.M : Selon vos estimations, combien de personnes sont affectées par cela ?

    F.S: Selon des estimations très prudentes, je ne devrais même pas dire des "estimations" parce que je les ai dénombrées sous 7 angles différents – donc selon des estimations prudentes, il y aurait 2 millions d'Américains qui ont été programmés avec le " Mind Control " fondé sur le trauma.

    W.M: Et cela simplement aux USA ?

    FS: Oui !

    W.M : Et d'après votre intuition, est-ce un phénomène mondial?

    FS: Oh bien entendu, ça l'est. Encore plus avec vos puissances politiques " primaires ". Vous avez des programmations qui se passent en Europe, en Russie, aux USA. Ce sont les zones "primaires" de programmation mais il y a d'autres endroits également.

    W.M : Je voudrais que nous parlions maintenant de certaines autres techniques de Mind Control . De quelle façon l'électricité joue-t-elle un rôle ?

    FS: Les chocs électriques sont une partie standard des abus quand elle se veut être une forme de trauma. Ainsi, les "Stun Guns", les armes à électrochocs sont des outils standards pour faire obéir les esclaves mais aussi pour effacer les mémoires. Ils peuvent employer aussi des armes à décharges de 120.000 volts pour effacer et compartimenter les fragments de mémoire, des mémoires d'esclaves qui viennent juste d'être utilisées. Lorsque vous électrocutez une personne, cela détruit la mémoire à court terme. Ce traumatisme la fragmente pour 24h, quel que soit l'événement qui est arrivé. Ils peuvent également utiliser les traitements de choc comme l'a fait le Dr Ewen Cameron (ndtr : chercheur psychiatre qui a perpétré de nombreux abus dans un institut mental au Canada) pour éclater l'âme comme le ferait un électrochoc. L'électricité a été utilisée par le biais de technologies qui ont été implantées dans le corps de victimes mais aussi par le biais d'équipements qui sont capables de projeter des pensées dans l'esprit d'une personne. Vous avez des tours à micro-ondes qui peuvent émettre des ondes ELF (Extremely Low Frequencies), des ondes à très basses fréquence dans l'esprit des gens. Donc, l'esprit est instrumentalisé dans le cadre de nombreuses technologies… Ils ont différentes machines comme l'EDOM, Electronic Dissolution of Memory (dissolution électronique de la mémoire) avec laquelle ils effacent complètement la mémoire. Vous avez des machines harmoniques qui sont employées et que certains de vos invités ont sans doute déjà mentionnées. Ces machines peuvent être aussi utilisées pour la déprogrammation. L'électricité est également essayée. Depuis que l'on sait que le cerveau humain dégage des fréquences, ils peuvent s'y immiscer et scanner les fréquences individuelles. Il y a une fréquence, une fréquence primaire que la personne émet et qui peut être employée pour l'identifiée à distance. Pour examiner cela sous un angle différent, si vous pensez au cerveau quand il crée une pensée particulière, il émet également des fréquences particulières identifiables. Ils " suscitent " donc simplement des pensées particulières dans le cerveau d'une personne et surveillent les impulsions électriques qui sont rattachées à cette pensée et enregistrent tout cela dans un ordinateur. Je simplifie ce qu'ils font mais fondamentalement, c'est ce qu'ils ont fait pour décoder et être capable de visualiser ce qu'un cerveau est en train de penser. Si vous surveillez les fréquences qui sont émises par une personne, alors vous êtes capable de surveiller le contenu de ses pensées. De ce fait, non seulement, vous pouvez projeter certaines pensées dans l'esprit d'une personne mais vous pouvez également les surveiller. Nombre d'opérations de surveillances et d'émissions de pensées sont effectuées à l'aide d'implants.

    (…..)

    W.S: Pouvez-vous nous parler du développement de la technologie relative aux implants cérébraux et comment ils sont employés pour le Mind Control ?

    F.S: Il y a 6 sortes d'implants différents. Des implants " audio " qui sont employés pour permettre à une victime d'entendre quelque chose. Des implants pour la manipulation du corps qui sont placés pour traiter le corps de telle façon que cela libère une hormone, empêche une personne de tomber enceinte ou pour la torturer, quelque chose comme cela. Ensuite, vous avez des implants visuels holographiques qui vont émettre des images holographiques dans la tête d'une personne. Vous avez des implants qui sont liés au cerveau ou qui les imitent. Ils agissent comme si je voulais directement charger et enregistrer quelque chose dans le cerveau. Ce sont des implants très secrets. Les implants ne sont pas employés partout avec tous les esclaves sous " Mind Control ". Ce sont des groupes sélectionnés qui reçoivent ces implants et comme pour les implants agissant comme leurres, ils sont donnés à des groupes sélectionnés. Ensuite, vous avez des implants de torture, des stimulateurs musculaires. Ensuite, celui dont tout le monde a entendu parler : les implants d'identification et de traque qui concernent tout le monde. C'est le genre d'implants que l'on a donné en grand nombre aux soldats américains à l'occasion de l'opération Desert Storm. On leur a dit qu'ils avaient besoin de ces implants afin que le système GPS puisse les suivre pour qu'ils ne se perdent pas dans le désert.

    W.M : Je suis curieux de savoir comment on implante aujourd'hui ces implants et de quelles tailles sont-ils approximativement ?

    F.S : Le développement des implants a vraiment pris une voie high tech. Vous avez différents types de développements qu'il faut mettre en évidence. L'un de ces implants est appelé Nanobots (ou nanorobot) – une nanotechnologie qui s'avère être de minuscules petits robots qui vont de 10 à 1/1000 milliardièmes de mètre. Le mot " Nano " signifie milliardième, nous parlons ici de robots extrêmement microscopiques qui sont capables de se répliquer eux-mêmes. Des robots de taille moléculaire. Peut-être que les auditeurs ont entendu parlé du " Scanning Tunnelling Microscope ", le microscope à effet de tunnel ? Il y a différents noms pour en parler mais ce petit appareil peut percevoir un simple atome et prendre en réalité des atomes et les déplacer. Cette technologie a été employée pour développer ces " nanobots " qui sont des robots qui peuvent se répliquer. Vous avez les fibres optiques qui ont été développées. Vous avez certaines victimes qui veulent se débarrasser de leurs fibres optiques. Il faut savoir que ces fibres optiques sont implantées dans les victimes et ressemblent souvent à des cheveux.

    W.M : Pourquoi utilise-t-on en gérénal ces fibres optiques ?

    F.S : Bonne question ! J'espèrerais vraiment connaître la réponse à cette question. Le verre de la fibre optique va transporter des signaux, donc de manière générale, je peux dire que ces implants sont employés pour transmettre des signaux. Je n'en sais pas plus. Je ne connais pas tous les tenants et aboutissants et quels genres de signaux sont émis. J'ai eu une victime de Mind Control qui était assise dans un restaurant : ils ont employé une sorte de sarbacane avec laquelle ils l'ont touchée en envoyant quelque chose qui ressemble à un mince cheveux. Le filament de fibre optique qui y était inséré s'est implanté dans sa peau. Alors qu'elle était assise et qu'elle mangeait, ils l'ont touchée avec ce filament. Heureusement, elle s'est rendue compte de ce qu'ils lui avaient fait et elle l'a retiré. J'ai eu des femmes victimes qui avaient des fibres optiques qui étaient maquillées sous la forme de cheveux et de poils. Ceux-ci avaient été implantés dans leur corps. Je ne connais pas le rôle complet joué par ces fibres optiques mais je sais que cela a un rapport avec la communication. L'un des plus dangereux progrès en cette matière se révèle être les bio processeurs organiques. Ce sont des ordinateurs moléculaires qui sont fabriqués sur base de matériaux d'ADN. Vous avez ces chaînes d'ADN et vous pouvez aussi avoir ces chaînes carbonées (ndtr : suite de molécules de carbones qui forment ce que l'on nomme la chimie organique, les acides aminés etc.) qui sont utilisées. Ce qu'ils font avec ces matériaux biologiques revient à les employer dans un mini ordinateur. Ils vont relier cette technologie à un virus. Les virus se dirigent souvent vers des régions du corps dans lesquelles ils aiment migrer. Par exemple, un virus " neurotrope " va migrer dans le système nerveux. Un virus dermatrope migrera dans la peau, le virus pneumotrope ira dans les poumons etc… Ils vont attacher leur petit ordinateur viral à ce virus. Comment créer un virus à l'intérieur d'une personne ? Il y a des douzaines de façon d'y parvenir, c'est facile d'avoir un virus dans le corps d'une victime / hôte. Donc, lorsque ces virus migrent vers cette région du corps laquelle ils ont une prédilection,  ces minuscules petits implants vont alors remplir toutes les fonctions pour lesquelles on les a programmés. Ils sont extrêmement difficiles à localiser. J'ai noté que les victimes qui ont ces implants viraux présentent une sorte d'implant central de contrôle qui, très souvent, sera posé à la base de la nuque. L'implant central de commande recevra des signaux externes et en retour, il surveillera les autres implants qui se trouvent dans le reste du corps. Certaines des victimes de ces implants semblent éprouver certains soulagements lorsqu'ils sont capables de tuer ces virus. Il existe des méthodes médicales alternatives qui semblent suggérer aux victimes qu'elles peuvent se débarrasser de ces bio processeurs.

    W.M : En ce qui concerne les implants plus volumineux, les victimes ont-elles été capables de localiser et d'enlever certains de ces implants ?

    F.S : Oui, Il y a un certain nombre de victimes qui ont été identifiées et qui ont pu se soumettre à des rayons et à d'autres technologies de scanning. Il y avait trois victimes de " Mind Control " électronique qui, en tant que groupe, se sont arrangées pour se rendre dans une chambre " Anacoic " ( ?). Ils ont obtenu des résultats lorsque leurs signaux ont été identifiés comme source. Ils ont du évacuer en cachette, hors du laboratoire, toute la paperasse relative aux analyses parce que les techniciens du labo avaient peur d'avoir des ennuis. Différentes victimes de " Mind Control " électronique se sont arrangées pour avoir des preuves. Elles ont réussi à les sortir et à les conserver dans un endroit sûr. Certains médecins sont en réalité en possession de certains de ces implants. Mais très peu de chirurgiens honnêtes acceptent d'aider les victimes. Je vais vous parler du mot Syntel ici… c'est un mot important pour les gens qui sont familiers du monde des implants et de la compréhension de cette technologie. Syntel a été un sujet de débat pour notre gouvernement et ce, de façon répétée dans certaines de leurs conférences. Vous entendrez les militaires en parler dans certaines de leurs mini-conférences semi secrètes. C'est l'abréviation de Synthetic Telepathy, ce qui veut dire que l'on envoie des voix et des pensées dans l'esprit des victimes, de ce fait, les victimes de Syntel sont des gens qui perçoivent des voix et des pensées électroniquement.

    W.M : Ce genre d'implant semble être employé de plusieurs manières en termes de contrôle mais aussi dans les cas où des gens affirment entendre des voix. Ces gens sont le plus souvent désignés comme étant des schizophrènes ou psychotiques. Cela semble être une manière de discréditer les gens ?

    FS : Il y a une technologie a été développée et utilisée pendant le programme spatial et que l'on appelle la télémétrie biomédicale. Ce sont des émetteurs et des transmetteurs qui sont fixés à la base du crâne. Ils enregistrent les fonctions corporelles et les ondes cérébrales et renvoient ces données à un ordinateur quelque part. En fait, ayant travaillé avec les victimes de Mind Control électronique, je peux dire avec certitude ce qui se passe : ce sont des ordinateurs qui sont programmés avec des intelligences artificielles qui seront les maîtres, les programmeurs des victimes. Plutôt que d'avoir un maître disponible humain jour et nuit ou plutôt trois équipes de " maîtres humains " contrôlant la victime, l'esclave sous Mind Control jour et nuit, ils utiliseront des ordinateurs dotés d'une intelligence artificielle. Alors, si la victime fait quelque chose qui dépasse l'ordinateur, l'ordinateur va le signaler et un être humain entrera en jeu et prendra les choses en main. C'était plutôt intéressant, ces histoires de ces victimes qui m'ont raconté comment elles avaient concurrencé et dépassé les ordinateurs qui essayaient de les prendre en charge.

    W.M : Je voudrais que nous parlions de quelqu'un dont vous avez mentionné le nom, Josef Mengele. Quel a été son rôle dans le " Mind Control " ?

    FS : Il est comme une sorte de père de la programmation moderne. Avant Mengele, les Illuminati avait déjà créé le syndrome MPD mais l'entraînement de ces personnalités se basait sur des méthodes non scientifiques. Mengele travaillait beaucoup avec des jumeaux dans le domaine de la compréhension du trauma et sur la façon de l'utiliser. Si quelqu'un est en passe de mourir, il est secouru par son programmeur et par conséquent, il est lié " traumatiquement " avec le programmeur. Mengele a appris comment lier à lui une victime par le trauma. Nombre de victimes du " Mind Control " en Israël et dans d'autres parties du monde se réfèrent à lui comme un " Papa ". Elles l'aiment. Et si le programmeur sait ce qu'il fait, il peut profondément relier cette victime par le trauma de façon à ce qu'elles aiment leur programmeur.

    WM : C'est comme le syndrome de Stockholm ?

    FS : Il a amené la programmation dans le monde de la science. En janvier 1945, quand il fut évident que les Nazis allaient perdre la guerre, les Illuminati l'ont secrètement envoyé en Occident où il a poursuivi ses recherches dans la programmation. J'ai travaillé avec un nombre de victimes de son " Mind Control ". L'une de ses victimes, une femme qui vient de cette région était dans le camp de concentration avec Mengele lorsqu'elle était enfant. Elle a expérimenté tout cela en tant qu'enfant, elle a vu toutes ces horreurs et son contrôle de l'esprit a été édifié dans les camps de concentration. Ensuite, elle a été envoyée en secret via la Ratline (ndtr : réseau d'évasion organisé par le Vatican pour les Nazis pour les sortir d'Europe vers l'Amérique) vers votre pays, le Canada pour finir entre les mains de collaborateurs de l'église catholique. Elle a été conduite au Québec puis à Portland. Et Mengele a poursuivi ses techniques du contrôle de l'esprit ici aux USA.

    W.M : Est-ce que Mengele a été impliqué dans des expériences de Mind Control avant la seconde guerre mondiale?

    FS : Je ne le crois pas. Il était dans les Illuminati. Sa famille est Illuminati mais je n'ai aucune connaissance de ce qu'il a fait avant la guerre. Bien entendu, je ne connais pas l'entièreté de l'histoire. Mais il doit y avoir certaines raisons pour lesquelles il a été choisi pour occuper la fonction et le poste qu'on lui a octroyé. Il doit y avoir plus de choses que la simple histoire que je connais.

    W.M : Il semble que beaucoup d'expériences ont été perpétrées sur des victimes de l'Holocauste. Vous avez évoqué des expériences traumatiques. Quelles autres sortes d'expériences ont été faites et qui peuvent être reliées à la technologie du contrôle de l'esprit ?

    FS : L'une des expériences que Mengele a menée et que son ami Ewen Cameron a poursuivie fut l'expérience sur la couleur des yeux. Peut-on dire que cela a un rapport avec le contrôle de l'esprit ? Bon, comme je l'ai dit plus tôt, ce genre de " Mind Control ", c'est le contrôle total de l'esprit. L'esprit, le corps et l'âme d'une victime sont totalement contrôlés. C'est bien plus étendu que ce que les gens imaginent. Ce genre de " Mind Control " régule les battements cardiaques d'une victime et bien d'autres choses. C'est pourquoi une programmation suicidaire par exemple (NDR : programmer une victime à se suicider lorsqu'un stimulus ou code particulier est activé) peut être aussi puissante. Il a commencé ses expériences sur la pigmentation qu'Ewen Cameron….(NDR : phrase non poursuivie, brusquement interrompue) Au fait, Mengele, lorsqu'il est arrivé aux USA, était connu sous le nom de programmation de Dr Green et Cameron était connu sous le nom de Dr White dans les cercles Illuminati. Concernant Cisco Wheeler (que j'ai sortie des Illuminati), son père était connu sous le nom de Dr. Black (NDR : une autre histoire circule sur cette appellation. Dr Green ou Dr Greenbaum ne serait pas le nom de Mengele mais celui d'un ancien détenu de camp, victime de Mengele et qui a réussi à survivre. Il aurait été pris en charge par la CIA et aurait poursuivi les expériences de son abuseur qui était devenu son mentor. Voir The Franklin Cover-Up de John De Camp)

    W.M : Vous affirmez que Cameron et Mengele étaient amis et associés ?

    FS : Oui ! Cisco rencontrait occasionnellement ces hommes (les Dr Green, White ainsi qu'un certain Dr Blue) dans la maison de son père, ici, sur la côte ouest. Ils se rencontraient et discutaient de leurs programmations, de leurs méthodologies, des réseaux, parlaient ensemble etc. Ils étaient des " Programmeurs Maîtres " au sein des Illuminati. Mengele a passé pas mal de temps à voyager dans le monde entier et pas seulement dans le Nord Ouest. Cameron avait tendance à travailler sur la côte Est. La fondation Rockefeller, si cela vous est familier, lui a donné 40.000 dollars en 1943 pour créer l'Allen Memorial Institute. Même avant que Mengele n'arrive dans ce pays, Cameron faisait déjà partie du système Illuminati.

    W.M : Est ce que Cameron a joué un rôle particulier dans le développement de la technologie du Mind Control ? J'ai compris qu'il était spécialisé dans l'électrochoc et a voyagé dans le pays pour apprendre aux autres psychiatres des méthodes d'électrochocs. Est-ce que cela a été son rôle ou son rôle était-il plus large ?

    F.S : Ils travaillaient tous pour savoir comment raffiner la chose. Ils sont les sommets des lignées de programmeurs. Mengele est vraiment le père de tout cela et il a enseigné beaucoup de ce qu'il sait aux Dr White, Black ou Blue. Mengele a eu l'occasion d'expérimenter les choses sur un grand nombre de détenus dans les camps de concentration où il a pu mener librement toutes ces expériences bizarres et sadiques. Cameron et d'autres étaient à la fois opérationnels et expérimentateurs. Regardez comment les militaires et la science fonctionnent. Lorsqu'ils découvrent quelque chose qui est utilisable, ils vont prendre cette information et en tirer une nouvelle technologie puis ils vont poursuivre leurs expériences pour améliorer ce qu'ils ont fait. Donc au moment même où Cameron utilisait les électrochocs pour morceler les âmes des victimes, ils examinaient également des manières de raffiner les techniques. En fait, après plusieurs décennies d'examens et de constatations, ils se manifestèrent à nouveau avec les résultats des différents programmes. Ils ont alors sélectionné les meilleurs scripts de programmation et les meilleures méthodologies et ont pu améliorer les programmes en général. Les programmations qui sont employées aujourd'hui sont bien plus sophistiquées et de loin plus raffinées que ce qu'ils employaient et utilisaient sur le terrain auparavant.

    (…..)

    W.M : A votre connaissance, est-ce que les Allemands utilisaient des agents sous Mind Control durant la seconde guerre mondiale ?

    F.S : Oh oui ! Ils les utilisaient depuis le début des années 30. Les Allemands aussi bien que les Britanniques ont créé des agents à personnalités multiples pour le travail de renseignement, l'assassinat et ainsi de suite. Avant l'éclatement de la seconde guerre mondiale, les Nazis étaient prévoyants et avaient envoyé des Allemands aux USA pour être entraînés comme personnalités multiples. Ils ont créé une implantation dans la partie supérieure de l'état de New York (Upper NY State) (NDR : il existerait également une " colonie allemande " de ce genre à Montauk selon Bielek et Moon). Ces groupes de gens continuaient à vivre comme communauté. Ces personnalités multiples ont été envoyées dans notre pays, avaient des alter qui étaient programmés pour assassiner avec des bâtons pointus ( ?) qui devaient être enfoncés dans les zones clés du corps des personnes cibles. Ils ont créé cette implantation avec l'idée que si l'Allemagne pouvait vaincre un jour les USA, ces gens pourraient alors être à la bonne place pour les aider.

    W.M : Est-ce que vous avez des indications selon lesquelles les USA auraient employé des agents sous Mind Control pendant la seconde guerre mondiale ?

    F.S : Je n'ai pas trouvé d'indications selon lesquelles ils ont employé des agents programmés avec des personnalités multiples mais souvenez-vous que le leadership de notre pays a été entre les mains des Illuminati tout au long de notre histoire. Nos Présidents sont reliés entre eux au tout dernier degré ! Ulysses Grant, le 18ième président était relié à Franklin Deleno Roosvelt. La famille Deleno est une ancienne famille aristocratique dont les origines remontent à Venise. Grant faisait lui aussi partie de la famille Collins. Dans l'une de mes vidéocassettes, je parle de la famille Grant et de la façon dont ils sont reliés aux Illuminati. L'une des raisons pour laquelle j'évoque cela est que Cisco est une descendante de la lignée d'Ulysse Grant, une descendante de la lignée sanguine des Collins. C'était son ticket d'entrée dans les Illuminati.

    Nombre de nos présidents sont liés à ces lignées Illuminati et ce, bien plus que les gens ne le pensent. Durant la deuxième guerre mondiale, il y avait des personnalités multiples dans notre gouvernement. Mais il a fallu attendre l'arrivée de Mengele pour que les Illuminati puisse bénéficier d'une personnalité dotée d'une sophistication scientifique et pour que, véritablement, ils aient des programmes menés de façon scientifique. Les " bénéfices " engendrés par la présence de Mengele et par l'opération Paperclip (NDR : opération de l'OSS et de la CIA d'évasion des scientifiques nazis vers les USA, lire " Opération Paperclip " de Linda Hunt) ont fait avancer les connaissances de notre gouvernement sur la manière de programmer des enfants innocents.

    WM : Je voudrais changer ici de sujet. Comment et pourquoi est-ce que la culture populaire est employée pour la programmation ?

    FS : Il y a différents niveaux et différentes manières d'enfermer une personne dans une procédure de contrôle. L'un d'entre ces niveaux consiste à contrôler le milieu, l'environnement d'une victime. Il est extrêmement difficile pour moi de parler de tous ces sujets. Ils construisent les images de référence d'une personne depuis sa toute petite enfance. Je demande aux gens : " qui a construit vos images de référence, qui a construit votre vision du monde ? ". Dès votre prime enfance, des groupes établis comme les églises, les écoles etc. ont dirigé votre éducation. Par conséquent, il n'y a pas vraiment d'images de référence pour les gens qui voudraient que j'illustre l'information que je voudrais leur donner. Si vous n'avez pas les référents pour comprendre n'importe laquelle de ces informations, ce sera dur de casser le contrôle qui les gouverne. Par contrôle de l'information et ce que la société fait, j'entends qu'ils gouvernent en réalité la société dans son ensemble. Les écoles sont utilisées, les loisirs et le spectacle, Hollywood, tout est employé. Le programme qu'une personne recevra va utiliser les sujets de la vie quotidienne pour les contrôler. Par exemple, Cisco a été éduquée par son père qui était son programmeur, son maître pour devenir une fumeuse dès sa petite enfance. A chaque bouffée, elle imaginait à quel point son père l'aimait et donc, lorsqu'elle recrachait la fumée, elle songeait également à une pensée programmée. Donc, le simple fait de fumer renforçait le Mind Control. Ils construisent par exemple des bâtiments dans l'endroit où vit la personne sous Mind Control et ils vont employer ces édifices pour consolider la programmation. Ils utiliseront des tas d'objets du quotidien de l'esclave pour renforcer les messages programmés qu'ils ont " étagés ".

    W.M : Peut-être pouvons-nous parler du film qui semble surgir des récits d'un très grand nombre de survivants de la programmation,  le " Magicien d'Oz ". Comment ce film a-t-il été employé ?

    FS : C'est l'un des scénarii standards qui est employé dans le Mind Control. De nombreuses personnes ne réalisent pas que Frank Baum a, en réalité, écrit 14 livres du Magicien d'Oz : The Tin Woodsman of Oz, The Land of Oz, Glinda of Oz, Ozma of Oz etc. En fait, ces livres furent plus employés dans la programmation que le film. Si l'on examine en détail les livres, j'ai extrait certains des scénarii de programmation et je les ai placés dans le volume 2 de mon livre (ndr : Deeper Insights) de façon à ce que les gens puissent voir comment les livres de Frank Baum fonctionnent, qu'ils aient été ou non rédigés spécifiquement pour le " Mind Control ". Ces livres s'inscrivent très bien dans la création de scripts pour le contrôle de l'esprit. Le film par la suite pourra renforcer les scripts qui ont été programmés.

    W.M : Est-ce que ces scripts seront principalement employés pour manipuler la réalité des identités qui sont programmées ?

    FS : La plupart des personnalités qui sont créées à l'intérieur d'un esclave sous contrôle ne vivent pas dans la réalité. Ils vivent dans un monde de fiction. Ils vivent sur base de scripts., Prenons par exemple une personnalité particulière qui transportent des drogues. Ils peuvent faire voir par hypnose à la personne le fait que celle-ci leur amène un paquet de drogue comme dans l'histoire du lapin blanc (NDR ; Alice aux pays des Merveilles) et ils peuvent faire percevoir à la victime le paquet comme un trésor, un cadeau. Les victimes vivent dans un monde totalement fictif. Puisque ces personnalités ne s'incarnent dans le corps qu'à certains moments précis, elles n'ont aucune vie cohérente qui leur permettrait de se battre contre le script qui leur a été programmé sous hypnose. Elles vivent leur vie entière dans une transe. Ces scripts sont très importants et sont employés pour contrôler les personnalités qui vivent dans leur monde fictif.

    W.M : Pouvez-vous nous donner d'autres exemples dans la culture populaire qui sont employés dans la programmation ?

    F.S : Batman, Bewitched, les films de Disney. L'un des films très significatifs de Disney est Fantasia. Dans mon dernier livre, " Deeper Insights ", j'ai consacré 11 pages dans lesquelles, minute par minute, scène après scène, je vais dans le détail. Je montre comment le film de Fantasia a été créé et employé pour servir de fondation à la programmation. Les films de Star War, My Fair Lady ont été utilisés dans les écoles terminales pour esclaves. Les films d'horreur de Stephen King ainsi que Startrek, Love Boat (" la Croisière s'amuse ") ont été employés pour le " Mind Control " de leur prostitués " de croisière " encore appelées " voyageuses ". Le film " E.T " : ce sont les programmations " extraterrestres " des esclaves. (NDR : à première vue, certains auteurs et victimes comme Cathy O'Brien qui ont vécu ce genre de programmation " extraterrestre " n'en comprennent pas l'usage. O'Brien croit avoir été mise en contact avec un hologramme d'un alien reptilien et non avec une vraie entité extraterrestre. Elle a pensé après coup que cette apparition avait un but : susciter la terreur par l'irruption d'entités étranges dans les programmes). Il y a encore " Alice aux pays des Merveilles ".

    W.M : Tout cela est vraiment très important dans notre culture et je me demande quels sont les effets sur quelqu'un qui a été programmé lorsqu'ils voient ces films par hasard à la télévision, en location vidéo ou au cinéma ?

    F.S : Cela les bloque, les maintient simplement dans le contrôle et accentue leur sentiment de désespoir. Pour un esclave sous contrôle qui vit dans une culture qui est contrôlée dans son ensemble par ces gens, pourquoi leur âme penserait-elle qu'elle pourrait un jour vivre libre ? Leur âme est brisée depuis qu'ils sont enfants et tout ce qu'ils voient, c'est le contrôle et la programmation.

    W.M : Cela ne signifie quand même pas que certains des programmes TV ou des films sont délibérément fabriqués avec le " Mind Control " en tête mais plutôt qu'ils ont été utilisés par les programmeurs, après coup ?

    F.S : Délibérément est ce qu'il y a de plus précis.

    W.M : Donc, certaines expressions de notre culture ont été délibérément suscitées pour ce propos. Est-ce que vous avez examiné le passé de certaines des personnes qui sont impliquées dans la production de ces produits ?

    FS : Les dessins animés " Ducktail " (NDTR : queue de canard) qui ont été produits par Disney contiennent délibérément des codes déclencheurs pour les enfants. Il y a des déclencheurs délibérés dans les publicités, des messages et des codes délibérés. Dans " Deeper Insights ", je consacre environ 50 pages à Disney, à ce qu'ils ont fait derrière les scènes, ce dont il est vraiment question dans les films. Regardez " la Belle et la Bête " et l'horloge enchantée ou regardez le personnage de poignée de porte qui est dépeint comme une personne. C'est employé dans le dessin animé " Alice aux pays des Merveilles ". Ces scènes particulières seront vues par un alter dans le système d'une personne et l'esprit va être programmé pour croire qu'il est en réalité une poignée de porte. Ces images ont été mises spécifiquement dans ces films pour certaines raisons et en plus, ils l'ont fait avec créativité.

    W.M : Certains des alter sont donc créés non pour être des gens ou des animaux mais pour être des objets inanimés ?

    F.S : Seule, une petite partie des alter qui servent de façade dans un système d'alter vont réaliser qu'ils sont humains.

    W.M : Vous avez assez bien parlé de Star Trek dans le livre que je possède, " la Formule Illuminati ",. Qu'avez-vous appris au sujet des manuels techniques qui ont été publiés sur Star Trek ? (NDR : manuels abondement illustrés qui expliquent le monde et la technologie de Star Trek comme s'il s'agissait d'un monde réel. Disponibles en français)

    FS : J'ai observé des personnalités multiples programmées - certaines ont été soignées et d'autres pas - qui sont complètement obsédées par Star Trek. Un ancien assistant en déprogrammation m'a donné des informations sur la programmation Star Trek et je peux les confirmer par mes propres observations sur les personnalités multiples. Au cours des années, un certain nombre de manuels hautement techniques sur les équipements, les vaisseaux et les thèmes de Star Trek ont été publiés. Lorsque vous examinez ces manuels, la meilleure façon d'expliquer le temps et l'argent dépensés pour développer des manuels si complexes est qu'ils servent dans des buts de " Mind Control ". Lorsque l'on sait comment les programmes sont inscrits dans une personne, je sais pourquoi cela a été fait de cette manière.

    L'usine de Boeing à Seattle comporte de nombreux tunnels en dessous de ses installations et certains de ces souterrains sont employés pour la programmation. Quelqu'un qui travaille pour Boeing m'a dit comment les ouvriers, au cours d'une journée standard et normale pour eux, se glissaient dans les tunnels et souterrains pour regarder des films de Star Trek. J'ai pensé que c'était intéressant.

    W.M : Vous pouvez nous décrire ces manuels techniques et le niveau technique qui s'y trouve ?

    FS : Ils ont des cartes de l'univers. Une carte de la voie lactée peut être employée lorsque vous divisez l'âme d'une victime et que vous avez besoin d'un certain type de schéma pour la restructurer. Vous utiliserez la carte de la galaxie comme image pour recréer, redessiner leur âme. Vous avez ces amas d'étoiles, ces planètes. Lorsque vous voulez avoir tout un groupe d'alter, en fait des personnalités qui vont seulement se relier entre elles, ils peuvent les " installer " sur une planète et la seule façon pour les alter de communiquer d'une " planète " à l'autre se fera via l'emploi d'une sorte de rayon d'émission de quelque chose. Au moment où vous êtes " émis ", vous allez vous dissocier et entrer en transe.

    Et vous avez divers moyens de transport qui sont " construits " dans le système et qui sont en fait des méthodes pour que l'esprit entre en dissociation. Lorsque vous envoyez un choc électrique dans quelqu'un ou lorsqu'un flash lumineux le frappe, vous pouvez dire en même temps à la personne qu'elle fait un voyage dans l'espace et à partir de là, qui sait le nombre de scripts qui peuvent être construits (en utilisant ces images de Star Trek).

    Les manuels techniques comportent des sections indexées. Lorsqu'ils structurent les esclaves sous contrôle, à l'image des manuels, ils construisent des sections et ces sections sont codées. Vous trouverez des manuels techniques qui comportent des nombres codés, des couleurs codées et qui représentent en réalité un autre aspect du contrôle de l'esprit. J'ai évoqué les grilles de programmation de 13 sur 13 sur 13 dans le système de Cisco. Si vous ajoutez une nouvelle dimension au cube, vous ajoutez des codes de couleurs pour certains alter.

    Chaque alter va recevoir un code de couleur typique qui sera lié et enregistré dans l'ordinateur qui est construit dans leur esprit. Ces " ordinateurs " sont construits dans leur esprit en prenant des parties dissociées de l'esprit pour les changer en ordinateurs (les alter s'identifient à un ordinateur). Ces " ordinateurs " contrôlent chacune des sections et à leur tour, ces ordinateurs sont contrôlés par des ordinateurs plus profonds. C'est très complexe mais lorsque vous regardez les manuels techniques qui ont été faits pour le thème de Star Trek, ils s'appliquent parfaitement avec les besoins de la programmation.

    WM : Puisque l'on parle de films, je voudrais connaître l'implication de Hollywood dans l'esclavage des esprits sous contrôle ?

    FS : Les Illuminati et la pègre ont contrôlé Hollywood. Un autre aspect de cela, c'est qu'un grand nombre d'acteurs sont des esclaves sous contrôle comme Roseanne Barr dont j'ai déjà parlé; Madonna,  Marilyn Monroe, chacune de ces femmes a été programmée de façon multiple. L'un des bénéfices de cette programmation s'avère être la manière dont leur esprit est structuré. Certaines d'entre elles sont très compétentes dans la mémorisation de scripts ou de rôles de fiction. Disneyland en lui-même est un centre de programmation. Ils créent en réalité de nombreux films avec des codes. Un autre film que je n'ai pas mentionné " I dream of Jeannie " est une programmation d'un alter de type Delta avec comme code déclencheur : " vos souhaits sont mes ordres ". Un autre aspect de Hollywood qui me vient à l'esprit concerne les films de fiction. Le propos de ces films serait fictif et mais ils montrent très étrangement des cérémonies Illuminati très secrètes, l'histoire et ainsi que la méthode Illuminati. Cela m'a vraiment stupéfié de voir certaines de ces choses dans " Hellraiser 3 " qui montrent les gardiens des portes. Regardez " Bell, Book and Candle " ou encore " Curse of the Vooddo ". Ils ne montrent pas seulement des cérémonies Illuminati mais certains de ces films montrent le " Mind Control ". Je recommande aux auditeurs, s'ils veulent en savoir plus, de voir donc le film de Charles Bronson " Telethon " ou encore " the Manchurian Candidate " (NDR : Karmapolis recommande encore plus vivement la nouvelle version de ce film avec Denzel Washington), Videodrome, Labyrinth (avec David Bowie). J'explique dans le volume 2 de mon livre en quoi Labyrinth est un script de programmation. "Transfer 2 ", " Attack of the Robots ", " Attack of the Puppet Peopke "…. On pourrait continuer ainsi la liste sans fin. Le film de Jane Fonda " The Point of No Return " est en relation avec l'OTO  (Ordo templar Orientis). C'est l'une des façades occultes des organisations très puissantes impliquées dans les Illuminati.

    Nous allons clôturer ici l'interview. Sachez simplement que Springmeier s'étend plus longuement sur Shirley Temple, Disney, Anton LaVey, Michael Aquino, l'utilisation de la musique etc.

    Par la suite nous traduirons également l'entretien qu'avaient accordé Cisco Wheeler ainsi que d'autres personnalités et chercheurs qui se sont spécialisés dans Monarch et le Mind Control. Si vous comprenez l'anglais, consultez alors sur le Web ce véritable trésor d'archives que sont les transcrits des entretiens radiophoniques de la radio CKLN.

     

    Traduction - Karma One - © Karmapolis - Mars 2005


    1 commentaire
  • Quatre articles instructifs traduits de Henri Makow pour une autre compréhension de l'histoire des siècles passés et du début de notre nouveau siècle.

    Quelques redondances dans ces articles écrits à différentes dates. Si vous êtes fatigués pour lire les quatre, alors contentez vous du dernier.

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    Les Rothschild conduisent la "Symphonie Rouge"
    par Henry Makow Ph.D., rédigé le 9 novembre 2003.

    Les Rothschild conduisent la « Symphonie Rouge »
    SOURCE: http://www.savethemales.ca/000275.html

    Aussi incroyable et bizarre que cela puisse paraître, l’humanité est vraiment victime d’une conspiration diabolique. Les guerres, les dépressions et les génocides du siècle passé n’étaient pas accidentels ou inévitables mais le résultat d’un dessein malveillant.

    Une preuve choquante est l’interrogatoire en 1938 par la police staliniste (le NKVD) d’un des fondateurs de l’Internationale Communiste, Christian G. Rakovsky, 65 ans, qui était menacé d’exécution pour un complot visant à renverser Staline.

    La transcription des 50 pages de son interrogatoire, surnommée « The Red Symphony (la symphonie rouge) » n’était pas censée devenir publique. Elle confirme que les Rothschild (Illuminati) planifiaient d’utiliser le communisme pour établir une dictature mondiale au profit des élites richissimes.

    C’est peut-être le document politique le plus explosif de l’histoire moderne. Il révèle pourquoi les Illuminati ont créé Hitler et ensuite pourquoi ils ont cherché à le détruire, et pourquoi Staline fit un pacte avec Hitler en 1939.

    Christian Rakovsky était un ancien initié communiste. Né Chaim Rakeover en 1873, il étudia la médecine en France avant de devenir un révolutionnaire. Il était le leader d’un groupe terroriste qui attaquait les officiels gouvernementaux.

    En 1919, Lénine le mit en charge du gouvernement soviet de l’Ukraine. Il défendit avec succès la zone pour les bolcheviks pendant la guerre civile. Staline le nomma ambassadeur de Russie à Paris en 1925.

    Rakovsky appartenait à la puissante faction Trotskyste qui prenait ses ordres auprès des Rothschild. Beaucoup de membres de cette faction furent tués lors de la purge par Staline du parti communiste en 1937.

    INTERROGATOIRE NOCTURNE

    Les circonstances de son interrogatoire dans la nuit du 26 janvier 1938 furent très dramatiques.

    Que pouvait bien dire Rakovsky pour sauver sa vie ?

    Rakovsky semble utiliser la tactique qui consiste à « tromper en disant la vérité. » Il gagne la confiance en révélant la vérité mais il en omet quelques aspects. Il essaye d’impressionner son interrogateur en disant que lui et Trotsky représentent une puissance invincible qu’il appelle « L’Internationale Financière Capitalo-Communiste. »

    Il confirme que le « mouvement révolutionnaire » était conçu pour gagner du soutien en prétendant servir la morale de l’humanité et les idéaux collectifs. Toutefois, le but réel était de donner un pouvoir mondial total aux banquiers en divisant la société et en sapant l’autorité établie.

    « Révolution » signifiait réellement « renversement » de la civilisation occidentale.

    « La chrétienté est notre seul vrai ennemi puisque les phénomènes politiques et économiques des états bourgeois n’en sont que ses conséquences » dit Rakovsky (Griffin, page 264).

    La paix est « contre-révolutionnaire » puisque c’est la guerre qui trace la route pour la révolution.

    Rakovsky, dont la langue était déliée grâce à une drogue douce mise dans son vin, se réfère aux Illuminati par « ils » ou « eux » Il en était un membre mais il ne faisait pas partie du premier cercle.

    Il explique que l’Ordre des « Illuminati » est une société secrète maçonnique dédiée au communisme. De manière significative, son fondateur Adam Weishaupt prit le nom de « la seconde conspiration anti-chrétienne de cette ère, le gnosticisme » (page 249).

    COMMENT CE RECIT PASSIONNANT FIT SURFACE

    L’interrogateur était un des agents stalinistes parmi les plus intelligents, Gavriil Kus'min connu sous le nom de « Gabriel. » A part lui et un technicien fiable caché, le docteur Jose Landowsky était la seule autre personne présente. Enrôlé par le NKVD pour aider « à délier les langues des détenus », le docteur Landowsky était écoeuré par les nombreuses tortures dont il fut témoin. Toutefois, l’interrogatoire de Rakovsky fut cordial. Le docteur Landowsky doutait que le doux euphorisant qu’il versa dans le verre de Rakovsky eut beaucoup d’effet. L’interrogatoire de Rakovsky, conduit en français, dura de minuit jusqu’à 7 heures du matin. Ensuite, Kus'min ordonna à Landowsky de traduire l’entrevue en russe et d’en faire deux copies.

    Le contenu laissait tellement rêveur que Landowsky mit un carbone de plus pour lui-même. « Je ne suis pas désolé d’avoir eu le courage de faire ça » écrivit-il (page 279). (Les Bolcheviks avaient tués le père de Landowsky, un colonel tsariste, lors de la révolution de 1917).

    Plus tard, un volontaire fasciste espagnol trouva le manuscrit sur le cadavre de Landowsky dans une cabane sur le front de Petrograd pendant la seconde guerre mondiale. Il le rapporta en Espagne où il fut publié sous le titre « Sinfonia en Rojo Mayo » en 1949. Le texte complet de « The Red Symphony » a été mis en ligne par Peter Myers.
    http://users.cyberone.com.au/myers/red-symphony.html
    http://www.onnouscachetout.com/forum/index.php?s=&act=ST&f=73&t=8296&st=1120&#entry134863

    La transcription fut publiée en anglais en 1968 sous le titre « The Red Symphony: X-Ray of Revolution. » Vous pouvez la trouver dans l’ouvrage de Des Griffin « Fourth Reich of the Rich » (1988). Je recommande ce livre et tout ce que ce brillant auteur a écrit.

    REVELATIONS

    Rakovsky donne à son interrogateur une vision étonnante de l’intérieur de l’histoire moderne afin de prouver que ses commanditaires contrôlent le monde.

    « L’argent est à la base du pouvoir » dit Rakovsky et les Rothschild le fabriquent grâce au système bancaire.

    Le « Mouvement Révolutionnaire » était une tentative par Mayer Rothschild et ses alliés de protéger et d’étendre ce monopole en établissant un Nouvel Ordre Mondial totalitaire.

    Selon Rakovsky, « les Rothschild n’étaient pas les trésoriers mais les chefs de ce premier communisme secret… Marx et les plus hauts chefs de la première Internationale … étaient contrôlés par le baron Lionel Rothschild [1808-1878] dont le portrait révolutionnaire fut réalisé par le Premier Ministre anglais Disraeli, qui était aussi sa créature, et nous a été laissé [dans le roman de Disraeli 'Coningsby'] » (page 250)

    Nathaniel Rothschild (1840-1915), le fils de Lionel, avait besoin de renverser la dynastie chrétienne [orthodoxe] des Romanov. A l’aide de ses agents Jacob Schiff et les frères Warburg, il finança la partie japonaise dans la guerre russo-japonaise, et une insurrection infructueuse à Moscou en 1905. Puis il fut à l’origine de la première guerre mondiale (Trotsky était derrière le meurtre de l’archiduc Ferdinand) et finança la Révolution Bolchevique de 1917. Rakovsky dit qu’il fut personnellement impliqué dans le transfert de fonds à Stockholm. (pages 251-252)

    Le mouvement ouvrier juif (le Bund) était un instrument des Rothschild. La « faction secrète » du Bund infiltra tous les partis socialistes en Russie et fournit les dirigeants pour la Révolution Russe. Alexandre Kerensky, le premier ministre Menchevik en était un membre secret (page 253).

    Leon Trotsky était censé devenir le leader de l’URSS. Trotsky, un juif, épousa la fille d’un des plus proches associés de Rothschild, le banquier Abram Zhivotovsky et intégra « le clan. »

    Malheureusement, des communistes « nationaux » comme Lénine (un quart juif) croisèrent sa route. Lénine rejeta Trotsky et fit la paix avec l’Allemagne (traité de Brest-Litovsk en 1918). Ce n’était pas le plan des Rothschild.

    La première guerre mondiale était censée se terminer comme se termina la seconde. La Russie était censée envahir l’Allemagne en 1918 et aider les révolutionnaires locaux à établir une république populaire.

    Trotsky fut responsable d’une tentative d’assassinat de Lénine en 1918 mais Lénine survécut. Quand Lénine eut une attaque en 1922, Trotsky le fit achever par Levin, le docteur juif de Lénine.

    A ce moment critique, l’inattendu se produisit. Trotsky tomba malade et Staline fut en position de prendre le pouvoir. Dans ces circonstances cruciales, les Trotskytes prétendirent supporter Staline et infiltrèrent son régime en vue de le saboter.

    Rakovsky caractérise Staline comme un « Bonapartiste », un nationaliste par opposition à un international communiste comme Trotsky.

    « C’est un tueur de la révolution, il ne la sert pas, mais il s’en sert, il représente l’impérialisme russe le plus ancien, juste comme Napoléon s’identifiait avec les gaulois… » (page 257)

    MAITRISER STALINE

    Pour contrôler Staline, la finance internationale fut amenée à créer Hitler et le parti nazi. Rakovsky confirma que c’était bien des financiers juifs qui soutenaient Hitler, sans que Hitler en soit vraiment conscient.

    « L’ambassadeur Warburg se présenta sous un faux nom et Hitler ne devina même pas ses origines… Il mentit aussi sur qui il représentait… Notre but était de provoquer une guerre et Hitler était la guerre… [les nazis] reçurent … des millions de dollars envoyés par Wall Street, et des millions de marks par des financiers allemands par l’intermédiaire de Schacht ; [subvenant] à l’entretien des SA et des SS ainsi qu’au financement des élections… » (pages 259-260)
    http://www.savethemales.ca/000369.html

    Malheureusement pour les banquiers, Hitler s’est aussi montré rebelle. Il commença à imprimer sa propre monnaie !

    « Il s’arrogea le privilège de fabriquer la monnaie, non seulement la monnaie physique mais aussi les outils financiers; il s’appropria l’appareil de falsification encore intact et le mit à travailler au profit de l’état… Pouvez-vous imaginer ce qu’il serait advenu … s’il avait gangrené un certain nombre d’autres états et instauré une période d’autarcie [règne absolu, remplaçant celui des banquiers]. Si vous pouvez, imaginez alors ses fonctions contre-révolutionnaires… » (page 263)

    Hitler était devenu une menace plus grande que Staline qui n’avait pas touché à la monnaie. La mission actuelle de Rakovsky était de convaincre Staline de signer un pacte avec Hitler et de retourner l’agression d’Hitler contre l’ouest. L’objectif était de faire l’Allemagne et les nations occidentales s’épuiser les unes les autres avant qu’un autre front ne soit ouvert à l’est.

    [Selon Walter Kravitsky, le chef des services de renseignements militaires soviétiques en Europe qui fit défection vers l’ouest et fut assassiné en 1941, Staline était déterminé à faire un pacte avec Hitler dès 1934. Il n’avait aucun désir de combattre les nazis. Est-il possible que Rakovsky et ses commanditaires ne le savaient pas? « On Stalin's Secret Service » (Kravitsky, 1939)]

    Rakovsky pressa les russes d’utiliser la tactique qui consiste à « tromper en disant la vérité. » Les russes devaient impressionner Hitler avec leur véritable désir de paix. Hitler ne devait pas suspecter qu’il était en train de se faire embarquer dans une guerre sur deux fronts.

    Un choix fut offert à Staline. S’il acceptait de partager la Pologne avec Hitler, l’ouest ne déclarerait la guerre qu’avec un seul agresseur, l’Allemagne. S’il refusait, les banquiers aideraient Hitler à le déposer.

    Kus'min exigea quelque confirmation de haut niveau. Rakovsky lui dit de voir Joseph Davies, l’ambassadeur US à Moscou, un camarade franc-maçon et représentant de l’administration Internationale Communiste de Roosevelt.

    Quelqu’un fut envoyé voir Davis qui confirma qu’il y avait beaucoup à gagner si Rakovsky obtenait une amnistie. Le 2 mars 1938, un puissant message radio fut envoyé à Moscou dans le code encrypté de son ambassade de Londres.

    « Une amnistie ou le danger nazi va grandir » dit-il. Davies assista au process de Rakovsky et lui fit un salut maçonnique. Le même jour, le 12 mars 1938, Hitler marchait sur l’Autriche.

    La condamnation à mort de Rakovsky fut commuée. Certains pensent qu’il poursuivit sa vie sous un nom d’emprunt.
    http://www.acts1711.com/red_symphony.htm

    Une autre source avance qu’il a été tué en 1941.
    http://www.spartacus.schoolnet.co.uk/RUSrakovsky.htm

    Des négociations secrètes furent engagées avec Hitler. Le résultat fut le pacte Ribbentrop-Molotov signé en août 1939, juste une semaine avant l’invasion de la Pologne.

    L’interrogatoire semble avoir créé un accord entre Staline et les Illuminati.

    LA RUSSIE LUTTE CONTRE L’EMPRISE DES ROTHSCHILD

    L’Europe et les Etats-Unis ont succombé au contrôle des Illuminati depuis longtemps. En Russie, il y a encore quelques spasmes avant la mort.

    Récemment, Vladimir Poutine a fait arrêter Mikhail Khordordovsky, le patron de Yukos, la plus grande compagnie pétrolière russe, et l’homme le plus riche en Russie.

    Poutine annonça que la Russie allait saisir ses 12 milliards de dollars représentant 26% de ses parts dans la compagnie pétrolière, un des nombreux actifs nationaux pillés dans la réorganisation du communisme il y a 15 ans.

    Nous avons alors appris que les parts avaient déjà été transférées vers nul autre que Jacob Rothschild dans le cadre d’un « accord inconnu jusqu’alors » prévu pour une telle circonstance. Les deux compères se connaissaient depuis des années « par leur amour commun des arts. »
    http://washingtontimes.com/world/20031102-111400-3720r.htm

    Rakovsky avait dit à Kus'min que les Illuminati ne prenaient jamais de positions politiques ou financières. Ils utilisent toujours des « intermédiaires. »

    « Les banquiers et les politiciens sont toujours des hommes de paille... même s’ils occupant les place importantes et apparaissent être les auteurs des plans qui sont mis en oeuvre... » (Pages 248-249)

    Evidemment, Khodordovsky est un « intermédiaire » pour Rothschild. De même que le sont Richard Perle, Henry Kissinger et Ariel Sharon qui chacun s’exprimèrent contre les actes de Poutine. Perle, l’architecte de la guerre en Irak, appela à l’exclusion de la Russie du G8. Sharon exprima son inquiétude sur « la persécution de l’homme d’affaires juif. » Khodordovsky est juif comme l’est Simon Kukes son successeur. Comme Perle et comme Kissinger.

    Beaucoup de juifs servent les Illuminati et c’est une des causes de l’anti-sémitisme. Mais Tony Blair et George W. Bush les servent aussi et ne sont pas juifs. Les membres du groupe de Bilderberg et des Skull and Bones ne sont pas juifs pour la plupart d’entre eux. Les Illuminati sont une alliance entre les Rothschild et les élites mondiales richissimes unies par la franc-maçonnerie, dont le Dieu est Lucifer.

    L’humanité, la magnifique expérience de Dieu, a été détournée et compromise. Depuis les soldats US en Irak jusqu’aux contribuables qui payent la dette nationale US, nous sommes tous des « hommes de paille. »

    ******************************** La révélation finale de la franc-maçonnerie
    par Henry Makow Ph.D., rédigé le 16 novembre 2003.

    Terminé! La révélation finale de la franc-maçonnerie
    SOURCE: http://www.savethemales.ca/000280.html

    Les francs-maçons « doivent mourir avec la révolution qui a été engendrée avec leur coopération » selon C.G. Rakovsky, un des fondateurs de l’Internationale Communiste.

    « Le vrai secret de la maçonnerie est le suicide de la franc-maçonnerie en tant qu’organisation et le suicide physique de chaque franc-maçon important. »

    Cette révélation vient du compte rendu de l’interrogatoire par la police staliniste de 1938 intitulé « The Red Symphony. » (Transcription dans le livre de Des Griffin, « Fourth Reich of the Rich », page 254).

    « Il est clair que je connais ceci, pas en tant que franc-maçon mais en tant qu’individu qui leur appartient [aux Illuminati] » dit Rakovsky, un camarade de Léon Trotsky arrêté pour complot contre Staline.

    Le but de Rakovsky était de convaincre Staline, un nationaliste, de coopérer avec l’Internationale Capitalo-Communiste. J’ai présenté ce document la semaine dernière dans mon article « Les Rothschild conduisent la Symphonie Rouge. »
    http://www.savethemales.ca/000275.html

    'PROTOCOLES DE SION' ET 'SYMPHONIE ROUGE'

    La franc-maçonnerie est la société secrète le plus grande du monde avec plus de cinq millions de membres, dont trois millions aux Etats-Unis. Elle est un instrument de la conspiration totalitaire. Dans « Les protocoles des sages de Sion », l’auteur (que je pense être Lionel Rothschild) écrit :
    http://www.savethemales.ca/300902.html

    « La maçonnerie non juive sert aveuglément d’écran, à nous et à nos objectifs, mais le plan d’action de notre force, même sa localisation très stable, reste pour la majorité des gens un mystère inconnu… Qui ou quoi est en position de contrecarrer une force invisible ? » (Protocole 4)

    Il écrit encore: « Nous créerons et multiplierons les loges franc-maçonniques... nous y ferons entrer tous ceux qui peuvent devenir ou qui sont importants dans leur activité publique, car dans ces loges nous trouverons notre principale source de renseignement et les moyens de notre influence.... Les complots politiques les plus secrets seront connus de nous et tomberons sous nos mains dirigeantes... Nous connaissons le but final… alors que les goyim n’aurons connaissance de rien... » (Protocol 15)

    Dans son interrogatoire, Rakovsky dit que des millions rejoignent la franc-maçonnerie pour en tirer avantage. « Les régnants de toutes les nations alliées étaient francs-maçons, à très peu d’exceptions près. »

    Toutefois, l’objectif réel est de « créer tous les prérequis nécessaires pour le triomphe de la révolution communiste ; c’est le but évident de la franc-maçonnerie ; il est clair que tout ceci fait sous des prétextes variés ; mais ils se cachent toujours derrière leur triple slogan bien connu [Liberté, Egalité, Fraternité]. Vous comprenez ? »

    Les maçons devraient se souvenir de la leçon de la Révolution Française. Bien que « ils aient joué un rôle révolutionnaire colossal, il en coûta la vie de la majorité d’entre eux… » Puisque la révolution requiert l’extermination de la bourgeoisie en tant que classe [de sorte que toute la richesse soit détenue par les Illuminati sous couvert de l’état], il en résulte que les francs-maçons devaient être liquidés. La vraie signification du communisme est une tyrannie des Illuminati.

    Quand ce secret sera révélé, Rakovsky imagine « la stupeur affichée sur le visage d’un franc-maçon quand il réalisera qu’il doit mourir des mains des révolutionnaires. Comme il criera pour demander qu’on récompense ses services à la révolution ! C’est un spectacle face auquel on peut mourir … mais de rire ! » (Page 254).

    Rakovsky parle de la franc-maçonnerie comme une supercherie: « une maison de fous mais en liberté » (Page 254)

    Comme les maçons, d’autres candidats à la principale classe de l’utopie humaniste (néoconservateurs, libéraux, sionistes, activistes gais et féministes) pourraient en être pour une désagréable surprise. Ils pourraient être laissés de côté après avoir été bien exploités.

    QUI SONT-ILS?

    Quand l’interrogateur presse Rakovsky de livrer des notables Illuminati pour approcher une de leurs initiatives, Rakovsky n’est sûr que de deux qui sont décédés : Walter Rathenau, le ministre des affaires étrangères de Weimar, et Lionel Rothschild. Il dit que Trotsky est sa source d’information.

    Les autres, insiste-t-il, ne sont que spéculation:

    « En tant qu’institution, la banque Kuhn Loeb & Company de Wall Street: [et] les familles Schiff, Warburg, Loeb et Kuhn; je dis familles pour souligner plusieurs noms puisqu’ils sont tous reliés ... par mariages; puis Baruch, Frankfurter, Altschul, Cohen, Benjamin, Strauss, Steinhardt, Blom, Rosenman, Lippmann, Lehman, Dreifus, Lamont, Rothschild, Lord, Mandel, Morganthau, Ezekiel, Lasky.... quiconque avec un des noms que je viens d’énumérer, même de ceux qui n’appartiennent pas à ‘Eux’ pourraient toujours conduire à ‘Eux’ avec toute affaire à caractère important. » (Page 272)

    En accordant aux banquiers le privilège de créer la monnaie, nous avons créé un insatiable vampire. Si vous pouviez fabriquer l’argent, imaginez la tentation que vous auriez de vouloir tout posséder !
    http://www.savethemales.ca/260602.html

    REVOLUTION CACHEE

    Rakovsky parle du crash de 1929 et de la grande dépression comme une « révolution américaine. » Elle a été délibérément précipitée par les Illuminati pour leur profit, pour casser « l’américain classique » et pour prendre le pouvoir politique.

    « L’homme à travers lequel ils firent usage d’une telle puissance était Franklin Roosevelt. Avez-vous compris ? … En cette année 1929, la première année de la révolution américaine, en février, Trotsky quitte la Russie ; le crack se passe en octobre… Le financement de Hitler est validé en juillet 1929. Vous pensez que ceci s’est passé par hasard ? Les quatre années de gouvernement de Hoover furent utilisées pour la préparation de la prise de pouvoir aux Etats-Unis et en URSS : ici au moyen d’une révolution financière, et là-bas [Russie] à l’aide d’une guerre [Hitler, seconde guerre mondiale] et la défaite qui devait suivre. Un roman plein d’imagination débordante pouvait-il être vous apparaître plus évident ? » (Page 273).

    Rakovsky propose que Staline coopère avec les Illuminati (ce qu’il fit ensuite). La première condition est qu’il arrête d’exécuter les trotskystes. Puis « plusieurs zones d’influence » seront établies éloignant « le communisme formel du communisme réel. » Il y aura « des concessions mutuelles pour une entraide réciproque pour la durée du déroulement du plan… Des personnes influentes apparaîtront à tous les niveaux de la société, même à très haut niveau, qui soutiendront le communisme formel de Staline… » (Page 276)

    Rakovsky souligne que les Illuminati prévoient d’allier communisme et capitalisme. Dans chaque cas, les Illuminati contrôleront toute la richesse et la puissance.

    « A Moscou, il y a le communisme, à New York, le capitalisme. C’est tout comme la thèse et l’antithèse. Analysez les deux. Moscou est un communisme subjectif mais [objectivement] un état capitaliste. New York est un capitalisme subjectif mais un communisme objectif. Une synthèse personnelle, la vérité : la finance internationale et le capitalisme communisme ne font qu’un. 'Eux'. » (Page 276)

    CONCLUSION

    La symphonie rouge (The Red Symphony) confirme que nos leaders politiques et culturels sont la plupart des dupes ou des traîtres. La subversion des Etats-Unis fait partie d’un plan pour une tyrannie planétaire. Je n’en ai pas encore découvert tous les composants. Les gens me pressent de pousser mes recherches vers le Vatican et les jésuites, et je vais le faire.

    Mais évidemment une cabale occulte de banquiers et d’autres personnes riches est déterminée à asservir l’humanité. Beaucoup sont des juifs qui semblent suivre les injonctions talmudiques primitives et usurpent toute leur richesse, comme mis en évidence dans les « Protocoles des Sages de Sion. » Une manifestation de la tyrannie luciférienne émergeante des Rothschild basée à Jérusalem est le design maçonnique du nouvel immeuble de la Cour Suprême israélienne.

    La plupart des juifs ne sont pas impliqués dans ce plan, ils s’y opposeraient, et en sont eux-mêmes les victimes. L’antisémitisme est utilisé pour nous détourner de la vraie question, la création d’un état policier global dédié à asseoir la richesse des Illuminati.

    La « guerre contre le terrorisme » sert à établir ce contrôle autoritaire. Que sont-ils en train de manigancer qui soit nécessaire ? Une autre grande dépression ? Une autre attaque « terroriste » ? Les attentats du 11 septembre montrent qu’ils massacreront des américains innocents sans remords.

    Dans le système satanique, tout le monde est dupé. Les sionistes sacrifient leur vie pour Israël, les communistes pour une justice sociale, les féministes pour l’égalité et les américains pour le pétrole irakien.

    Nous sommes tous dupés pour nous éloigner de Dieu, pour penser que la religion et la moralité sont démodées. Les lois morales universelles existent et doivent être observées pour notre propre bien. Dieu simplement est Réalité.

    Nous sommes gâchés, absents, dévirilisés [déféminisés] et futiles. Comme les francs-maçons, nous sommes des moutons conduits vers l’abattoir.

    ********************************************

    Hitler ne voulait pas la seconde guerre mondiale
    par Henry Makow Ph.D., rédigé le 21 mars 2004.

    Hitler ne voulait pas la seconde guerre mondiale
    http://www.savethemales.ca/000369.html

    Hitler ne voulait pas la seconde guerre mondiale, il n’avait pas l’audace de combattre l’Angleterre, selon Louis Kilzer, le journaliste lauréat du prix Pulitzer, auteur de « Churchill's Deception » (Simon & Schuster, 1994).

    Hitler croyait que le futur de la civilisation occidentale dépendait de la coopération de l’Allemagne avec ses cousins aryens : l’Angleterre et les Etats-Unis. Ses cibles territoriales étaient limitées à la Russie communiste. Il était déterminé à éviter de faire la guerre sur deux fronts.

    Le « miracle de Dunkerque » était en fait une extraordinaire ouverture pacifique pour l’Angleterre. Normalement, nous n’associons pas Hitler avec une telle magnanimité. En mai 1940, les britanniques étaient au bord de la défaite. L’armée anglaise était encerclée à Dunkerque. Plutôt que de les faire prisonniers, Hitler stoppa ses généraux pendant trois jours, permettant à 330.000 hommes de s’échapper.

    « Le sang de chaque anglais a trop de valeur pour couler » dit Hitler. « Nos deux peuples s’apparentent racialement et traditionnellement. C’est et cela a toujours été mon but, même si nos généraux ne peuvent pas le comprendre. » (Kilzer, page.213)

    Ce n’est pas une volonté d’exonérer Hitler. Son idéologie de suprématie de la race aryenne et l’esclavagisme/l’extermination des « races inférieures » (principalement juives et slaves) me répugnent. Ai-je besoin de le dire ? Mes propres grands-parents furent tués par les nazis. Je pense que des gens peuvent tirer fierté de leur race ou de leur nationalité sans chercher à dominer les autres.

    Néanmoins, nous devons comprendre que notre vision d’Hitler est influencée par la propagande. Les alliés étaient tout aussi coupables d’atrocités et de crimes de guerre. En outre, Hitler fut créé, manipulé et détruit par la même clique d’Illuminati qui règne aujourd’hui sur le monde.

    « LA SUPERCHERIE DE CHURCHILL »

    D’après le livre bien documenté de Kilzer, Hitler essayait de convaincre les anglais de faire la paix. En échange, il était prêt à se retirer de l’Europe de l’Ouest et d’une bonne partie de la Pologne.

    Kilzer décrit comment les services de renseignement britanniques (une branche des Illuminati) utilisa à son avantage l’idéologie raciste d’Hitler pour détourner ses forces contre la Russie et le piéger dans une guerre sur deux fronts. Ils purent le convaincre qu’un parti de la paix pro-nazi (anti communiste) était préparé à déposer le « va-t-en-guerre » qu’était Churchill.

    Ce parti était formé du duc de Windsor (l’ancien roi Edouard VIII) et d’autres élitistes à la volonté d’apaisement connus comme étant le « Cliveden Set » Les nazis avaient des liens sociaux de longue date avec ce groupe et avaient confiance en lui. Hitler semblait surestimer le fait que le duc de Windsor alla séjourner au château des Rothschild à Enzesfeld en Autriche après qu’il eut abdiqué.

    Rudolph Hess, le leader en second de l’Allemagne nazie, était en contact avec le groupe Cliveden et s’envola vers l’Angleterre le 10 mai 1941 pour négocier la paix. Selon Kilzer, Hess avait la bénédiction d’Hitler. Coïncidence, ce fut la pire nuit de la Blitzkrieg. Ensuite, il y eut une longue accalmie dans les raids aériens nazis et britanniques. Il apparaît que les nazis pensèrent avoir un accord avec les britanniques et portèrent leur attention sur l’invasion de la Russie le mois suivant (22 juin 1942).

    Hitler ne comprit pas que les élites anglo-américaines étaient (et sont encore) intimement liées avec la finance internationale (c’est-à-dire avec les Rothschild). L’impérialisme anglo-américain est en fait un front pour les familles qui possèdent la banque d’Angleterre et réserve fédérale US. Ces familles juives et non-juives sont connectées par l’argent, les mariages et le culte de Lucifer (c’est-à-dire la franc-maçonnerie). Roosevelt et Churchill étaient tous deux leurs laquais (comme tous nos « dirigeants » le sont).

    En 1771, Mayer Rothschild finança les Illuminati, une société secrète maçonnique qui à son tour engendra les révolutions majeures de l’ère moderne, y compris la révolution bolchevique en 1917. Le but ultime est d’établir une dictature mondiale des banquiers, qui est à un stade avancé aujourd’hui.

    Dans les années 30, leur objectif était d’inciter à une guerre sur deux fronts qui aurait terrassé les grands états nations (Angleterre, Allemagne et Russie). Comme toutes les guerres, l’objectif était de tuer des millions de gens, de traumatiser l’humanité, d’augmenter la dette publique et le profit privé, et de faire apparaître un « gouvernement mondial » (la future Organisation des Nations Unies) comme essentiel pour la « paix. »

    La politique d’apaisement britannique des années 30 visait probablement à encourager les tendances expansionnistes d’Hitler et à provoquer la guerre. Douglas Reed, correspondant à Berlin du Times (de Londres), fut le premier à déceler quelque chose de louche quand son journal supprima ses avertissements de la menace d’Hitler (Voir son ouvrage Controversy of Zion).

    ROTHSCHILD CONDUIT LA SYMPHONIE ROUGE (RED SYMPHONY)

    Pourquoi l’élite financière voudrait-elle aussi détruire la Russie alors qu’elle l’a créée ?

    La transcription de l’interrogatoire par le NKVD en 1938 de C.G. Rakovsky (alias Chaim Rakeover) nous en donne la réponse. Rakovsky était un intime de Trotsky et ancient ambassadeur soviet à Paris.
    http://www.savethemales.ca/000275.html

    L’agent de Rothschild, Léon Trotsky, était supposé succéder à Lénine mais il tomba malade au moment critique. Staline fut capable d’assumer le pouvoir et la Russie échappa ainsi au contrôle des Rothschild.

    Afin de contrôler Staline, la finance internationale fut forcée de mettre en place Hitler et le parti nazi. Rakovsky confirme que les financiers juifs supportèrent les nazis alors que Hitler n’en était pas conscient.

    « L’ambassadeur Warburg se présenta sous un faux nom et Hitler ne devina même pas ses origines… Il mentit aussi sur qui il représentait… Notre but était de provoquer une guerre et Hitler était la guerre… [les nazis] reçurent … des millions de dollars envoyés par Wall Street, et des millions de marks par des financiers allemands par l’intermédiaire de Schacht ; [subvenant] à l’entretien des SA et des SS ainsi qu’au financement des élections… »

    Malheureusement pour les banquiers, Hitler s’est aussi montré rebelle. Il commença à imprimer sa propre monnaie !

    « Il s’arrogea le privilège de fabriquer la monnaie et pas seulement la monnaie physique mais aussi les outils financiers; il s’appropria l’appareil de falsification encore intact et le mit au travail pour le bénéfice de l’état… Pouvez-vous imaginer ce qu’il serait advenu … s’il avait gangrené un certain nombre d’autres états et instauré une période d’autarcie [règne absolu, remplaçant celui des banquiers]. Si vous pouvez, alors imaginez ses fonctions contre-révolutionnaires... »

    Hitler était devenu une menace plus grande que Staline qui n’avait pas touché à la monnaie. Les britanniques n’allaient pas faire la paix avec Hitler parce qu’il avait mis fin au racket des banquiers. En outre, les Illuminati voulaient une guerre élargie, la ruine de l’Europe et l’extension de l’URSS.

    LES COMMANDITAIRES SECRETS D’HITLER

    Le livre « Financial Origins of National Socialism » (1933) de « Sydney Warburg » fournit un autre aperçu de comment la clique des Illuminati supporta Hitler. Ce livret de 70 pages fut censuré pendant plusieurs années mais fut republié en 1983 sous le titre « Hitler's Secret Backers. »

    « Warburg » décrit une réunion secrète en juillet 1929 avec « Carter », le président du « Guarantee Trust » de J.P. Morgan, les présidents des « Federal Reserve Banks », « le jeune Rockefeller » et « Glean de la Royal Dutch. » Ils étaient tous sous tutelle des Rothschild.

    Il fut établi que Warburg qui parlait allemand irait en Allemagne et demanderait à Hitler de combien d’argent il avait besoin pour renverser l’état. La seule stipulation était que Hitler adopte « une politique étrangère agressive. »

    « Warburg » détaille cinq rencontres avec Hitler entre 1929 et 1933. La première eut lieu dans une cave à bière ; Hitler y calcula ses besoins sur le dos d’une assiette en carton. Environ 25 millions de dollars furent transférés. C’était extrêmement important dans le contexte de la grande dépression parce que les nazis nourrissaient et abritaient beaucoup de leurs partisans.

    On ne donna pas la raison de ce soutien à Hitler et il ne demanda pas. A deux occasions, il se demanda tout fort si « Warburg » était lui-même juif mais il rejeta l’idée avant que « Warburg » ne réponde.

    On ne connaît aucun « Sydney Warburg » mais l’évidence suggère que l’auteur pourrait être James P. Warburg, le fils du fondateur de la « Federal Reserve », Paul Warburg. Le général Ludendorff attesta au procès de Nuremberg que James P Warburg était le canal à travers lequel 34 millions de dollars furent finalement transférés de Wall Street aux nazis. On se demande pourquoi quelqu’un se compromettrait autant pour s’aliéner les gens les plus puissants du monde s’il n’était pas sincère. Les seules personnes ayant le pouvoir de supprimer ce livre sont ceux qu’il incrimine, et ils ont un passif certain pour ce qui concerne la suppression de tels ouvrages.

    Voir aussi la discussion d’Antony Sutton à propos de ce livre.
    http://www.reformation.org/wall-st-ch10.html

    CONCLUSION

    « Celui qui contrôle le passé contrôle le futur ; celui qui contrôle le présent contrôle le passé. » George Orwell.

    Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire. Notre vision de ce qu’était Hitler est une vison largement juive. Je ne fais que commencer cette recherche et j’admettrai mes erreurs sans problème. Voici mes conclusions provisoires :

    Bien que je rejette absolument l’idéologie raciste et les atrocités d’Hitler, il peut avoir représenté la dernière résistance sérieuse au programme des Illuminati.

    Paradoxalement, Hitler fut créé et manipulé par les banquiers auxquels il s’en est pris. Il a perdu la guerre parce qu’il n’appréciait pas leur programme plus ambitieux. Il a naïvement échoué à reconnaître qu’ils contrôlaient l’Angleterre et les Etats-Unis. C’est comme s’il ne croyait pas sa propre propagande.

    Aveuglé par un zèle raciste, il fit une bévue fatale (pour lui) de ne pas neutraliser l’Angleterre en accaparant les champs pétrolifères du Moyen-Orient. Il fit une autre erreur fatale en ne promettant pas de libérer le peuple russe de l’oppression. La brutalité nazie transforma les slaves en combattants implacables.

    Mais en dépit de son idéologie raciste démente et son barbarisme subséquent, Hitler aurait pu faire quelque chose de bien. Beaucoup d’allemands et même quelques juifs allemands le supportaient. Mais il n’était qu’un autre produit du jeu diabolique des Illuminati.

     

    ************************************* Les banquiers centraux veulent le pouvoir totalitaire
    par Henry Makow Ph.D., rédigé le 3 décembre 2005.

    Les banquiers centraux veulent le pouvoir totalitaire
    http://www.savethemales.ca/001297.html

    La « guerre contre le terrorisme » est une ruse des banquiers centraux pour contrôler chaque aspect de votre vie.

    En relisant « The Red Symphony » récemment, j’ai été choqué de lire l’affirmation d’un initié que les banquiers ne sont pas satisfaits avec une richesse infinie, ils veulent aussi un pouvoir illimité.

    « The Red Symphony » est un interrogatoire de la police secrète staliniste (NKVD) de Christian Rakovsky, un ambassadeur russe qui était un proche associé de Léon Trotsky, un agent des Rothschild.

    J’ai présenté ce document explosif de 50 pages à mes lecteurs il y a deux ans. Il lève le voile de l’histoire moderne et explique la vraie signification de la révolution, du communisme, de la franc-maçonnerie et de la guerre. Il n’était pas censé devenir domaine public. Le traducteur, le Docteur J. Landowsky, fit une copie non autorisée.

    L’expérimentation humaine est mise en danger par des intérêts privés qui ont usurpé la fonction de création monétaire. L’histoire moderne reflète le processus progressif par lequel ils transfèrent toute la richesse et la puissance vers eux-mêmes, en détruisant la civilisation occidentale et créant un état policier mondial.

    Rakovsky, dont le vrai nom était Chaim Rakover, fut condamné à mort dans la purge stalinienne de la faction trotskyste du parti. Léon Trotsky écrivit dans son autobiographie, My Life : « Christian G. Rakovsky... joua une part active dans les travaux internes de quatre partis socialistes – le bulgare, le russe, le français et le roumain – pour devenir finalement un des leaders de la fédération soviétique, président du soviet ukrainien des commissaires du peuple, et le représentant diplomatique soviet en Angleterre et en France... »

    Rakovsky essaya de convaincre son interrogateur que Staline devrait coopérer avec les banquiers qui « sont juste comme vous et moi. Le fait qu’ils contrôlent une quantité d’argent illimitée, dans la mesure où ils le crée eux-mêmes, ne détermine pas … les limites de leurs ambitions … Les banquiers ont une soif de pouvoir, de pouvoir total. Juste comme vous et moi. »

    Ils créèrent l’état communiste comme une « machine pour un pouvoir total » sans précédent dans l’histoire. Dans le passé, dû à plusieurs facteurs, « il y avait toujours de la place pour la liberté individuelle. Comprenez-vous que ceux qui contrôlent déjà partiellement les nations et les gouvernements mondiaux ont des prétentions de domination absolue ? Comprenez bien que c’est la seule chose qu’ils n’aient pas encore atteinte. »

    Une force pernicieuse paralyse nos vies nationales. Rakovsky l’identifie: « Imaginez vous-même, si vous le pouvez, qu’un petit groupe de personnes ayant un pouvoir illimité grâce à la possession d’une vraie richesse, et vous verrez qu’ils seront les dictateurs absolus des marchés financiers et de l’économie… Si vous avez assez d’imagination alors … vous verrez leur influence anarchique, moral et sociale, c’est-à-dire une influence révolutionnaire… Comprenez-vous ? »

    Le mouvement révolutionnaire, qui définit l’histoire moderne, était un moyen d’accroître le pouvoir des banquiers en détruisant l’ordre existant avant.

    A la révolution française, le pouvoir est passé subtilement aux banquiers qui n’étaient pas contraints pas les subtilités chrétiennes, dit Rakovsky. « Le pouvoir royal suprême fut subtilisé par des personnes dont les qualités morales, intellectuelles et cosmopolites les autorisaient à l’utiliser. Il est clair que c’étaient des gens qui n’avaient jamais été chrétiens, mais cosmopolites. »

    Le communisme, loin de distribuer la richesse, est conçu pour la concentrer dans les mains des personnes les plus riches de la planète. L’état possède la richesse et ils possèdent l’état. Et la marxisme, « avant d’être un système philosophique, économique et politique, est une conspiration pour la révolution. »

    Rakovsky se moque du « marxisme élémentaire... le marxisme populaire démagogique » qui est utilisé pour duper les intellectuels et les masses.

    [Quelque soient ses mérites intrinsèques, le socialisme semble conçu pour corrompre et rendre les peuples dépendants du grand gouvernement que les banquiers contrôlent.]

    En ce qui concerne la franc-maçonnerie: « Chaque organisation maçonnique essaye de créer tous les pré requis nécessaires pour le triomphe de la révolution communiste; c’est le but évident de la franc-maçonnerie » dit Rakovsky, lui-même un franc-maçon de haut rang.

    Le but de la révolution n’est rien de moins que de redéfinir la réalité en termes d’intérêts pour les banquiers. Ceci implique la promotion de la réalité subjective au détriment de la réalité objective. Si Lénine « sent que quelque chose est réel » alors c’est réel. Pour lui, chaque réalité était relative face à la seule et absolue réalité : la révolution. »

    En d’autres termes, le blanc est noir et le haut est en bas. C’est comme ça qu’était l’Union Soviétique et c’est en train de nous arriver maintenant. La vérité et la justice sont en train d’être remplacées par un diktat politique. « Le politiquement correct » , un terme bolchevique est maintenant d’usage courant. Des physiciens comme Steven Jones qui s’interrogent sur le 11 septembre sont réduits au silence. Des historiens comme David Irving sont emprisonnés.

    Rakovsky s’étonne que « les bancs sur lesquels étaient assis les usuriers graisseux pour commercer avec leur monnaie, sont maintenant devenus des temples, qui se tiennent avec magnificence à chaque coin de nos grandes villes contemporaines avec leurs colonnades païennes, et les foules s’y rendent … pour apporter assidûment leurs dépôts représentant tous leurs biens au dieu de l’argent… »

    Il dit que « l’étoile à cinq branches des soviets représente les cinq frères Rothschild avec leurs banques, qui possèdent des accumulations de richesses colossales, les plus grandes jamais connues. »

    « N’est-il pas étrange que Marx n’ait jamais mentionné ce fait ? » demande Rakovsky. « N’est-il pas étrange que pendant les révolutions, les insurgés n’aient jamais attaqué les banquiers, leurs châteaux ou leurs banques ? »

    La guerre est le moyen par lequel les banquiers centraux avancent vers leur objectif d’un gouvernement mondial totalitaire. Rakovsky dit que Trotsky était derrière le meurtre de l’archiduc Ferdinand (qui a déclenché la première guerre mondiale). Il rappelle la phrase prononcée par la mère des cinq frères Rothschild : « 'Si mes fils le veulent, alors il n’y aura aucune guerre.' Cela veut dire qu’ils étaient les arbitres, les maîtres de la paix et de la guerre, mais pas les empereurs. Etes-vous capable de visualiser le fait d’une telle importance ? La guerre n’est-elle pas une fonction révolutionnaire ? La guerre ? La Commune. Depuis cette époque, chaque guerre fut un pas de géant vers le communisme. »

    « Après l’assassinat de Walter Rathenau [membre des Illuminati, ministre des affaires étrangères de Weimar] en 1922, les Illuminati ne donnèrent des positions politiques et financières qu’à des intermédiaires » dit Rakovsky. « Evidemment à des personnes loyales et dignes de confiance, qui peuvent être garantis de mille manières : aussi on peut être sûr que ces banquiers et politiciens [aux yeux du public], ne sont que des hommes de paille, même si ils occupent des places très élevées, et sont manipulés pour apparaître comme les auteurs des plans qui sont menés. »

    En 1938, Rakovsky souligna trois raisons pour la seconde guerre mondiale à venir.

    La première était que Hitler commençait à imprimer sa propre monnaie. « C’est très sérieux. Beaucoup plus que tous les facteurs externes et cruels du national-socialisme. »

    Deuxièmement, le « nationalisme complètement développé de l’Europe occidentale est un obstacle au marxisme ... le besoin de destruction du nationalisme vaut à lui seul une guerre en Europe. »

    Finalement, le communisme ne peut pas triompher sauf s’il supprime la « chrétienté encore en vie. » Il parle de la « révolution permanente » comme datant de la naissance du Christ, et de la Réforme comme « sa première victoire partielle » parce qu’elle divise la chrétienté. Cela suggère que la « conspiration » contient aussi un facteur racial ou religieux.

    « En réalité, la chrétienté est notre seul vrai ennemi depuis tous les phénomènes politiques et économiques des états bourgeois. La chrétienté contrôlant les individus est capable d’annuler la projection révolutionnaire de l’état neutre soviétique ou de l’état athée. »

    Maintenant les banquiers centraux sont en train de promouvoir la troisième guerre mondiale comme étant « le choc des civilisations. » Substituez l’Islam à la chrétienté ci-dessus.

    CONCLUSION

    Nos croyances doivent s’adapter à la vérité et non le contraire. Apparemment, la vérité est qu’une relativement petite clique de familles de banquiers juifs et leurs alliés non juifs dans les familles dirigeantes en Europe et en Amérique ont usurpé le contrôle de la création des monnaies, et avec elle, la destinée du monde.

    Cette classe supérieure possède et contrôle la plupart des plus grandes sociétés du monde, les médias, les agences de renseignement, les sociétés secrètes, les universités, les politiques, les fondations, les groupes de réflexion, les ONG (organisation non gouvernementales). Il apparaît aussi qu’ils dominent le crime organisé.

    Le 11 septembre, la guerre contre le terrorisme et l’Irak font partie de l’inexorable processus par lequel la classe supérieure accroît sa richesse et son emprise. Le but final est un état policier mondial dans lequel les masses seront privées de leur richesse, de leur liberté et peut-être de leur vie.

    Les néoconservateurs sont réellement des néo-communistes. Ils compromettent la sécurité de leurs compatriotes juifs (de même que tous les américains) par leurs machinations malfaisantes. Les juifs devraient suivre mon exemple et les répudier.

    La classe supérieure veut que nous la voyions comme un « problème juif. » De cette manière, elle peut faire porter le chapeau à des juifs innocents et alors rejeter toute opposition en invoquant la « haine » et le « parti pris. » Le problème est principalement celui de la création de la monnaie (crédit) qui a conduit à une concentration intenable de puissance et de richesse entre peu de mains.

    Pratiquement chaque individu utile à la société, juif ou non, est forcé, sciemment ou non, de s’aligner avec cette classe supérieure. Nos institutions religieuses, culturelles et politiques ont été détournées. Ceci explique la fausse qualité de la vie sociale en occident.

    Comme nous célébrons Noël, rappelons nous du message du Christ: Dieu est Amour. Dieu est plus puissant que la force satanique qui tient l’humanité en esclavage. Mais Sa volonté ne peut être faite sauf si les hommes la font.

    Quel qu’en soit le prix, ne rien faire coûtera encore plus. L’abondance dont nous jouissons maintenant fait partie d’un complot séculaire pour piéger et asservir l’humanité.

    Cet article provient de La Voix des Opprimes
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  • L’homme est jésuite, il se présente à Barbato comme étant un familier du Vatican travaillant pour le Saint Siège. D'abord sceptique et méfiant à l'égard de ce contact soit disant « initié », Barbato analyse et vérifie ses références (en se gardant, comme le veut son éthique de journaliste, d'indiquer sa source) : il s'agit bien d'un prêtre jésuite, oeuvrant à la Cité du Vatican. Après quelques échanges par mails, le journaliste italien demande que leur dialogue se poursuive de vive voix. Malgré le danger, vraisemblablement conscient que cette rencontre est préférable vu l'énormité des révélations qu'il s'apprête à faire, l'homme du Vatican accepte. Deux rencontres ont donc lieu à Rome, en 2001 (voir interview page 58). Barbato apprend que des dissensions règnent au sein du SIV, un groupe minoritaire désapprouvant la politique conduite à propos de la planète X. À partir de là, il est clair
    pour Barbato que la démarche du jésuite ne procède pas d'une simple trahison; mais d'une révélation dont l'enjeu est de taille : la survie de notre civilisation.

    La vidéo jésuite

    Avant même leur rencontre à Rome, le contact du Vatican avait fait parvenir à Barbato, en guise de preuve, une bande vidéo - que je nomme la « vidéo jésuite » - destinée à alerter le public. D'une durée d'environ deux minutes, elle évoque l'observation d'un planétoïde couvert d'une atmosphère épaisse (la présumée planète X) se dirigeant vers le système solaire, bien qu'encore en dehors de l'orbite de Neptune. La bande, que j'ai eu plusieurs fois l'occasion de visionner, est assortie de diverses classifications, dont la « Secretum Oméga », le plus haut niveau de secret du SIV, comparable au « Top Secret Cosmique » (CTS) de l'Otan. Il paraîtrait que l'image a été prise par une caméra embarquée dans une sonde spatiale secrète appelée Siloe. Le contact de Barbato lui explique que la sonde, commandée secrètement chez Lockheed Martin, est équipée d'une caméra infrarouge sophistiquée ainsi que d'un système de propulsion à impulsion électromagnétique. L'engin a été assemblé à l'aire 51, dans le Nevada, et placé en orbite par un appareil secret hypersonique de type Aurora, dans les années 903. Selon le jésuite, la sonde Siloe a envoyé des images du planétoïde en octobre 1995 vers un radiotélescope secret, entièrement géré par des jésuites appartenant au SIV, et dissimulé dans une raffinerie de pétrole désaffectée en Alaska. Il précise que le radiotélescope a été construit en 1990 dans le but d'observer les corps célestes inhabituels s'approchant du système solaire. Quant au planétoïde visible sur la vidéo, le jésuite indique qu'il s'agit de la planète X (la Nibiru des Sumériens ; voir NEXUS n" 50, p. 10).

     

    Une très grosse planète

    Cette planète massive encore ignorée de l'astronomie moderne produit des perturbations analogues à celles que décelèrent Lowell, dans les mouvements d'Uranus, et Pickering, dans ceux de Neptune. En 1978, James Christie, astronome à l'observatoire de la Marine américaine, découvre Charon, le satellite de Pluton et calcule la masse du couple Pluton- Charon. Au passage, les calculs indiquent la présence probable d'une très grosse planète encore invisible*...

    De son côté, Barbato attendra le 30 avril 2005 pour se décider à révéler cette incroyable nouvelle et à montrer la vidéo au public. La projection a lieu au Palazzo délia Provincia, à Pescara, sur la côte adriatique italienne, au cours d'une conférence organisée par la Ufobserver Cultural Association et intitulée : « Ovnis ? La vérité est top secrète : de l'Aire 51 à la Planète X ».
    Toutes ces années, Barbato s'est efforcé de rassembler des indices confirmant l'existence de la planète X/Nibiru et du SIV. Concernant ce dernier, il a trouvé des indications historiques explicites importantes dans le livre de Mark Aarons et John Loftus Ratlines (chapitre i). J'ai moi-même trouvé une référence indirecte dans un livre du lieutenant-colonel italien Umberto Rapetto et du journaliste Roberto di Nunzio {L'atlante délie spie, BUR, Milan, 2002). Dans le chapitre V {Lo spionaggio in porpora : il Vaticano), p.89, §2.3 (Le nunziature) il est question d'un certain Robert A. Graham, un jésuite qui fit jadis allusion à l'existence d'un Service Secret du Vatican. S'agit-il de désinformation ou bien de la divulgation progressive d'une information secrète ?

    Étranges anomalies dans le système solaire

    Parmi tout ce que le jésuite du SIV a raconté à Barbato, deux choses sont, de mon point de vue, inquiétantes : la planète X aurait commencé à faire sentir ses effets sur le système solaire au plus tard au début de 2004 (voir mon interview de Barbato dans UFO Notiziario n°62, avril-mai 2006, p. 40), ce qu'un certain nombre d'indices tend à prouver. D'autre part, le soleil et certaines planètes et satellites du système solaire ont également manifesté des signes anormaux.
    Prenons d'abord le Soleil. Avec de la patience, vous pourrez consulter les données enregistrées par le radiohéliographe de Nobeyama (NoRH), un radiotélescope japonais qui fonctionne en tant qu'interféromètre spécialisé pour l'observation solaire (voir la newsletter cosmologique mensuelle Shooting Star du 21 mars 2003, http://www.detailshere.com/solar activity.htm).
    Dans l'article intitulé « The truth about global warming : it's the Sun that's to blâme » [La vérité sur le réchauffement global : c'est le Soleil qui en est la cause], de Michael Leidig et Roya Nikkhah, publié dans le Telegraph de Londres le 18 juillet 2004 (http://www.telegraph.co.uk), on peut lire ceci : « Le réchauffement global est enfin expliqué : selon des recherches récentes, la Terre se réchauffe parce que le Soleil brille plus fort qu'il ne l'a jamais fait depuis le dernier millénaire. Une étude menée par des scientifiques suisses et allemands indique que le rayonnement croissant du Soleil est la cause des changements climatiques récents... Le Dr Solanki a déclaré que ce sont à la fois l'accroissement du rayonnement solaire et le niveau des gaz à effets de serre, tels que le dioxyde de carbone, qui contribuent à la modification de la température terrestre, mais qu'il est impossible de dire lequel des deux est prédominant ».
    Parmi les planètes et satellites du système solaire présentant des activités atypiques, citons :
    Pluton : Selon les astronomes, « bien que son orbite très excentrique l'éloigné en ce moment du Soleil, Pluton connaît un réchauffement de sa mince atmosphère » (voir « SUV sur Jupiter ?- réchauffement du système solaire : les hommes seraient-ils responsables de changements climatiques aux confins du système solaire, ou serait-ce le Soleil ? », sur http://www.redicecreations.com/specialreports/2006/11nov/solarsystemwarming.html.
    Triton : James Elliot, astronome au MIT déclare : «... depuis 1989, Tri¬ton (un des satellites de Neptune) subit un réchauffement global ». (http://www.scienceagogo.com/news/19980526052143data_trunc_sys.shtml).
    Mars : En 2001, le JPL (Jet Propulsion Laboratory) de la NASA fit savoir que la caméra de la sonde Mars Orbiter avait observé, au pôle sud de Mars, des changements qui témoignaient d'un changement de climat sur cette planète, (http://mars.jpl.nasa.gov/mgs/msss/camera/images/C02_Science_ rel/index.html).
    Jupiter : Le 4 mai 2006, un article qui titrait « De nouvelles tempêtes sur Jupiter laissent supposer un changement de climat » rapportait que « ... le télescope Hubble photographie le développement d'une nouvelle tache rouge... Baptisée Red Spot Jr [Tache Rouge Junior], elle s'est formée après l'apparition de trois tempêtes blanches de forme ovale, dont deux doivent avoir au moins quatre-vingt-dix ans, et qui se sont fondues l'une dans l'autre entre 1998 et 2000. (http://www.space.com/scienceas-tronomy/060504_red_jr.html).
    Saturne : Des images de la sonde Cassini du 11 octobre 2006 montrent un ouragan, dont le diamètre égale les 2/3 de celui de la Terre, qui fait rage au pôle sud de la planète, (http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/6135450.stm).

    Alerter l'humanité
    Ces événements du système solaire, ainsi que les découvertes troublantes de Cristoforo Barbato, réclament toute notre attention. Ils devraient alerter le public sur l'arrivée de la planète X et sur les problèmes d'exopolitique, à savoir l'implication des gouvernements dans la question des ovnis et la manière dont, jusqu'à présent, les affaires extraterrestres ont été confisquées par les États-Unis, ou un certain gouvernement de l'ombre (sans contrôle de la part du président, du Congrès ou du Conseil national de sécurité). Je pense que la seule façon de savoir ce qui se passe réellement sur la Terre et dans le système solaire, c'est de soutenir des chercheurs tels que le Dr Steven M. Gréer, le professeur Michael Salla (http://www.exopolitics.org), l'historien Richard Dolan, le journaliste Cristoforo Barbato (http://www.secretumomega.com) et bien d'autres qui, tous, comprennent l'importance d'élargir les horizons de l'humanité dans toutes les dimensions, tant matérielles que spirituelles. Ce n'est que comme cela que nous aurons une chance d'éviter les luttes fratricides et les horreurs du conflit nucléaire qui nous menace.

    En 2001, Cristoforo Barbato rencontre donc le père jésuite qui lui révèle alors la genèse des services secrets du Vatican, les contacts de Pie XII et Jean XXIII avec une certaine race d'aliénigènes, et la scission au sein du SIV entre les partisans du secret et ceux qui, comme lui, estiment urgent de divulguer l'information à l'humanité tout entière.

    Barbato : Comment êtes-vous devenu membre du SIV ?
    Jésuite : Le SIV se compose de divers éléments, tous reliés à l'Église et constitués, au moins pour le Directorat, principalement de prêtres, dont la majorité sont des jésuites, de moines bénédictins et de nonnes ; au total un peu plus d'une centaine de membres. On pourrait réduire cette estimation, mais il faut prendre en compte toutes les parties du monde où il y a un prêtre ou une religieuse susceptibles d'apporter des informations précises. Certains éléments du SIV viennent du monde laïque et de soixante-six institutions reliées à l'Église ; par exemple des associations humanitaires, des groupes politiques proches du Saint Siège, des mouvements de « jeunes catholiques » et d'autres. Je viens moi-même d'un de ces milieux.
    En résumé, les membres sont secrètement évalués, dirigés et formés selon des critères précis en vue de certaines fonctions.

    B : Pourriez-vous donner plus de détails sur le SIV ; pourquoi a-t-il été créé et depuis quand est-il opérationnel ?
    J : La structure est top secrète, mais je peux vous dire qu'elle est organisée de manière analogue à la CIA, au MI6, au KGB, etc. Il n'y a pas de siège officiel, mais on change régulièrement de lieu de réunion, toujours sous le regard de la Cité du Vatican. Du point de vue chronologique, l'événement qui a déclenché la création du SIV s'est produit aux États-Unis en février 1954. Ce fut la rencontre à Muroc Airfield (future Edwards Air Force Base), en Californie, d'une délégation d'aliénigènes avec le président Dwight D. Eisenhower, en présence de l'évêque de Los Angeles, James Francis Mclntyre. La rencontre fut filmée par des militaires utilisant trois caméras 16 mm placées en des endroits différents et chargées de pellicules couleur. Les opérateurs devaient changer de bobine toutes les trois minutes et les caméras avaient des moteurs à ressorts parce que, en présence des aliénigènes, les moteurs électriques ne fonctionnaient pas. Au total, ils ont tourné vingt minutes de film en sept bobines de trente mètres chacune. À la fin de la réunion, chaque membre de la délégation terrienne prêta serment de ne jamais révéler à quiconque ce qu'il avait vu et entendu. Ne me demandez pas où sont les films, je crois que vous connaissez la réponse... Quelques jours plus tard, regrettant probablement de s'être engagé dans le secret, Mclntyre partit d'urgence avec l'intention de rencontrer le Pape Pie XII et de l'informer de cet événement incroyable. Mais pour atteindre l'Italie, il fallait qu'il vole d'abord jusqu'à New York, puis de là à Rome, toujours en avion privé. Environ une demi-heure après le décollage de Los Angeles, l'appareil connut quelques difficultés techniques et fut contraint d'atterrir à Sky Haven Airport, à Las Vegas, Nevada, pendant la nuit. Pendant la réparation, un colonel de la US Air Force monta à bord pour s'entretenir avec l'évêque. La conversation dura une vingtaine de minutes au cours desquelles il tenta de dissuader l'évêque de révéler tous les détails de la rencontre à laquelle il avait assisté, car les questions extraterrestres relevaient exclusivement par la USAF. Le militaire précisa que tout ce que désirait le président Eisenhower, c'était un avis sur l'aspect spirituel de la question et un soutien, mais le Saint Père ne devait pas être mis dans le secret. On craignait à l'époque l'infiltration éventuelle du Vatican par des espions soviétiques. L'évêque répondit qu'il avait précisément l'intention d'informer le Pape de cet événement incroyable.
    Nous pensons aujourd'hui que la panne de moteur avait probablement été prévue et organisée par les militaires pour provoquer cette rencontre, et cela à l'insu du président Eisenhower. Avant de prendre congé, le colonel rappela à l'évêque les risques d'une divulgation à Rome.
    Deux jours plus tard, Mgr Mclntyre fut reçu par Pie XII. Après une profonde méditation sur les implications possibles d'une relation exclusivement militaire avec les aliénigènes, le Pape décida de créer un service secret d'information organisé de façon analogue aux renseignements fascistes, que l'on nommerait SIV, et qui aurait pour mission de glaner toutes les informations possibles concernant les aliénigènes et les données déjà recueillies par les Américains. Il était très important d'assurer une communication ouverte avec le président Eisenhower.
    Le SIV fut donc conçu pour acquérir et gérer, en coordination avec les services de renseignements d'autres pays, toute information secrète concernant les aliénigènes et traiter particulièrement des aspects moraux, philosophiques et religieux de la question.

    B : Qu'est-ce qui permettait au Pape de croire que les militaires américains seraient prêts à partager des informations aussi sensibles avec le Vatican ? Que penser de l'officier que fit son apparition à l'aéroport de Las Vegas ?
    J : Le fait qu'un président ait cherché une aide et un soutien spirituel dans une telle situation, unique dans l'histoire de l'humanité, constitue un témoignage de confiance et d'estime. D'ailleurs Mclntyre et l'archevêque de Détroit, Edward Mooney, devinrent plus tard les principaux coordinateurs de la transmission d'informations vers le Vatican. Les affaires prirent cependant une tournure inattendue lorsque Mclntyre et d'autres membres du SIV furent directement contactés, à l'insu des militaires, par des aliénigènes de type « nordique »4, manifestement amicaux, prétendant venir des Pléiades. Ces gens mirent les contactés en garde contre les autres créatures que les Américains avaient côtoyées dans le désert de Californie. Ces rencontres avec les membres du SIV se produisirent souvent aux Etats-Unis, et par deux fois dans les jardins du Vatican, au voisinage de l'Académie pontificale des Sciences, en présence du Pape PieXII…

    B :Le Padre Pio de Pietrelcina a parlé de l'existence d'autres êtres dans d'autres mondes, qui avaient atteint un niveau élevé d'évolution parce qu'ils étaient sans péché... est-ce exact ?
    J: Sans aucun doute ! Mais ces êtres vivent sur un plan dimensionnel différent et ce ne sont pas, stricto sensu, des anges ; et d'autre part, les aliénigènes « nordiques », dont je parlais, sont en chair et en os, même s'ils sont beaucoup plus évolués que nous tant spirituellement qu'au plan technologique. Ces créatures ont déclaré avoir trouvé dans l'Église catholique, ou plus exactement dans le message christique, la pure présence divine et ils ont proposé leur co-opération pour le bien de l'humanité. C'est ce qui a convaincu le Pape Pie XII de collaborer avec eux et de les considérer comme de véritables convertis à la foi chrétienne. Le pontife considérait probablement que l'Église universelle devait transmettre son message même à des êtres issus d'autres mondes. Ces aliénigènes entendaient assister, au fil des ans, l'Église de Rome dans toutes ses missions, particulièrement en matière sociale et en politique internationale*.
    Par la suite, le Pape Jean XXIII bénéficia du même soutien de ces êtres qui avaient épousé la cause chrétienne, mais il préféra garder le secret, ne faisant allusion qu'à des « interventions angéliques ». Jean XXIII avait en somme hérité des accords de collaboration établis par son prédécesseur entre le Saint Siège et ces aliénigènes amicaux de type nordique. Cet accord secret fut maintenu tout au long du pontificat d'Angelo Giuseppe Roncalli qui, cependant, exprima souvent aux cadres du SIV ses réserves quant à la confiance qu'il fallait accorder à ces êtres. C'est pourquoi nous pensons aujourd'hui qu'une des principales motivations de la convocation du Concile œcuménique du Vatican fut le besoin de prendre les premières dispositions concrètes pour le renouvellement de l'Eglise en vue d'un éventuel et imminent contact.

    B: Y a-t-il un rapport entre cette intervention, ou « médiation céleste », et la rencontre présumée de 1963 entre le contacté américain George Adamski et le Pape ?
    J : J'allais en parler. Adamski a rencontré le Pape. Il est allé à Saint-Pierre une fois, précisément après que le pape eut décidé qu'il ne fallait plus poursuivre les contacts avec les aliénigènes, même si ceux-ci étaient amicaux. En outre, Jean XXIII refusait que cette relation soit révélée à la population chrétienne. Adamski se présentait comme chargé de mission par les aliénigènes pour tenter d'obtenir du Pape, qui était mourant, un accord définitif. Il apportait en outre un don pour le saint père : une substance liquide qui devait le délivrer de la gastro-entérite dont il souffrait et qui, évoluait en péritonite aiguë. Le pape ne prit pas cette potion et avant de mourir, tenant le crucifix, déclara : « Les bras ouverts de Christ furent l'objet de mon pontificat. Ainsi que vous le voyez, un pontificat simple et humble dont j'assume toute la responsabilité. Je suis satisfait de ce que j'ai fait et de la manière dont je l'ai fait. » En outre, ce geste de la part des aliénigènes convainquit le Pape mourant, dans le peu d'énergie et de lucidité qui lui restait, que même si les « frères de l'espace » se comportaient avec bienfaisance envers l'humanité, il convenait qu'ils agissent de façon autonome, séparément de l'Église et des activités humaines en général, par la prière et des actes conformes à la loi de Dieu et particulièrement sous la direction du Saint Esprit. La tentative d'Adamski mit fin au contact direct entre ces êtres et le pape ainsi que ses successeurs qui, faisant confiance en la clairvoyance de Jean XXIII, comprirent qu'il ne fallait pas que l’Église etretienne ces contacts. Dans un manuscrit secret du Pape Jean XXIII à ses successeurs, qui comprend un dossier spécial sur le SIV, est cité un passage de l'évangile de Marc qui expose clairement la position que doit adopter l'Église vis-à-vis des êtres bienfaisants venus d'autres mondes. Marc 9 : 38-412 : « Jean lui dit : "Maître, nous avons vu quelqu'un qui chassait les démons en votre nom et nous l'en avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas." Mais Jésus lui répartit : "Ne l'en empêchez pas. Car il n'est personne qui puisse en même temps faire un miracle en mon nom, et parler mal de moi. Celui qui n'est pas contre nous est pour nous. Et quiconque vous donnera à boire un verre d'eau parce que vous appartenez au Christ, en vérité je vous l'assure, il ne perdra pas sa récompense" ». Cela signifie que les activités supposées positives des aliénigènes qui acceptent le message christique doivent être « bénies » et non contrées, mais maintenues distinctes et parallèles à l'Eglise. Ces êtres doivent être comparés à l'étranger qui porte secours au nom du Christ et ne doit pas en être empêché.

    B : Parlons de votre mission dans le SIV...
    J : Mes tâches sont purement techniques, la plus importante étant, par exemple, de transmettre des informations très secrètes provenant du radiotélescope du Vatican situé en Alaska et de les acheminer à qui de droit.

    B: Un instant, de quel radiotélescope parlez-vous ? Je ne savais pas que le Vatican possédait pareil matériel dans cette région.
    J : Le Vatican possède et utilise un radiotélescope qui est à l'avant-garde de la technologie et manipulé seulement par des jésuites. Il est installé dans un parc industriel de stockage de pétrole apparemment à l'abandon, situé en Alaska. Ce complexe constitue un camouflage, parce que les activités qui y sont conduites sont top secrètes et ne sont pas celles, plus officielles, du VATT [Télescope de Technologie Avancée du Vatican] situé, lui, en Arizona.

    B : Quand cet appareillage a-t-il été construit, et surtout dans quel but le Vatican utilise-t-il autant d'installations astronomiques dans le monde ?
    J : Je peux vous dire qu'il a été construit dans les années 90 dans le but d'observer tous les objets célestes inhabituels s'approchant de la Terre. C'est ce que fait la CIA avec l'un des ses « yeux secrets », le jumeau de Hubble, appelé SkyHole-12 [aussi nommé KeyHole-12 ou KH-12 ; pour plus de détails, voir http://en.wikipedia.org/wiki/KH-12]. Il se trouve qu'au moment des rencontres entre les aliénigènes et Pie XII, le SIV fut informé de l'approche d'un corps céleste habité par des êtres très avancés et très belliqueux. Bref, je savais que ce que je j'allais recevoir à Rome et analyser par l'informatique était très intéressant et extrêmement secret. C'est en analysant certaines données issues du radiotélescope de l'Alaska que nous avons découvert qu'une sonde spatiale du programme d'exploration Siloe, lancé dans les années 90, avait pris un cliché d'une énorme planète s'approchant du système solaire.
    Cette information fut captée en Alaska en octobre 1995, et c'est alors que mes problèmes commencèrent. Je me rendis compte que je n'avais pas été désigné pour décoder cette transmission particulière et que la situation devenait dangereuse. À ce moment, mon contact me révéla qu'il y avait, au sein du Vatican, deux factions luttant pour la possession et le contrôle de cette information classifiée bien au-dessus de « top secrète ».

    B: Pouvez-vous me donner d'autres détails sur le programme spatial Siloe ? Qui en sont les commanditaires et les opérateurs ?
    J : La sonde Siloe a hérité du nom d'un programme d'exploration spatiale initié au début des années 90. Ce programme faisait partie d'un autre, beaucoup plus ambitieux, nommé Kerigma**. Pour le moment, je me contenterai de vous dire que cette sonde fut fabriquée à l'Aire 51 [Nevada, USA], qu'elle a un moteur à impulsion électromagnétique et qu'elle a été placée sur orbite par un avion spatial de type Aurora3. La sonde n'était pas chargée de données de calcul, ni de trajectoire, ni d'indications précises quant à la position de Nibiru, car elle devait s'approcher de la planète, corriger sa trajectoire pour éviter l'impact et revenir dans le système solaire à une position suffisamment proche que pour pouvoir transmettre les données et les images au radiotélescope secret situé en Alaska. Son lancement eut lieu en même temps que la mise en service du radiotélescope et elle fut en mesure d'émettre des images dès 1995.

    B : Ce que vous me racontez me fait penser aux théories du chercheur Zecharia Sitchin concernant le retour prévu d'une mystérieuse douzième planète. Connaissez-vous ses œuvres ?
    J : Oui, j'en connais les principaux éléments. Le SIV, en collaboration avec Lockheed Martin, a envoyé cette sonde dont j'ai par la suite analysé les images. Ce sont des vues d'un énorme objet céleste dont la présence se fera « sentir » dans notre système solaire tout au plus dans les trois ans après 2001.

    B: Comment avez-vous obtenu ces informations ?
    J : Je dispose d'une autorisation de supervision de ce qu'on appelle le Secretum Oméga. C'est le plus haut niveau de secret du Vatican, l'équivalent au Top Se¬cret Cosmique de l'Otan. Celui-ci est divisé en trois niveaux d'informations : depuis le Secretum Oméga degré III, le moins détaillé, jusqu'au Secretum Oméga degré I, le plus complet. Ma mission était d'initier les nouveaux membres du SIV et de les entraîner à l'usage des systèmes de communication de l'organisation.

    B : Comment les données recueillies par le radiotélescope sont-elles envoyées en Italie ?
    J : La compagnie américaine de télécommunication Sprint International possède des radios et des antennes paraboliques situées au nord et au sud de l'Italie et deux satellites géostationnaires avec lesquels elles sont en liaison. Cette compagnie a un contrat particulier avec le SIV et une fréquence d'émission/réception de données chiffrées utilisant, depuis 1994, des algorithmes et une cryptographie personnalisés. Avant cette date, le SIV utilisait un système cryptographique inventé par une société suisse ; il a été abandonné parce qu'un membre de cette société l'a secrètement vendu à des Israéliens. Je ne puis vous donner davantage d'information technique pour l'instant.

    B : J'aimerais que vous me parliez d'un légat de l'Église bien connu, Monsignor Balducci, qui a publiquement abordé le thème des extraterrestres. Ce prélat connaît-il le SIV et agit-il de concert avec eux ?
    J : Le Père Balducci a fait des études et mené sa recherche de façon tout à fait autonome sans suivre un programme pré-existant. Il n'a jamais été empêché ; au contraire, on l'a plutôt encouragé.

    B : Vous permettez... À vous entendre, il semblerait qu'il y ait un programme de divulgation. Et ne serait-ce pas pour cela que vous avez décidé de me rencontrer et de me communiquer ces informations ?
    J : Du point de vue du système, nous sommes en pleine dissidence, mais nous savons que des événements vont se produire qui affecteront tous les êtres vivants de cette planète, personne n'y échappera. L'humanité vit une période particulière de son histoire, des circonstances intimement liées à des événements clés annoncés dans l'Apocalypse. Il importe que l'humanité se rallie entièrement au message de salut et de rédemption du Christ, que Saint Paul a appelé kerigma, un message que Jean-Paul II essaye de répandre dans toutes les nations. Pensez-vous que le pape ne connaisse pas l'imminence de ces événements ? [cette interview a eu lieu avant la mort du pape Jean-Paul II].

    B : Mais que sait le pape de tout cela, particulièrement si l'on se souvient de sa déclaration passionnée de 2000***?
    J : Deux groupes s'opposent au sein du Vatican : l'un d'eux préconise la divulgation et est soutenu sans réserve par Wojtila [Jean-Paul II] ; l'autre tente de bloquer par n'importe quels moyens toute information. Certains membres de cette faction font partie de groupes de pouvoir occultes qui, par exemple, contrôlent le marché du pétrole et influencent de nombreux secteurs de l'économie internationale dans le seul but d'étouffer l'information sur le développement des sources alternatives d'énergie, dites « énergie libre ». Ceci a été confirmé par l'affaire « Gardian » [Canada, 1989-91], spectaculaire mais peu concluante, du groupe ufologique CUFORN [Canadian UFO Research Network], qui fit sensation mais dont les photos de présumés aliénigènes n'ont pas été montrées. De toute façon ces documents exposent une réalité : les opérations complexes de manipulation-désinformation dépassent souvent la fantaisie la plus folle. Le sommet de toutes ces organisations occultes appartient au Gouvernement de l'Ombre, et n'est connu que sous l'acronyme SVS.


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